J’ai tout de même envie de donner mon point de vue. Ce qui me saute aux yeux dans tous les propos que j’ai pu lire récemment sur Facebook, c’est que personne ne propose une solution réelle pour que ce genre de drame ne se reproduise plus. Tout ce que j’ai pu lire, c’est des solutions DAFALGAN. (Tuer celui qui tue, enfermer à vie celui qui tue, couper les couilles à celui qui tue, faire manger du pain et de l’eau à celui qui tue, etc…). Alors que la véritable question qu’il faut se poser c’est : « Quoi faire pour que personne n’ait envie de tuer ? ». Pour qu’une personne soit récidiviste, il faut qu’elle ait déjà tué une fois, c’est donc cette première fois qu’il faut absolument et urgemment éviter. On peut enfermer, tuer, castrer toutes les personnes qui ont déjà tué une fois, ça n’empêchera pas que d’autres commencent. On évitera certes la récidive, mais ne serait-il pas préférable d’éviter la première fois (ce qui éviterait également, du même coup, la récidive). Einstein a dit : « On ne peut pas résoudre un problème avec le même type de pensée que celle qui l’a créé. » Tuer quelqu’un qui a tué, ce n’est donc pas résoudre le problème, mais se mettre au même niveau de pensée que celui qui l’a créé (« Œil pour œil et le monde entier deviendra aveugle »). A mon avis, il est urgent d’attaquer le problème à la base. C’est-à-dire, agir à la source. Personne ne nait mauvais. Ce n’est pas écrit dans le sang d’un nouveau-né d’à peine quelques heures qu’il deviendra un meurtrier sanguinaire. C’est tout ce qu’il vivra dans sa vie qui influencera son comportement jusqu’à le contraindre à tuer. C’est pourquoi j’ose dire (et là, je sais que je risque de ne pas me faire beaucoup d’ami) que tant qu’il y aura des personnes (et j’insiste sur le terme de personne) qui commettront de tels actes, ont peut affirmer que notre société est mauvaise. Aujourd’hui on préfère dire que c’est les individus qui sont mauvais, car il est plus facile de mettre à l’écart quelques personnes ou de les tuer, plutôt que de changer complétement notre façon de vivre ensemble. Le jour où chacun aura une éducation et instruction similaire (sans privilège pour les enfants dont les parents ont plus d’argent), où les inégalités sociales et les privilèges n’existeront plus, et où nous vivrons dans une société qui nous dit que l’important c’est de vivre avec et pour l’autre plutôt que contre l’autre, ce jour-là, les premier meurtres deviendront quasi inexistant. L’important c’est de vivre ensemble et de faire en sorte que nos différences soient complémentaires. Ce n’est que comme ça qu’on changera vraiment les choses. Mais le voulons-nous seulement… Pour Adeline et Marie, ainsi que pour toutes/tous les autres ça serait bien qu’on commence entreprendre ce changement.
Posted on: Sun, 15 Sep 2013 19:18:55 +0000
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