Jour 50 – día 50, Playa el Conchón – Nazca = 414 km Le - TopicsExpress



          

Jour 50 – día 50, Playa el Conchón – Nazca = 414 km Le chemin au Sud Panama se rend presque en Colombie et pendant 100 km il n’existe aucune route. Les moyens techniques pour la faire existent, la volonté non. Il y a plusieurs explications à cette interruption de la route Panaméricaine qui fait que tout le trafic pour traverser ces 100 km doit se faire par bateau, pour continuer après par un autre moyen. Évidemment les puissantes compagnies de transport maritime ne se plaignent pas de cette manne. Les gouvernements qui tirent leur profit de ce marché captif ne semblent pas s’émouvoir du désagrément causé aux éventuels voyageurs, ou au transport de marchandises car les droits de passage au canal c’est leur vache à lait. Les écologistes parlent de préservation de l’environnement naturel (comme si les routes partout dans le monde étaient de graves menaces). Pour ceux qui font la culture d’espèces interdites, leur jardin est à l’abri des regards. Dans un environnement aussi isolé, les lois sont de vagues références faites certainement pour quelqu’un d’autre. Les autorités n’ont aucun intérêt d’assurer la sécurité d’éventuels visiteurs. Vous prendrez l’explication qui vous conviendra mais une chose est sure il a fallu envoyer le véhicule par bateau. Les descendants du pirate Morgan ont englouti 29 jours, 4000 USD et toute notre patience pour nous le remettre. Ce qui devait être une formalité fut finalement un obstacle majeur du périple. Pouvez-vous imaginer notre joie d’avoir retrouvé notre monture! Ce qui est important est qu’avec votre aide et vos encouragements nous avons survécu à des employés incompétents et sans empathie de l’entreprise de logistique de Panamá, aux fonctionnaires véreux et au cauchemar de cette étape. Le valeureux a été libéré de l’emprise de ses ravisseurs et nous continuons notre route. Par contre, faites attention car la trappe est encore là à attendre leur prochaine proie. Playa el Conchon se fait belle pour les futurs vacanciers. Des travaux majeurs sont en cours pour enjoliver encore cette plage au Sud de Lima. Le matin il manquait juste un peu d’air dans un pneu pour continuer la route. Le décor en bordure du Pacifique se fait de plus en plus désertique et les dunes et montagnes de la pré cordillère des Andes font leur entrée en scène. Des efforts sont faits pour tenter des plantations dans le désert avec des résultats mitigés. Avec des systèmes d’irrigation on voit apparaître des cultures d’asperges, d’artichauts et des cactus pour la production d’un pigment extrait des cochenilles. Des hameaux s’établissent au milieu de nulle part avec la promesse incertaine d’un avenir meilleur. Sans eau, sans chemins et sans services, d’innombrables cabines de paille (hachones) s’éparpillent dans le désert à perte de vue. Certains annoncent les noms et le type d’organisation, et souvent la seule peinture montre les couleurs du candidat du coin aux dernières élections. Aussitôt qu’il y a une vallée avec un peu d’eau l’agriculture est verdoyante et on produit des légumes, des agrumes, ou des olives. Le Pacifique nous accompagne un bon moment avec ses vagues immenses. On s’éloigne de l’océan pour rentrer dans le désert immense et très changeant. En réalité les dunes changent de place au gré du vent et il faut protéger et nettoyer les routes des tempêtes de sable. Nous traversons des oasis dont celui d’Ica. Il y a 38 ans, Charles faisait ses recherches de thèse à cet endroit. De nombreux souvenirs ne coïncident plus avec la réalité car en plus de l’évolution normale de l’endroit il y a eu un tremblement de terre il y a quelques années et tout a été reconstruit. Les uniques points de repère de l’ancienne époque sont quelques immenses dunes à l’entrée de la ville que le jeune étudiant de jadis avait déjà escaladée. Il y a maintenant plus de plantations de vignes pour l’élaboration du vin et du spiritueux national: le Pisco. Plus loin, on arrive aux fameuses lignes de Nazca, visibles par avion. Il s’agit d’immenses dessins faits dans le désert et dont les origines sont incertains. Plus au Sud c’est la ville de Nazca qui nous accueille. Bonne nuit Nazca. Día 50, Playa el Conchón - Nazca = 414 kilometros En dirección Sur, no existe ninguna rute entre Panamá y Colombia durante casi 100 kilómetros. Existen medios técnicos para construirla pero falta voluntad. Hay varias explicaciones para esta interrupción de la Carretera Panamericana que hace que todo el tráfico para cruzar esos 100 km haya que hacerlo en barco. Las poderosas compañías navieras no se quejan de esta situación. Los gobiernos que obtienen jugosos beneficios de este mercado cautivo no parecen inquietarse por los inconvenientes causados al transporte de mercaderías o al turismo. Los ecologistas hablan de preservar el medio ambiente natural (como si las carreteras de todo el mundo fueran graves amenazas). Para los que hacen que el cultivo de especies prohibidas, el jardín está escondido de miradas indiscretas. En ese entorno aislado, las leyes son vagas referencias que sin duda están hechas para otros. Las autoridades no tienen interés en garantizar la seguridad de incomodos visitantes potenciales. Tome usted la explicación que más le convenga, pero una cosa es segura: tuvimos que enviar el vehículo en barco. Los descendientes del pirata Morgan nos tomaron 29 días, 4.000 dólares y toda nuestra paciencia para hacer ese trecho. Lo que tenía que ser una formalidad, finalmente fue un obstáculo inmenso en nuestro camino. Imagínese la alegría que teníamos de haber recuperado nuestra montura! Lo importante es que con su ayuda y estímulo pudimos sobrevivir a empleados incompetentes y sin empatía de la compañía de logística de Panamá, a los funcionarios corruptos y la pesadilla de esta etapa. El valeroso fue liberado de las garras de sus captores, y continuamos nuestro viaje. Sin embargo, tenga cuidado porque la trampera y sus malhechores, siguen ahí esperando a su próxima presa. Playa el Conchón se está haciendo bella para sus futuros clientes. Actualmente se están haciendo trabajos importantes para embellecer aún más esta playa al Sur de Lima. Esta mañana sólo faltaba un poco de aire en una goma para poder continuar el camino. El paisaje a lo largo del Pacífico es cada vez más desierto y las dunas y montañas de la pre cordillera de los Andes aparecen poco a poco. Se están haciendo esfuerzos para forestar el desierto, con resultados poco convincentes aún. Con los sistemas de riego están surgiendo cosechas de espárragos, alcauciles y tunas (para producción de tintura de cochinillas). Aparecen aldeas en medio de la nada con la promesa incierta de un futuro mejor. En estos poblados no hay agua, no hay carreteras ni servicios. Cientos de chozas de paja (hachones) se encuentran dispersos en el desierto hasta el infinito. Algunos anuncian los nombres y el tipo de organización, y generalmente la única pintura que han recibido es la de los colores políticos de algún candidato de las últimas elecciones. Ni bien hay un valle con un poco de agua se ve inmediatamente el progreso que acompaña a la producción agrícola de cereales, cítricos, aceitunas o espárragos. El Pacífico nos acompaña un buen rato con sus enormes olas. Al alejarnos del mar entramos en el inmenso desierto muy cambiante. En realidad, las dunas cambian de lugar con el viento y hay que proteger y limpiar las carreteras de las tormentas de arena. Cruzamos algunos oasis entre ellos el de Ica. Hace 38 años, Charles hizo su tesis de maestría en esta zona. Muchos recuerdos no coinciden con la realidad, porque además de la evolución normal del lugar se produjo un terremoto hace unos años y todo ha sido reconstruido. Los únicos puntos de referencia de los viejos tiempos eran las grandes dunas en la entrada de la ciudad que el joven estudiante había escalado en sus mocedades. Ahora hay más plantaciones de vides para la elaboración de vino y del espirituoso nacional: El Pisco. Más lejos, llegamos a las famosas líneas de Nazca, visibles desde el aire. Se trata de dibujos gigantes en el desierto y cuyos orígenes son inciertos. Al sur está la ciudad de Nazca, que nos da la bienvenida. Buenas noches Nazca.
Posted on: Wed, 04 Sep 2013 04:21:20 +0000

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