LA HARPE ENCHANTEE. Je me suis levé avant l’aube. L’aurore - TopicsExpress



          

LA HARPE ENCHANTEE. Je me suis levé avant l’aube. L’aurore pointait le bout de son nez, le soleil étirait ses rayons de derrière la colline sa couette de verdure . Des nébuleuses de brumes se tordaient et se déchiraient, annonciatrices d’une belle journée. Les pétales des fleurs, scintillaient comme du cristal et les papillons virevoltaient comme des flammes irisées. Mon panier à la main, je me dirigeait vers la grande forêt en quête de champignons. Les chênes, les ormes ,les hêtres et les frênes, semblaient me souhaiter la bienvenue. Sous leurs jupons de feuilles, aux pieds de leurs fûts impressionnants. S’étalaient des tapis de mousses marbrés de lierres et garnis d’aspérules odorantes, qui mêlaient leur senteurs aux effluves forestières, qui montaient du sous-bois et vous enivraient de bonheur. Les pics martelaient les troncs, le loriot lançait ses trilles si particulières, la fauvette les accompagnaient de son chant harmonieux. Les écureuils exécutaient leurs acrobaties aériennes de branches en branches. Les lapins sortaient de leurs terriers et gambadaient à la recherche de pousses tendres d’ou perlait des gouttes de rosée. Soudain sur ce parterre velouté et doux, j’aperçu une multitude de champignons, des girolles blondes d’ou émanaient un suave parfum de mirabelles. Des russules de toutes les couleurs aux lames fragiles et blanches. Des coulemelles aux chapeaux parsemés de taches sanguines. Et puis plus loin des cèpes énormes avec leurs pieds ventrus et leurs chapeaux de velours. Me baissant pour les ramasser. Quelle ne fut pas ma surprise de voir des portes s’ouvrir de ses maisons champignons et d’en voir sortir des elfes vert et des lutins rouge gracieux et charmants. Ils s’empoignèrent par la main et dans une farandole joyeuse me firent signe de les suivre, jusqu’à une clairière inondée de lumière. Une araignée finissait de tisser sa toile entre deux jeunes bouleaux, qui émettait des sons cristallins et purs, chaque fois que ses pattes velues effleurait un des fils. Puis elle c’est installée au centre de se voile de dentelle. Surgissant de derrière les fourrés, une jeune femme gracile d’une grande beauté. Coiffée d’une casquette à grelots, une serpette d’or à la ceinture et parée de bijoux vermeils. C’est approchée de cette toile, et de ses doigts fins et agiles, pinçant ces fils comme les cordes d’une harpe magique elle commença à jouer. Une musique merveilleuse et fantastique en chantant d’une voix à la pureté et à la sonorité fabuleuse. Une brise douce et légère emporta et répercuta ces airs enchanteurs à travers la voûte sylvestre comme une écharpe envoûtante. L’émotion me submergea et la pluie me vient aux yeux. Elle c’est arrêtée de jouer, puis elle est venue vers moi. J’étais subjugué, par la joliesse de son visage et la profondeur de son regard, que je n’ai pas pu décrocher un mot. Elle m’a dit, je suis Fainette la princesse et la muse de la forêt l’amie, des fées des enchanteurs des lutins et des elfes. J’ai senti, que tes intentions n’étaient pas néfastes envers mon royaume et les êtres qui le peuple. Elle m’a parler en ces termes, toi tu ne sais peut-être pas jouer de la musique ni chanter. Mais tu peux dire à tes semblables, que si vous respecter mon domaine et ces créatures. Alors les portes de mon royaume vous seront toujours ouvertes. Dans le cas contraire un jour mon courroux à votre endroit sera terrible. Puis elle c’est évaporée avec ses elfes et ses lutins, dans un tourbillon étincelant. Je suis resté là les bras ballants en me demandant si c’était le fruit de mon imagination ou la réalité. Quand je reviendrai dans cette forêt. Et lorsque que je verrai une araignée tissée sa toile. J’entendrai peut-être le son féerique d’une harpe enchantée. GUY BOUVOT
Posted on: Sat, 20 Jul 2013 15:59:28 +0000

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