LA QUESTION DE LA PEINE DE MORT Puis restent et c’est évident, - TopicsExpress



          

LA QUESTION DE LA PEINE DE MORT Puis restent et c’est évident, des questions extrêmement sensibles qui font débat comme la question de la peine de mort qui est explicitement formulée dans le Caran. Jamais vous ne pourrez entendre de la part d’un musulman qu’elle n’existe pas dans les Textes, mais face à la littéralité du verset, nous ne pouvons faire à l’économie de la convocation du contexte, surtout lorsqu’il s’agit de la vie qui est sacrée aux yeux de Dieu et des musulmans. Certes, la peine de mort existe en Islam mais elle requiert des conditions sociales, politiques, économiques, culturels, qui font qu’elle se cantonne à des règles extrêmement strictes en matière d’application. Si nous prenoms des exemples où la peine de mort existe ou est pratiquée comme les USA, le Nigeria, ou en Arabie Saoudite, je peux dire qu’en tant que musulman, cette peine de mort est totalement et strictement réprouvée par l’Islam car son application est injuste et qu’elle ne se fonde pas du tout sur des principes et sur une situation appropriée. Qu’aucun ne pense que, l’argument en faveur de la peine de mort repose sur l’affirmation selon laquelle les exécutions répondent à des besoins importants de la société qui ne pourraient être satisfaits autrement. Que les exécutions aient lieu en public ou loin des regards, à l’intérieure des prisons, l’argument invoqué et que la peine de mort est nécessaire au bien de la société, au moins à titre de mesure provisoire. Cet argument comporte deux failles. D’une part il ne peut en aucun ca justifier la violation des droits fondamentaux de l’Homme. Il est impossible de justifier la torture en prétendant qu’elle peut se révéler utile dans certaines situations. Le droit international stipule que les châtiments cruels, inhumains ou dégradants sont interdits en toutes circonstances, même dans les situations les plus critiques. D’autre part, malgré des siècles d’application de la peine de mort et de nombreuses études scientifiques sur le rapport entre ce châtiment et le taux de criminalité, aucun élément probant ne permet de dire qu’il soit seul apte à protéger la société contre le crime ou à répondre aux exigences de la justice. Il a plutôt, à bien des égards, un effet contraire. Les gouvernements peuvent commettre d’acte plus grave que celui d’ôter la vie. Lorsqu’un Etat exécute des individus en prétendant que ces exécutions sont nécessaires et salutaires, il doit disposer des preuves ne laissant aucune place au doute, et non pas d’éléments purement spéculatifs.
Posted on: Fri, 15 Nov 2013 10:52:56 +0000

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