J’aurais eu un prénom merveilleux. J’aimais beaucoup ma mère - TopicsExpress



          

J’aurais eu un prénom merveilleux. J’aimais beaucoup ma mère car elle était encore très jeune et très belle de figure. Je me sentais très a l’aise et en sécurité dans ses entrailles .Elle aurait pu m’envoyer a l’école pour m’instruire comme les autres enfants des mon âge. Je rêvais devenir médecin, ingénieur, professeur, évangéliste, pasteur, un grand homme d’Etat et que sais-je encore ? Mais hélas ! J’aimais beaucoup ma mère et j’aspirais un jour lui apporter un bouquet de fleurs a la fête des mères. Je respirais avec joie dans son sein en attendant le jour de mon accouchement. De grands projets formaient dans mon petit cœur : Ah ! Quand je sortirais du ventre de ma mère, je vais appendre a marcher, j’irai a l’école. Pendant les vacances, ensemble avec papa et maman, nous visiterons la compagne, la plage, irons sur les montagnes. Bien d’autres loisirs étaient inscrits sur mon cœur. Mais, j’avais a peine quelques mois quant a ma grande surprise, j’entendis maman se plaindre de ma présence. Elle était si triste que j’avais envie de lui parler. J’avais déjà une bouche, mes premières artères apparaissaient et mon corps se formait très rapidement. Mon cœur battait déjà. Qui pourrait mettre en doute que j’étais déjà un être vivant. Je ne savais pas pourquoi maman se faisait de soucis. Mes bras et mes jambes commençaient à croitre. Je m’étendais et je m’étirais. Mes mains poussaient de petits doigts. Ah ! Que c’est beau ! Bientôt je pourrai saisir des objets grâce a eu, me disais-je ! Tous mes organes se sont petit a petit mis en place. Je pouvais sentir la douleur. Mes yeux étaient déjà formes depuis longtemps même si mes paupières étaient encore fermes. Mais bientôt je pourrais tout voir, le monde si beau, si grand et par dessus toute ma chère maman qui m’accueillera joyeuse, me disais-je. Je me sentais tellement protège dans le sein de ma mère et j’étais heureux. Mais les propos de maman m’ont trouble. Je l’ai entendu parler à quelqu’un. Je ne savais qui c’était. Mais il portait une blouse blanche et je compris que c’étais un homme de la sante. Ma mère s’entretenait avec lui disant : « Monsieur, je ne suis pas tres fière de cette grossesse. Je suis tres jeune pour avoir un enfant. Tu voudras m’aider à m’en débarrasser ? » Je me sentis en danger de mort. Je la suppliai les larmes aux yeux. Je lui dis : Chère maman, je n’ai pas demande a venir au monde, c’est toi qui l’a voulu. Maman, sache que je t’aime. Je répétais cela fort et a plusieurs reprises : maman laisse-moi vivre, c’est Dieu qui m’a place dans ton sein. Je te supplie, ne me tue pas. Mes lamentations semblaient tomber dans les oilles d’une sourde. Maman pris un produit qui me suffoqua. J’essayai de me défendre. Je luttai dans le ventre de ma mère allant d’un cote a un autre. Je criais au secours. L’agent de sante et ma maman redoublèrent d’effort contre moi, une faible créature sans défense. Je criai au secours pendant longtemps. Comme un agneau sans défense devant un loup, je fus mis en pièces. Le produit me déchiqueta en plusieurs morceaux. Morceau par morceau, je fus délogé du sein de ma mère un vingt et un juin et ma dépouille mortelle eut comme sépulcre un WC. Je fus assassine par ma propre mère. Puis cette dernière s’est crue libérée. Mais c’était sans compter avec la marque indélébile que je laissai sur sa conscience, ce sentiment de culpabilité qui la troublera toute sa vie. Plus jamais ne trouvera sa joie quand même elle se maire plus tard. Le souvenir affreux de mon avortement la poursuivra même dans ses rêves. Avant de mourir je fis cette prière a Jésus : Jésus mon Sauveur, je remets mon esprit entre tes mains. J’ai été froidement assassine par ma propre mère. Je m’en vais à toi. J’attends ma mère au jour du dernier jugement. Merci Jésus. J’aurai eu vingt cinq ans aujourd’hui si maman ne m’avait pas tue.
Posted on: Wed, 04 Sep 2013 01:35:21 +0000

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