Juste pour mon fan club: ma maman et Corinne Merci a mes mon près lecteur Dominique et ma super correctrice: Cest une lettre a une femme fatal. Chère mademoiselle, Il m’a fallu du temps pour me décider à vous écrire. Il y a quelques années, nous nous sommes rencontrés. Une histoire de début daprès-midi. Je pense même que vous m’avez un peu dragué, sous vos faux airs de sainte-nitouche (j’imagine que vous nierez). Mais on ne prend pas autant de temps à séduire quelqu’un, au point que cette personne soit prête à tomber dans vos bras, si ce n’était pas un plan de séduction ! Quoi qu’il en soit, ne me dites pas que ce jour-là vous n’aviez pas une idée derrière la tête ? Vous n’avez peut-être aucune idée de quel jour je parle, mais moi je m’en souviens comme si c’était hier ! Une belle journée de fin avril avec un soleil radieux. Nous avons flirté… Oh, pas comme les jeunes l’entendent (on s’est pas roulé des pelles), non, juste des regards qui veulent tout dire. Le temps d’une valse, une valse rapide on a tourné, tourné, tourné à men faire perdre la tête. Ne niez pas : je sais que vous vouliez me faire tomber dans vos filets. Ce que je ne comprends pas cest pourquoi mavoir lâché? Peut-être vous êtes-vous dit : « C’est un homme marié avec des enfants ! Ca ne se fait pas! » Mais j’ai quand même entendu dire qu’être une briseuse de ménage ne vous a jamais empêché de dormir ! D’ailleurs quand vous aviez entrepris la même étreinte avec mon père, lui, vous ne l’avez pas lâché ! Vous navez rien contre les hommes mariés, même les femmes et les enfants ne vous dérangent pas, paraît-il! Peut-être que je ne vous plaisais pas tant que ça… A moins que ce soit votre boss qui vous ait dit de me lâcher ? Que je lui serais peut-être encore utile ? Quoi quil en soit, cest ma famille qui vous remercie, il paraît quelle me préfère à ses côtés. Même comme ça! Enfin, je ne vais pas prendre plus de votre temps, cette lettre laissera peut-être quelque sursis à vos prochaines proies, car je sais que vous êtes fort occupée. Mais sachez que j’étais prêt à faire le grand pas, à tomber dans vos bras pour une danse éternelle ! Ou plutôt à faire le grand saut auprès du paternel… Comme vous avez passé votre tour, et que je sais que vous reviendrez (sans avoir oublié de faire tomber d’autres êtres qui me sont chers), je vous demanderai quand même de suivre l’ordre de la vie et surtout de m’éviter moi, ma famille et mes amis pendant de longues années. On a déjà beaucoup donné ! P.S : Notre 1er rendez-vous m’a laissé des blessures qui ne guériront jamais totalement… La prochaine fois, essayez de pas me rater ! Re P.S : Votre amie la maladie rôde à l’entour de quelques-uns de mes amis et même si je sais qu’elle prépare parfois votre venue, je vous demanderai qu’elle prenne ses cliques et ses claques et qu’elle nous foute la paix. Madame la Vie est déjà bien assez compliquée sans que l’on doive supporter tous ses amis : Maladie, Crise, Conflit, Problème. Je compte bien m’en remettre à votre Boss, qui, je le sais, est juste et bon pour celui qui décide de le suivre et de se confier en lui. Et parce que je sais que vous revoir est un passage obligé pour pouvoir enfin Vivre, je vous salue et vous demande, le jour où vous reviendrez, d’éviter tout préliminaire. Un p’tit tour et puis s’en va. Gregory
Posted on: Thu, 07 Nov 2013 17:09:56 +0000
Trending Topics
Recently Viewed Topics
© 2015