Jour 12 / Día 12 Oaxaca – Salina Cruz 301 km Après les vérifications de rigueur nous partons d’Oaxaca, situe à 1500 m d’altitude par des petits chemins qui doivent nous conduire à la mer. On veut voir le Pacifique qui se trouve juste à 300 km mais il faut plusieurs heures de route pour s’y rendre. Oaxaca est une ville de grandes richesses culturelles et d’emblée la ville vous accueille dans l’une des langues des 15 tribus autochtones qui habitent encore dans la région. Il faut comme d’habitude zigzaguer parmi les nombreux livreurs de pastèques, oranges, mangues et autres denrées pour trouver le chemin vers la mer. Il est aussi nécessaire de faire des pirouettes car des nids de poule ou des dos d’âne mettent à rude épreuve les pneus, la direction du véhicule et les nerfs du chauffeur. Après avoir sorti de la ville le chemin est très beau avec des falaises, des précipices et une minuscule carpette d’asphalte qui virevolte pour descendre des montagnes. Nous avons demandé à Mme Garmin de nous montrer le chemin vers l’avant et elle ne fournit plus de retourner la carte pour que le chemin soit de même. Il faut presque le pied marin pour la suivre, la pauvre. La route a été taillée sur la falaise en pierre et de gros morceaux déboulent avec les pluies ce qui ajoute aux multiples attentions du chauffeur car des pierres se retrouvent sur la chaussée. Comme si cela ne suffisait pas, il faut ajouter d’autres obstacles de tout acabit: des piétons, des chiens, des petites motos taxi à 3 roues, des ânes, des vaches, Bingo! La route est juste assez large pour que 2 voitures se croissent sans se toucher. Les accotements sont inexistants et en plus, des réparations la rendent à 1 seule voie par endroits. Côte accompagnateur le précipice est peu rassurant mais la vue spectaculaire. Nous arrêtons pour le dîner à un restaurant de Mitla, nom qui signifie lieu de repos. Selon les croyances autochtones les âmes des morts retournent toujours à Mitla pour se reposer car l’endroit est très joli. Comme depuis notre arrivée au Mexique la cuisine locale est délicieuse mais un tout petit peu trop relevé à notre goût. En effet ils raffolent de toutes sortes de piments, jalapeños, chilis et autres piquants aux noms imaginatifs. Le tout accompagne de tortillas, une crêpe de maïs qui constitue la base de leur alimentation. Même ce qui n’est pas piquant pour leur goût semble nous provoquer des brûlures juste à y penser. Finalement on nous apporte tous les assaisonnements traditionnels dans un autre récipient que l’on mélange à des doses homéopathiques au repas. En pleine montagne il y a de nombreuses plantations de maguey, cet agave bleu qui s’utilise a l’élaboration du Mezcal. La Tequila et le Mezcal sont 2 sortes de spiritueux mexicains issus de 2 types d’agaves différents, de moyens d’élaboration distincts et de 2 régions différentes. A mesure que l’on descend des montagnes on remarque que les précipitations sont plus abondantes ce qui fait une végétation plus dense. Plusieurs plantations de mangues font les délices des nombreux oiseaux qui comme nous, se régalent des fruits sucrés. Finalement lors de notre arrivée on aperçoit la mer. Quelques jours avant on avait appris qu’une distillerie avait souillé le bord de mer. Un port de containers occupe la plus grande partie du front de mer et une prison et une garnison militaire sont situés dans ce qui aurait pu être le boulevard maritime. A l’origine on devait passer 2 nuits de repos au bord de la mer mais l’urbanisation peu favorable au repos en a décidé autrement. Nous passons une seule nuit de repos bienveillante après cette dure journée de descente des montagnes. Bonne nuit Salina Cruz. ES: Día 12 - Oaxaca Salina Cruz 301 kilómetros Después de los controles de rutina partimos de Oaxaca, situado a 1500 metros de altitud por pequeños caminos que nos han de conducir al mar , queremos ver el Pacífico, que está a solo a 300 km, pero todavía faltan varias horas en ruta para llegar allí. Oaxaca es una ciudad de gran riqueza cultural y de inmediato la ciudad le da la bienvenida en una de las lenguas de las 15 tribus indígenas que aún viven en la zona. Nos abrimos paso zigzagueando entre muchos repartidores de sandías, naranjas, mangos y otros productos para encontrar el camino hacia el ma. También es necesario hacer piruetas entre los baches lomos de burro que ponen a prueba las gomas, la dirección del vehículo y los nervios del conductor. Una vez fuera de la ciudad el camino es muy bonito, con acantilados, barrancos y una pequeña alfombra de asfalto que rodea las montañas serpenteando constantemente. Le pedimos a la Sra. Garmin que nos muestre el camino a seguir hacia adelante y la pobre no da abasto de girar el mapa constantemente para satisfacernos. Casi nos marea a fuerza de rotarlo. El camino fue tallado en el acantilado y trozos de piedra caen con las lluvias lo que le agrega trabajo a la atención del conductor. Como si eso no fuera suficiente, hay que añadir otros obstáculos de todo tipo: peatones, perros, pequeños taxis moto de 3 ruedas, burros, vacas, Bingo! El camino es lo suficientemente amplia para que dos vehículos se puedan cruzar sin tocarse. Las banquinas son inexistentes y además como hay reparaciones la ruta es de un solo carril en algunos lugares. Del lado del precipicio el panorama es espectacular. Nos detuvimos a cenar en un restaurante en un pueblo llamado Mitla que significa lugar de descanso. De acuerdo con las creencias aborígenes las almas de los muertos siempre vuelven a Mitla para descansar porque el lugar es muy agradable. Desde que llegamos a México la cocina tradicional es deliciosa, pero un poco demasiado picante para nosotros. De hecho, les encanta todo tipo de pimientos, jalapeños, chile y otros ajíes con nombres imaginativos. Todo acompañado con las tortillas de maíz que son la base de su dieta. Nos quema los labios de solo pensar en los condimentos que utilizan . Finalmente nos traen todos los condimentos tradicionales en otro recipiente que mezclamos en dosis homeopáticas con las comidas. En las montañas hay muchas plantaciones de maguey, el agave azul se utiliza en la elaboración de mezcal. Tequila y Mezcal son dos tipos de licores mexicanos de dos variedades de agave, que se elaboran de forma distinta y se cultivan en dos regiones diferentes. A medida que se desciende de las montañas que vemos que las mayores precipitaciones que hace una vegetación más densa. Varias plantaciones de mango son el deleite de los numerosos pájaros y también de nosotros que saboreamos la dulzura de esas frutas. Finalmente, cuando llegamos, vemos el mar a pocos días antes supimos que una destilería había manchado la orilla del mar un puerto de contenedores ocupa la parte más grande de la playa y una prisión y una guarnición militar se encuentra en lo que podría haber sido el boulevard marítimo. Originalmente teníamos que pasar dos noches de descanso en el mar, pero la urbanización desfavorable al descansando decidio lo contrario. Pasamos una noche de descanso después de la difícil jornada de descenso de las montañas. Buenas noches Salina Cruz.
Posted on: Wed, 10 Jul 2013 12:26:40 +0000
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