LA SITUATION FINANCIÈRE DU MUY : ÉCHEC OU INTOX ? La bonne - TopicsExpress



          

LA SITUATION FINANCIÈRE DU MUY : ÉCHEC OU INTOX ? La bonne maîtrise des finances communales est un exercice difficile - Une gestion trop « économe » se traduit par un ralentissement dans l’offre d’équipements et de services et les administrés vont se plaindre d’immobilisme ; - Une approche trop « dépensière » générera une augmentation de la dette qui aura automatiquement un impact en matière de fiscalité locale et la population dira que le maire a « la folie des grandeurs ». Pour compliquer le tout, l’équipe qui débute un mandat hérite de dépenses résultant de choix antérieurs et il est assez rare de voir une municipalité annuler les investissements dont elle n’est pas à l’origine. En arrivant à la Mairie en 2008, l’équipe de Mme BOYER a hérité d’une situation financière saine, voire confortable. Le nombre d’années d’autofinancement nécessaire au remboursement de la dette était de 4,2 ans en 2008 ; la charge de l’annuité de la dette par rapport aux recettes réelles de fonctionnement était de 11%. Mais la municipalité BOYER hérite : - de 2 équipements publics à financer : maison des associations et maison de la jeunesse ; - d’un patrimoine immobilier communal en mauvais état ; - de l’absence de décision sur le choix d’une nouvelle station d’épuration (STEP). Ce dernier point va peser très lourd. Constatant les carences de la STEP, le Préfet bloque les permis de construire en 2009, obligeant la municipalité actuelle à trouver une solution dans l’urgence. Cette solution passe par le choix d’un procédé d’épuration plus onéreux (à membrane), à la construction comme à l’entretien. L’absence de choix en temps opportun génère des dépenses supplémentaires le jour venu … Il était donc absolument impossible de conserver les ratios budgétaires de 2008, le « rattrapage en investissements » étant une condition du développement ultérieur de la Commune. En fin de mandat, le bilan financier n’est pas bon : 1/ LES DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT ONT EXPLOSE TOUT AU LONG DU MANDAT : 2007 : 5 157 583 euros 2013 : 8 716 403 euros + 69% en 6 ans Dans le même temps, les recettes de fonctionnement n’augmentaient que de 26%, alors que la municipalité actuelle a augmenté la fiscalité locale à 2 reprises (en 2008 et en 2010). 2/ L’ENDETTEMENT DE LA COMMUNE ATTEINT UN NIVEAU PREOCCUPANT : Total des Emprunts contractés 2007 : 8 727 037 euros 2013 : 20 678 983 euros (dont plus de 5 Millions d’Euros pour la STEP) Le montant de la dette du Muy par habitant passe de 777 euros à 970 euros en 2012 (données Trésorerie,) alors que la moyenne pour les communes de même importance est de 872 euros. Le nombre d’années d’autofinancement nécessaire au remboursement de la dette passe de : 4,2 ans en 2008 à 9,7 ans en 2012, soit le maximum supportable. Bien entendu, on peut trouver des villes beaucoup plus endettées (Ramatuelle, Roquebrune sur argens), mais il ne faut pas oublier que notre Commune ne génère pas une fiscalité importante (revenu moyen modeste, plan d’occupation des sols obsolète donc peu de nouvelles constructions). Or le niveau de la dette doit être apprécié par rapport aux recettes de fonctionnement. On ne peut pas vivre indéfiniment au-dessus de ses moyens. Pourtant, si nous sommes élus, nous nous refusons à augmenter encore la fiscalité qui restera bloquée pendant le mandat 2014 – 2020. Comment ? - par une gestion plus rigoureuse du quotidien (budget de fonctionnement) ; il faudra notamment revoir le budget alloué aux festivités dont on peut poser la question du retour sur investissement ; - par la mise en vente du patrimoine immobilier, hors installations nécessaires au fonctionnement de la commune : la Mairie n’a pas vocation à être un bailleur ou un syndic d’immeubles, surtout quand ils sont vétustes ; - par une plus grande implication de la CAD dans les investissements d’infrastructures. Pourquoi la Mairie finance-t-elle la construction d’équipements communautaires (la médiathèque sous la municipalité précédente, le conservatoire de musique et l’Office de tourisme au Moulin de la Tour avec la municipalité actuelle) ? Partout ailleurs, c’est la CAD qui finance ces installations. - par une planification rationnelle des travaux d’assainissement et de voirie qui se font aujourd’hui au jour le jour, en fonction de la pression des riverains et de l’humeur du maire. Or le ponctuel génère des surcoûts, sans parler des chantiers que l’on rouvre à peine terminés. - par une plus grande transparence au niveau de l’attribution des marchés publics, la concurrence s’accompagnant toujours de la réduction des coûts. - par l’arrêt des investissements au profit des bâtiments communaux. L’essentiel a été fait, la modernisation du bâtiment annexe (urbanisme et services techniques) est une dépense somptuaire beaucoup trop lourde (500 000€) . Il faut réfléchir à la construction d’une nouvelle Mairie (à l’horizon 2030) et arrêter de retaper l’ancien : c’est un gouffre sans fin. - par la priorité accordée au Plan Local d’Urbanisme (PLU) qui génèrera des recettes nouvelles en ouvrant plus d’espaces à l’urbanisation.
Posted on: Mon, 24 Jun 2013 15:52:35 +0000

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