LA JOURNÉE POLITIQUE. Le prince de Hohenlohe. Le prince de - TopicsExpress



          

LA JOURNÉE POLITIQUE. Le prince de Hohenlohe. Le prince de Hohenlohe, ambassadeur dAllemagne à Paris, est parti hier soir pour Munich. Son congé est de quatre à six semaines, et lambassadeur sera de retour à son poste au moment des élections. Cétait donc une visite de congé que le prince rendait à M. Thiers. * * * Le Général Le Flô Le général Le Flô, ambassadeur de France à Saint-Pétersbourg, est attendu à Paris, où il vient en congé au commencement de la semaine prochaine. * * * Benjamin Franklin. M. Washburne ayant trouvé dans le recueil de nos archives la lettre suivante, à obtenu de M. le duc de Decazes lautorisation de la faire photographier pour lenvoyer à son gouvernement : Paris, le 23 décembre 1776. Monsieur le ministre, Nous avons lhonneur dinformer Vôtre Excellence que nous avons été désignés et munis de pleins pouvoirs par le Congrès des États-Unis dAmérique pour proposer et négocier un traité damitié et de commerce entre la France et lesdits États. Le juste et généreux traitement que leurs navires marchands ont reçu, par leur libre admission dans le sports de ce royaume, et dautres témoignages dégards, ont induit le Congrès à faire cette offre à la France en premier lieu. Nous sollicitons une audience de Vôtre Excellence, afin dêtre à même de lui présenter nos lettres de créances, et nous nous flattons de croire que les propositions que nous avons mission de faire sont de nature à ne pas être jugées inacceptables. Avec le plus grand respect, nous avons lhonneur dêtre, De Vôtre Excellence, les plus obéissants serviteurs. Benjamin Franklin, Sillas Dean, Artgur Lee. Le traité damitié existe encore, mais nous navons pas de traité de commerce, ce qui a coûté fort cher aux deux nations. * * * Poursuites contre Gambetta. Hier, dimanche, aucun fait nouveau nest venu se joindre à ce que lon sait déjà au sujet des poursuites, et les journaux sont muets sauf lEstafette, qui publie la petite note suivante : Il parait que M. Gambetta sest décidé à plaider lui-même son affaire au point de vue politique. M. Allou interviendra dans la partie juridique du débat. Quant à M. Grévy la nouvelle annoncée il y a quelques jours, quil sétait chargé de défendre lorateur des gauches, était prématuré. * * * Le voyage du maréchal. Nous avons de meilleures nouvelles de la souscription ouverte à Angoulême pour la réception du maréchal. Nous lavions laissé à 7,000 francs; elle a atteint aujourdhui 8,410 francs. Ce nest pas encore beaucoup au prix ou sont les nouvelles chandelles romaines ; mais enfin ces quatorze cents francs prouvent quavec du temps ont pourra arriver à quelque chose de passable. -- Les souscripteurs ont eu dailleurs une excellente idée : voyant que les souscriptions ne montaient pas beaucoup, ils ont imaginé de remplacer les feux dartifices par des cantates ! Oui, vous lisez bien, des cantates. Celle de Bordeaux sera faite par M. Jaime fils !!! Voici ce quon lit à ce sujet dans la Province : Nous apprenons que, pendant le séjour du maréchal à Bordeaux, une représentation de gala sera donnée au Grand-Théâtre, et que la société Sainte-Cécile chantera une cantate en lhonneur du chef de l’État. Les paroles de la cantate sont de M. Jaime fils, un de nos auteurs dramatiques les plus distingués, qui a fait les livrets de la Timbale dargent, du Petit Faust, etc. La France ajoute : La Province noublie quune chose : cest de nous dire si la musique sera de M. Hervé, de M. Vasseur ou de M. Charles Lecoq. On pourrait craindre que les organisateurs de la fête se soient trompés, M. Jaime fils se fait payer cher. Mlle Déjazet pourrait laffirmer si elle était encore de ce monde. Quand cet auteur dramatique des plus distingués alimentait,--on ne peut pas dire alimentait,--quand il fournissait son théâtre, elle ne pouvait pas y suffire. En voila un monsieur qui méritait bien de finir dans la peau dun cantateur officiel. -- Voici le programme que donnent les officieux du voyage à Tours : Le maréchal arrivera à Tours le jeudi, 13 septembre, à dix heures et demie du matin, A midi, il recevra les autorités, et le reste de la journée sera consacré à des visites à l’hospice général, à la cathédrale et à la colonie de Mettray. Il y aura, à cette occasion, une grande revue des troupes de la garnison. Le 14, M. le maréchal, désireux de connaître la situation de lagriculture dans ce département, se rendra chez un des premiers agriculteurs de la région, M. F. Duval, où une grande fête lui sera offerte. Il repartira de Tours par le train de deux heures pour regagner Paris. Un grand nombre de maires du département viendront saluer le maréchal dès son arrivée à Tours. Comme on le voit, tout est réglé d’avance, même lenthousiasme des maires qui viendront en grand nombre. * * *
Posted on: Thu, 24 Oct 2013 11:00:02 +0000

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