LA FRANCE EMPRUNTE SUR LE MARCHE DES OBLIGATIONS A DES TAUX TRES - TopicsExpress



          

LA FRANCE EMPRUNTE SUR LE MARCHE DES OBLIGATIONS A DES TAUX TRES BAS. Et pourtant.... "Depuis le début de la crise financière mondiale, le gouvernement français bénéficie de bonnes conditions de financement grâce à de faibles rendements obligataires. Et pourtant, outre la détérioration de sa solvabilité, la France a vu son potentiel de croissance dégringoler ces vingt dernières années. Cela s’explique largement par la forte érosion de sa base industrielle, qui ne représente maintenant plus que 12,8% de son économie, contre 24,1% en 1980. Les banques françaises sont trop grandes, trop endettées (fonds propres insuffisants par rapport à la base de capital) et, dans un contexte marqué par la surévaluation de l’immobilier résidentiel, de plus en plus exposées au marché immobilier et à ses créances douteuses en augmentation et sont également fortement exposées aux actifs étrangers. Avec une base d’actifs totaux de 8500 milliards d’euros, les «institutions financières monétaires» en France représentent 4,2 fois le produit intérieur brut (PIB), contre 0,9 aux Etats-Unis ; quant à l’exposition des banques françaises à l’étranger, elle équivaut à 102% du PIB, contre 21% outre-Atlantique, rendant le système bancaire du pays vulnérable à une faible reprise mondiale. La récente hausse des prêts non productifs en Italie et en Espagne, par exemple, illustre bien le danger, les banques françaises étant exposées à hauteur de 56 milliards de dollars aux banques de ces deux pays. Du fait du soutien offert par la Banque centrale européenne (BCE), les investisseurs ont écarté de leur esprit les risques de défaillance et de hausse des rendements. Toutefois, avec 56% des emprunts d’Etat français en mains étrangères, tout effritement de la confiance pourrait déclencher des ventes massives sur le marché obligataire de l’Hexagone. Si, dans cette hypothèse, la BCE parvient à plafonner les rendements, il est néanmoins difficilement envisageable qu’ils restent à leur bas niveau actuel de 2,3%." Extraits, Stéphanie kretz Lombard Odier/ AGEFI SUISSE Mercredi, 14.08.2013
Posted on: Fri, 16 Aug 2013 01:08:34 +0000

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