Kadji Touré dite Yaye : « Violée, tuée et jetée dans la - TopicsExpress



          

Kadji Touré dite Yaye : « Violée, tuée et jetée dans la mer… » Consternation, colère, sentiment d’insécurité, frustration, impuissance...chez les Touré et leurs voisins du quartier Kouva, dans la périphérie de Nouakchott, l’atmosphère est lourde. Kadji Touré dite Yaye, âgée de six ans, a disparu dimanche 27 octobre vers 10 heures. Elle a été retrouvée sans vie le même jour au bord de la plage. Yaye a été violée et assassinée. Elle a été enterrée le jour de son décès. Lundi 28 octobre chez les Touré a Kouva, il a été difficile de trouver quelqu’un pour témoigner. Finalement Mamoudou Wane, son oncle maternel, a pris son courage à deux mains. Témoignage. Hier vers 10 heures, Yaye était la comme d’habitude. Quand elle sort de la maison, c’est juste pour aller à la boutique à coté. Sa maman était absente. C’est à son lieu de travail, elle est enseignante, qu’elle a reçu un coup de téléphone d’une de ses cousines qui lui a dit que Yaye, depuis une quinzaine de minutes, est introuvable. La maman est aussitôt revenue à la maison. Avec la famille, les voisins, elle a cherché en vain sa fille. Ils sont allés alors dans différents commissariats pour signaler la disparition de Yaye. Vers 14 heures, un commissaire a appelé à la maison. Il dit à la famille que le corps d’une fillette a été retrouvé à la plage vers l’hôtel Ahmedi. La maman et le père sont immédiatement allés sur les lieux. Ils y ont trouvé une fillette couverte par un drap vert. La mère se met en retrait. Le père tire la couverture et identifie sa fille de six ans sans vie. » Selon la famille, l’autopsie a révélé un viol avant la mort de la fillette. L’enquête continue au niveau de la brigade des mineurs de Nouakchott. Mamoudou Wane, oncle maternel, comme l’ensemble de ses voisins et parents ne comprend pas. « Imaginez une gamine de six ans violée, tuée et jetée dans la mer…Nous sommes dans quel pays » s’interroge l’oncle. « Nous ne sommes pas en sécurité » Mamoudou Wane poursuit par le sentiment qui anime tout le quartier de Kouva « Nous ne somme pas en sécurité, une gentille fillette sans problème, souriante…personnellement, je suis complètement abattu. Depuis vingt ans, je suis avec le père de Yaye. Je ne l’ai jamais vu pleuré. Mais depuis hier, il ne cesse de verser des larmes ? Ça fait mal au cœur, elle n’a que six ans, six ans, on est dans quel pays… » Khalilou Diagana
Posted on: Tue, 29 Oct 2013 16:59:52 +0000

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