LA BETE DU GEVAUDAN Animal ou être surnaturel ? Cet - TopicsExpress



          

LA BETE DU GEVAUDAN Animal ou être surnaturel ? Cet épisode historique fit couler beaucoup d’encre. Essayons d’en retracer les principaux épisodes : Au nord de la Lozère, aux confins de l’Aubrac et de la Margeride, sous le règne de Louis XV, au cours des années 1765 à 1768 se déroulèrent des faits d’une telle ampleur, que ceux-ci furent connus de toute l’Europe. Une centaine de personnes tuées par un animal ou un être surnaturel. Les historiens se sont penchés sur cette question, sur cette énigme et pensent avoir découvert une vérité : le tueur en série serait vraisemblablement un gros chien doté d’une intelligence supérieure, dressé, éduqué pour accomplir ces tueries. Pour mettre fin à ce carnage, les troupes royales, « les fameux dragons », furent mobilisées pendant plusieurs semaines. Ils écumèrent le secteur mais ne rencontrèrent à aucun moment le fugitif. Leurs recherches furent vaines, ces militaires furent rappelés pour d’autres missions plus adaptées à leurs attributions. Au cours d’une partie de chasse, un habitant tua un loup de forte corpulence qui s’était jeté sur lui. Les attaques cessèrent pendant plusieurs mois, on conclut un peu vite que la bête du Gévaudan était passée de vie à trépas. D’autres drames se déroulèrent sur un secteur voisin. L’autorité royale prit alors l’initiative de nommer le porte-arquebuse François Antoine à la tête d’une dizaine de gardes chasse pour mettre fin aux agissements de ce prédateur. Le sieur Antoine prit le temps de réunir un grand nombre d’informations sur le mode opératoire et sur les territoires traversés par ce féroce attaquant. Un mois plus tard, une grosse bête ressemblant à un loup fut localisée mais plus au nord des lieux habituels de battues. Rapidement elle fut cernée et criblée de balles par François Antoine et ses aides. La bête fut identifiée comme un loup au pelage gris possédant une forte mâchoire dont le poids fut estimé à 70 kilos. Mais l’histoire ne s’arrêta pas là. Quelques mois plus tard, plusieurs personnes furent dévorées dans des conditions très proches des précédentes. Jean Chastel, un chasseur émérite en compagnie de ses fils partit à la recherche de cet animal. Il réussit à le débusquer et à le tuer. Une fois encore, il s’agissait bien d’un loup à rayures noires et grises, d’un poids moindre que les autres loups. Mais l’affaire n’en resta pas là, des accidents meurtriers recommencèrent dans le Velay et soudainement à la fin de l’année 1768, tout s’arrêta. Les conclusions de l’enquête menée à la fin du XVIIIème siècle firent ressortir qu’aucun des loups tués ne pouvait être la bête de Gévaudan. Seul un canidé dressé par un familier des lieux pouvait être à l’origine de ce massacre. L’animal aurait certainement trouvé la mort au début de l’année 1769 des suites de maladie. Les motivations du dresseur restent totalement inconnues à ce jour. Voulait-il créer un traumatisme régional à la suite d’une humiliation ? Marc Pariente - extrait du livret de mes écrits -
Posted on: Fri, 28 Jun 2013 16:35:07 +0000

Trending Topics



Recently Viewed Topics




© 2015