Je vais juste revenir sur le terme de communauté. Les - TopicsExpress



          

Je vais juste revenir sur le terme de communauté. Les communautés sont inévitables. Elles font parties de nos réalités cognitives et émotionnelles. Cognitives car lêtre humain a besoin de repères pour évoluer dans son environnement, Émotionnelles parce que cest cette rationalité cognitive qui lencourage dans un sens, le rassure et le supporte. Un homme seul, ne peut donc pas évoluer grandement, il sera sans cesse porté par le doute, lhésitation et la peur. Aucune possibilité donc pour lui de sorganiser. Cest ainsi pour des raisons purement naturelles quil fera parti dune communauté, la communauté primaire sera sa famille. Et dans cette même logique de force, la famille sera prise comme une seule unité contente sur une échelle plus grande, et appliquera les mêmes principes. La famille s’additionnera à la communauté clanique. Aujourdhui, nous ne parlons plus de clan, mais dethnie, de groupes humains généalogiquement proches pour ne pas quil y ai confusion dans des termes que je ne souhaiterai justifier. Ce principe de communauté ethnique nest quun élargissement de la famille pour lui donner plus de qualité et de force, pour les raisons cognitives et émotionnelles pré-citées plus haut. Cest quelque chose, certes de conventionnellement attribué et appliqué par lhomme. Mais cet élan est avant tout naturellement évident pour son évolution, son organisation, sa définition. Ensuite, avec le temps, nous avons théoriser le principe politique de la communauté ethnique afin de l’agrandir à léchelle de la nation, et de toutes les fédérations ethniques avoisinantes, est né la communauté nationale, toujours dans ce même principe délargissement de la communauté ethnique pour lui donner plus de force et de qualité, pour ces mêmes raisons précitées. De même que lhomme ne peut évoluer seul, il aura besoin dune famille, de même quune famille ne pourra évoluer seule, elle aura besoin de sa famille élargie (groupes humains généalogiquement proches, ethnies etc...), de même que cette famille élargie ne pourra évoluer seule, elle aura besoin de la communauté nationale. De même que....Etc, Selon ce principe, nous pouvons atteindre léchelle mondiale sans aucun problème. Ce qui est important, cest de prendre en compte la réalité individuelle constructive, car cest elle qui a donné mouvement à la grandeur communautaire holiste. Et nen déplaise aux partisans de lholisme, la réalité holistique se nourrit de fédérations individuelles à ne pas négliger, tout comme lindividualité a besoin de sorganiser en fédération holiste pour avoir plus dimpact et defficacité. Lun ne va pas sans lautre. Nous pouvons aussi, de facto, développer divers autres aspects communautaires qui viennent sajouter à la généralité mise en avant ci-dessus (comme le fait quon ne puisse pas nier les communautés de classes sociales lorsquon se projette dans les réalités plus marxistes). Mais en réalité, cest surtout dune réalité communautaire en particulier dont il est question, par son instrumentalisation, à travers conflits, et tensions... Cest la communauté culturelle. La culture englobe la religion, les traditions, les rites, les us et coutumes, les philosophies, un monde juridique, politique inhérent.La culture nest pas la même devant des réalités environnementales différentes, une vision anthropologique différente. Et lorsque deux visions anthropologiques différentes tombent nez à nez, il y a dabord tout ce quil y a de plus humain que lon ressent même lorsquon est face à létrangeté de létranger, on a peur de cet inconnu, de cette différence. La xénophobie en soi, et cest naturel. Néanmoins toute personne civilisée sait que cet à priori finit par tomber à force de confrontation identitaire. Un homme couleur havane qui voit un homme couleur ébène pour la première fois, aura moins peur de le revoir le lendemain, et ainsi de suite, jusquà ce quils se rendent compte que le critère de leur couleur de peau ne fait pas office de référence, mais dune simple préférence et dun acquis de la nature, quils ont poussé à son apogée en alimentant leur culture propre, à partir de cet acquis (comme le fait que les Dieux en Afrique, sont majoritairement représentés sous des traits Négroïdes). Lhomme ébène appartient à une communauté culturelle différente donc, de celle de lhomme havane dun point de vu national. Puis, lorsque nous nous penchons sur leurs individualités ethniques respectives, nous tombons sur des différences bien plus distinctives, les points communs culturels résidant seulement pour une grande partie sur léchelle nationale, sil y avait à comparer. Et lorsque nous nous penchons toujours un peu plus, nous tombons sur des différences culturelles encore plus distinctes léguées dun héritage appartenant à lindividualité familiale, les poins communs culturels résidant seulement pour une grande partie sur léchelle ethnique etc... Cest un travail de loupe. Mais la question finale quon peut se poser cest la suivante. Si dun point de vu national, ces individualités sont parvenues à coexister et communier en une même culture (à travers un combat, inquisitions diverses, aliénations que certains ont dû subir sous forme de concession pour arriver à cette fédération, à cette organisation à plus grande échelle, misant essentiellement cette communion grâce à leurs points communs), comment se fait-il que ce soit plus compliqué entre Africains et Européens ? A ça il y a énormément de réponses justifiables et justifiées, nonobstant je ne vais pas les ré-énumérer ici pour ne pas causer de tort à certains qui le prendraient comme un complexe. Je me focaliserai essentiellement sur la réalité cognitive et environnementale qui à résulté de leurs deux environnements distincts. Tout comme lenvironnement Africain est à lopposé de lenvironnement Européen, à leurs prémices, les réalités culturelles quils ont développé en sappuyant sur ce facteur, étaient forcément, aussi à lopposé. Cest à force de rencontres entre les peuples, que lon est parvenu à, en réalité, élever nos visions et à moduler nos cultures pour mieux saccepter entre nous. Et de toute évidence, le monde fonctionne comme ça, nous avons raison, largement raison de le préciser. Léchange culturel est bon pour tout le monde, mais attention, pour quil y ai échange culturel, il faut quand même veiller à entretenir ses visions culturelles respectives (Si elles sont bonnes, bénéfiques et nont pas pour but de nuire à lintégrité dautrui). Il faut toujours entretenir la base de quelque chose pour assurer la qualité de ses connexions. Hors aujourdhui, il y a un projet politique pervers qui vise à opposer systématiquement les cultures entre elles, en les instrumentalisant les unes contre les autres. Il y a un projet politique qui vise à détruire les cultures propres à chaque communauté afin de leur enlever tout repère identitaire, (tout ce que jai expliqué ci-dessus). Pour détruire ces cultures, ce projet politique agira comme tel et sollicitera la confrontation conflictuelle dans lexaltation, plutôt que lassimilation dans léchange, la compréhension, la pédagogie et laliénation saine et équitable. Il faut ajouter à ça par conséquent, toutes les formes dinstrumentalisations racialistes propres à ce processus de division. Aujourdhui, jaspire à faire parti de la communauté nationale, et de ce fait, den assimiler la culture, sans pour autant y manquer de discernement. Mais je ne renierai en aucun cas cette communauté culturelle qui mest propre, qui fait mon identité, qui fait partie de mon arbre généalogique historico-culturel. Je suis et je reste un Français, Afro-descendant, jappartiens à la communauté de la Diaspora Africaine, et fière dêtre tout cela en même temps. Car oui, jai un horizon culturel et un héritage plus élargi, cest donc pour moi une force.
Posted on: Sat, 09 Nov 2013 15:16:01 +0000

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