Jennifer Graig, PhD, 17 avril 2012 Le vieux proverbe, « - TopicsExpress



          

Jennifer Graig, PhD, 17 avril 2012 Le vieux proverbe, « l’histoire se répète » ne peut pas être mieux illustré que par la pratique des vaccinations ; pratique qui s’est généralisée au XIXe siècle et se perpétue encore aujourd’hui. Pas mal de livres sur les vaccinations datant du XIXe siècle soulèvent des questions qui sont étonnamment similaires à celles qui se posent aujourd’hui. Mais comme nous n’avons pas pu tirer les leçons présentées par ces anciens auteurs dont la plupart étaient médecins, nous sommes en train de répéter les mêmes erreurs avec des conséquences désastreuses pour la santé des populations. Le but de cet article est de faire réfléchir aux paroles de célèbres médecins au sujet des vaccinations. Nous allons examiner quatre grandes questions qui ont été soulevées au dix-neuvième siècle et nous ferons la comparaison avec ce qui se passe aujourd’hui. En tout premier lieu, nous nous pencherons sur le refus d’accepter des données sur la vaccination. En deuxième lieu, nous parlerons du débat scientifique sur la vaccination. En troisième lieu, nous évoquerons les vaccinations de masse et leurs conséquences. En quatrième lieu, nous analyserons la situation des vaccinations obligatoires. 1. Refus d’accepter des données Edward Jenner, apothicaire anglais, croyait la rumeur qui voulait que les filles de ferme qui attrapaient le « cowpox » (variole de la vache), une maladie bénigne, étaient protégées de la variole. Il décida de tester cette rumeur en injectant sous la peau du pus de vache atteinte du cowpox pour induire la maladie (variole de la vache). Si la personne vaccinée attrapait le cowpox (variole de la vache), il se proposait de tenter de tester la vaccination contre la variole. Malgré la réputation qui fut faite à Jenner, le présentant comme étant le premier à tenter l’inoculation de la vaccine, tous les chroniqueurs s’accordent pour citer Benjamin Jesty, Plett et Jensen comme expérimentateurs ayant connu du succès en matière de vaccination (avec le cowpox) plusieurs années avant que Jenner fasse sa première injection.[1]. Il n’est pas impossible que ces noms n’aient pas été repris par l’histoire parce que cette vaccination ne protégeait pas de la variole. La rumeur selon laquelle le cowpox protégeait de la variole aurait pu faire l’objet d’une simple enquête. Il aurait suffi d’enregistrer le nombre de personnes qui, ayant fait la variole, avaient reçu la vaccine. Quoi qu’il en soit, beaucoup de personnes savaient que cette théorie était fausse. Le Dr Walter Hadwen, MD, JP, LRCP, MRCS, LSA devait déclarer publiquement le 25 janvier 1896 : « Quand il (Jenner) fut mis au courant de la légende concernant la vaccine, il s’empressa d’en parler au cours de réunions conviviales de médecins. Mais à peine avait-il ouvert la bouche que l’on se moquait de lui. Ces médecins auraient pu lui mettre sous le nez des centaines de cas ou la variole avait bel et bien fait suite à l’inoculation du cowpox. [2] Même les partisans de Jenner reconnaissaient la fausseté de la rumeur. Le deuxième rapport de la Société Royale Jennérienne de 1806 reconnaît : « Le Comité avoue avoir vu quelques cas de variole chez des personnes auxquelles on avait injecté le cowpox de manière habituelle. » [3] Néanmoins, en dépit de la fausse prémisse, l’expérimentation s’est poursuivie. La première expérience de Jenner sur le petit James Phipps, 8 ans, eut lieu le 14 mai 1796. Jenner a ensuite répété la procédure sur plusieurs autres enfants. Convaincu du succès de ses expériences, il s’enhardit à promettre au crédule George III que son vaccin aurait « l’effet singulièrement bénéfique de protéger à vie et de mettre à l’abri de l’infection de la variole toute personne ainsi inoculée. » [4] Le roi fit connaître au Parlement son souhait de voir attribuer une récompense à Jenner. Ce dernier reçut un demi-million de dollars des deniers publics. A partir de cette époque, apparut une armée de vaccinateurs rémunérés qui s’appliquèrent à vacciner avec zèle. Les cas de variole après vaccinations commencèrent à se produire de manière alarmante. Winterburn en cite de nombreux exemples. « L’Hôpital des Varioleux de Londres est considéré comme exemplatif de ce qui se passait à l’époque : le nombre de cas de variole ne cessèrent d’augmenter ; ils passèrent de 5% au début du siècle à 44% en 1845, 64% en 1855, 78% en 1865, 90% en 1875, et à 96% en 1885. » [5] Non seulement les cas de variole augmentèrent, mais aussi les décès par variole. Le rapport du Dr William Farr, expert en statistiques du Registre Général de Londres, déclarait : « C’est après que la vaccination contre la variole fut introduite, que la maladie (variole) a atteint son point culminant. De 1850 à 1869, le taux moyen de mortalité pour 100.000 habitants était de 2,04 ; alors qu’après que la vaccination fut rendue obligatoire, le taux de mortalité s’est élevé jusqu’à 10,24. En 1872, le taux de mortalité était encore de 8,33 alors que les efforts les plus louables avaient été déployés pour étendre la vaccination grâce à des textes législatifs. » [6] En dépit de ces chiffres, comme de ceux d’autres régions, les pro-vaccins ont continué à prétendre que la vaccination protégeait de la variole et ils le prétendent encore aujourd’hui. Après une épidémie désastreuse de variole en 1872, une Commission royale d’enquête sur la vaccination fut nommée en 1889 pour se pencher sur toute la question. Il fallut sept ans et 136 réunions pour que ladite Commission publie cinq rapports principaux. Tous ces écrits pesaient 14 livres. En dépit de toutes ces preuves de poids, la Commission échoua à faire la moindre brèche dans leur conviction qu’en dépit de tout, la vaccination protégeait bien de la variole. [7]
Posted on: Thu, 18 Jul 2013 00:17:15 +0000

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