KOULIKORO (KOLOKANI) : Des sites touristiques à - TopicsExpress



          

KOULIKORO (KOLOKANI) : Des sites touristiques à découvrir Koulikoro, 2e région administrative du Mali, regorge d’importants sites touristiques qui restent méconnus du grand public. Pourtant si les efforts sont faits de la part des structures de promotion du tourisme, les sites peuvent attirer des visiteurs. Zoom sur les lieux touristiques de la région. A Mpéla, 20 km au Nord-Ouest de Kolokani, il y a une chaîne de plateaux dont les sommets sont parsemés de puits très nombreux, parfaitement cylindriques, avec des marches-pieds dans la paroi. On affirme que ce sont les princes de l’Empire de Ghana venaient autrefois en cet endroit pour y chercher de l’or ou du fer. A Gouméné, nom loin de Kolokani, on trouve deux petites collines artificielles qui représentent les tombes d’un ancien chef du Bélédougou, Gouméné-Guirka, et sa favorite. Le lieu rappelle le combat sanglant que les Bambaras de Ségou ont livré au chef Gouméné-Guirka qui fut tué avec sa favorite. Sur les corps, on avait amassé tant de pierres que l’on serait arrivé à faire deux collines de cailloux. Dans une plaine à côté, il y a de nombreux mamelons qui représentent les tombeaux des plus braves soldats. La Mosquée de Gouakoulou, de forme pyramidale, est un vestige du passage d’un marabout de Djenné, d’origine arma (Touré), dans cette région animiste. Elle est l’objet d’une vénération de la part des populations environnantes et des descendants Touré. Le crépissage a lieu tous les 7 ans dans des réjouissances. Cependant, seuls les Touré crépissent le monument qui semble renfermer les effets et le corps de leur ancêtre. Mercoya est un village situé à 15 km de Didiéni, on peut y voir au centre d’une case, un pilier de bois, objet d’une grande vénération, sur lequel se serait appuyé El hadj Omar Tall. La Tombe de Diossé Traoré, plus connu sous le nom de Koumi-Diossé, est un héros du Bélédougou, qui s’est illustré contre les envahisseurs. Lors de la bataille de Kodialan (février 1915), à 6 km de Nossombougou, les 3 fils de Diossé qui étaient à la tête des phalanges de l’armée trouvèrent la mort. Koumi résista longtemps aux assauts des conquérants. Lorsque la défaite fut évidente, Diossé et ses chefs militaires se donnèrent la mort dans un vestibule le 15 avril 1915, en mettant le feu aux poudrières. A Difara, près de Kolokani, au sud-est, on trouve une caverne, abri de milliers d’abeilles sacrées qui, d’après la croyance populaire, seraient les mères de toutes les abeilles du Bélédougou. « Chaque fois qu’on prévoit une catastrophe, chaque fois qu’on souhaite la pluie abondante et les récoltes bonnes, chaque fois qu’on veut voir les ruches remplies de miel, les notables font des offrandes à des abeilles. Il existe une région très giboyeuse autour du lac d’Ouegna », dit-on. Que dire de N’céréké Kolon (puits des diables) ! Ces puits existent sur toutes les hauteurs qui entourent la ville de Dioïla. Certains sont carrés et d’autres circulaires. Au fond de ces puits, on observe des systèmes de galeries orientées dans le sens ouest-est. La date, même approximative du creusement de ces puits, n’est pas connue. Les vallées du Baoulé et Bafing sont très pittoresques. Kangaba, capitale du Mandé, est célèbre par son « blon » : « Kamablon » et « Kaabablon ». Le Kamablon est une case traditionnelle dont le contenu demeure totalement mystérieux. La réfection de son toit tous les 7 ans, est l’occasion d’une cérémonie particulière qui n’est ouverte qu’aux seuls Kéita de pure souche. « L’intervention d’un bâtard entraînerait l’échec des opérations ». Le rite est célébré par des griots Diabaté de Kéla (à 6 km au sud de Kangaba), seuls dépositaires de l’épopée Manding. Les deux plus purs, une griotte et un griot qui n’avaient jamais connu que la couche de leur conjoint respectif, s’approchent de la case sacrée et, par la seule force de formules magiques, font soulever la toiture qui vient ensuite se poser sur les parois internes du sanctuaire avant la pose du toit. Le public regarde de loin, se joignant aux incantations, mais sans jamais pénétrer sur l’aire interdite. Au moment opportun, le toit de paille soulevé par la magie du verbe quitte le sol et s’emboîte au-dessus des murs. Dans le Manding, à Kurukan-Fuga, à l’entrée nord du village, existe une clairière au milieu des hautes herbes et des manguiers où depuis 7 siècles plus rien n’a poussé. C’est sur cette place qu’en 1235 tous les rois et chefs guerriers Mandenka scellèrent un pacte par lequel ils fédéraient leurs royaumes pour former l’Empire du Mali, placés sous l’autorité de Sounjata, élu par les Mansa. Cette place servit aussi de cadre au serment d’amitié qui devait unir en 1882 l’Almamy Samory Touré à Mainamba Kéita, chef des familles Kéita de Kangaba. Grottes de Kourounkorokallé (à 37 km de Bamako sur la route de Siby). Dans ces grottes d’un grand intérêt archéologique ont été découverts de nombreux objets mésolithiques et néolithiques. Amadou Sidibé (Les Echos)
Posted on: Mon, 29 Jul 2013 17:04:54 +0000

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