LA BELLE EST LA BETE 2013 Elle à trente ans de moins que lui. Leurs chemins, se sont croisés. Le hasard s’en est-il mêlé ? Ils ont fait connaissance, ont sympathisés, se sont appréciés, se sont rapprochés. Et puis leur amitié c’est transformée en tendre sentiments. Qui des deux, c’est noyé dans le regard de l’autre peu importe. Ils se sont avoués leur amour. Leurs cœurs se sont ouverts et mêlés, leurs âmes se sont rejointes et unies, leurs pensées se sont accordées et liées, même leurs rêves se sont confondus et emmêlés. Leurs mains se sont jointes, leurs doigts se sont entrelacés, leurs lèvres se sont effleurées et rivées, leurs corps se sont englués et soudés l’un a l’autre. Elle était femme il était homme, ils n’avaient plus d’âges. L’amour, les a pris sous son aile et les à transportés hors du temps. Puis la réalité les a rattrapée, doivent-ils vivre cet amour en cachette et à la sauvette, alors qu’ils ne sont pas dans l’illégalité ? Ils ont envies de le crier à la face du monde cet amour, que d’autres veulent proscrire et interdire au nom de la morale. Mais qu’elle morale ; la leur. Ont-ils oubliés, qu’ils se sont aimés et que cette histoire auraient pu leur arrivée. Quels crimes ont-ils commis ces troubadours de l’amour, quels délits ont-ils perpétrés ? Leurs seule forfaiture est de s’aimer, non pas à la folie, non pas passionnément, non pas aveuglément. Mais profondément. Alors que même des lois ont été votées pour que tout le monde puisse vivre son amour au grand jour. Eux devront peut-être se cacher comme des assassins, se dérober comme des malfaiteurs. Parce qu’on veut codifier leur amour, planifier leurs sentiments, programmer leurs émotions. Alors, que ce sont, les plus belles options que la vie nous donnent et ne sont ni à vendre ni à acheter. Ont veux les enchaîner sur la place public au pilori de la honte. Ont veux les salir et les avilir comme des bêtes de foire. Mais ils leurs restent les mots. Alors ils s’écrivent en trempant leurs plumes amour dans l’encre de leurs cœurs bonheur et de leurs larmes tristesses. Ils s’écrivent des mots que personne ne pourra enchaîner, que personne ne mettra jamais en cage. Ils s’écrivent des poèmes fleurs, des poèmes joies. Ils se font des linceuls de mots douceur et de mots tendresse, ils s’enveloppent de mots caresses pour en faire un voile d’amour. Ils s’envoient des nuages de je t’aime. Ils s’aiment en vers et en prose. Ils s’aiment en mots et en phrases. Ils s’aiment en rêves et en songes. Ils sont loin l’un de l’autre. C’est leurs cœurs, leurs âmes, leurs pensées et leurs rêves qui s’envolent, l’un vers l’autre en espérant que leurs corps se rejoindront bientôt, peut-être demain, en pensant qu’ils ne croiseront jamais la route de cet horrible et terrible mot qui s’appel jamais. Elle n’est pas princesse. Mais elle mériterait de l’être, par la beauté et la bonté qui émane de la profondeur de son cœur et de son âme. Il n’est ni prince, ni charmant. Mais les baisers qui lui donne ont le goût et la saveur de l’amour. Elle lui a écrit cette phrase merveilleuse : « Je prierai le ciel pour que cet amour dure à jamais », alors lui qui ne croit en rien, à senti venir la pluie dedans ses yeux, qui coulent en cascade sur ses joues comme des perles d’amour, pour lui dire, je t’aime. Cette histoire et une histoire d’aujourd’hui, qui à sûrement eu lieu hier et qui aura lieu demain encore. En espérant que la force de l’amour triomphera de toutes ces turpitudes. Cette histoire est une histoire vraie. La morale voudrait qu’elle finisse bien. Qui sait le conte de la belle est la bête, n’était peut-être pas une chimère, ni une légende après tout. GUY BOUVOT
Posted on: Mon, 16 Sep 2013 07:31:25 +0000
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