Journée nationale de la presse La presse aux multiples défis - TopicsExpress



          

Journée nationale de la presse La presse aux multiples défis et missions Par Hamdi M. Aujourd’hui mardi 22 octobre 2013 et pour la première fois, la corporation journalistique célèbre la Journée nationale de la presse, décrétée par le président de la République,Abdelaziz Bouteflika, le 3 mai 2013. La presse algérienne moderne est née dans la douleur, dans les mêmes conditions difficiles que le pays a connues durant le grand tournant de son histoire, la glorieuse guerre de libération nationale. Avec le regard d´aujourd’hui et à l´heure de l´information par satellite en temps réel, certes le mot presse signifie beaucoup. Entre la liberté d’informer et le droit d’être informé, de nombreux titres de la presse, qu’elle soit nationale ou régionale, de statut public ou privé, arabophone ou francophone, paraissent à travers tout le territoire national. Tous ces titres traitent l’information nationale ou de proximité pour être près de leur lectorat et pour consacrer la liberté d’expression, estiment leurs responsables. Ces quotidiens qui informent, analysent, critiquent et misent sur l’information nationale permettent aux citoyens d’être au fait, autant que faire se peut, des moindres pulsations de l’Algérie dans toute son immensité et, à une échelle plus réduite, de leur ville, leur quartier, leur environnement en général, et de tout ce qui a trait à leur vie quotidienne, estiment ces responsables, contactés la veille de la célébration de la Journée nationale de la presse. Affirmant que la liberté d’expression contribue à l’émancipation de la personne humaine par la libération de la parole et que la liberté d’information croise une autre exigence citoyenne, celle du droit d’être informé, le directeur de publication de L’Echo d’Algérie met en exergue et en évidence l’apport de l’information nationale et celle de proximité dans la mission d’informer. La quasi-totalité des responsables des quotidiens nationaux que nous avons pu approcher, qu’ils soient édités en langue arabe ou en langue française, considèrent que l’avenir de la presse, qu’elle soit publique ou privée, est dans l’information tel qu’elle s’est produite en y retranchant ou rajoutant absolument rien sinon on verse dans la désinformation et l’inexactitude. Ces mêmes responsables d’informations générales du pays soutiennent que l’évolution technologique et la multiplication des réseaux d’information, notamment via les réseaux sociaux, ont favorisé l’émergence de l’information à la fois nationale et celle de proximité, devenue, selon nos interlocuteurs un véritable levier de performance pour les quotidiens qui veulent percer dans le champ médiatique. De nos jours, nombreux sont les titres qui disposent d’une armada de journalistes et de correspondants à travers presque toutes les wilayas du pays, mobilisée pour rapporter et analyser l’information en temps réel . Ainsi l’Algérie profonde, est sondée dans plusieurs pages sous les rubriques Société et Economie et dans deux pages appelées Régions comme c’est le cas pour notre quotidien, L’Echo d’Algérie. Un avis partagé par tous ceux qui estiment que la liberté d’expression constitue l’un des fondements de la dignité humaine. C’est grâce à la dextérité de tout un groupe de journalistes expérimentés rapportant l’information tel qu’elle s’est produite qui a permis à notre journal de se frayer un chemin dans le paysage médiatique même s’il ne nous échappe pas que nous avons encore beaucoup à apprendre, selon Mounir Benkaci, directeur de publication de L’Echo d’Algérie, un quotidien de statut privé édité en langue française et qui n’a pas encore bouclé sa première année d’existence. L’Echo d’Algérie a su capter, selon son directeur de publication, l’attention du lectorat à travers la publication de l’information qui laisse s’exprimer les différentes régions de tout le pays. De son côté, le directeur général Tewfiq Meraou, affirme que son quotidien se fait progressivement connaître à travers la mise en exergue, dans son contenu, de l’information grâce aux activités de tout un réseau de correspondants qui gravitent tout autour pour le traitement de l’information. Epousant l’idée que des médias libres, pluralistes et indépendants sont indispensables pour l’exercice de la liberté d’expression et que l’apport de la formation est indispensable dans l’évolution de la presse, Abdelhamid Bouacida, éminente plume, auteur de plusieurs ouvrages et chroniqueur au sein même de notre quotidien, affirme que les rédactions francophones font face au problème de la rareté des journalistes qui s’expriment convenablement dans la langue de Molière. Il présente ainsi le niveau de formation journalistique amoindri comme un souci partagé par les différents titres de presse à l’échelle mondiale et soutient que la formation en continu du staff journalistique demeure le meilleur allié des quotidiens en quête de professionnalisme et d’objectivité. S’exprimant sur la liberté d’expression en Algérie, ces responsables s’accordent à dire que des pas importants ont été franchis en la matière comparativement à d’autres pays arabes. Toutefois, ils mettent en exergue les sacrifices et l’obstination des journalistes pour l’acquisition de cette marge de liberté d’expression et soutiennent tous que la liberté d’expression est un exercice au quotidien qu’il faut préserver et faire progresser à travers la crédibilité, l’objectivité et le professionnalisme. Un triptyque absolument nécessaire, estime Benali Belkacem, un historien retraité. J’achète chaque matin mon journal en espérant pouvoir mieux comprendre les faits qui font l’actualité politique, sociale, culturelle et sportive dans ma région, et c’est pourquoi l’objectivité et la qualité d’analyse de journalistes chevronnés, non prébendés par qui que ce soit, me paraît vitale, a ajouté cet historien de plus de 70 ans qui ne cache pas non plus qu’il ouvre son journal sur la page nécrologique parce que dans une grande ville comme Alger, il n’y a que cette rubrique qui nous fait savoir que tel ou tel autre citoyen nous a quittés. Conscient du côté quelque peu incongru de son affirmation, Benali s’empresse d’ajouter : Ne riez pas, car c’est aussi cela l’information.
Posted on: Tue, 22 Oct 2013 11:32:35 +0000

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