LA TRANSMISSION SYNAPTIQUE: Anatomie fonctionnelle de la - TopicsExpress



          

LA TRANSMISSION SYNAPTIQUE: Anatomie fonctionnelle de la synapse: Une synapse est formée dun élément présynaptique et dun élément postsynaptique séparés par un espace de lordre de 10 à 50 nm appelé espace synaptique ou fente synaptique. lélément présynaptique est un élargissement de laxone dun neurone présynaptique appelé bouton terminal ou bouton synaptique. ce bouton contient un grand nombre de petites vésicules appelées vésicules synaptiques qui contiennent une substance chimique appelée médiateur chimique ou neurotransmetteur dessiné à être libéré dans lespace synaptique pour agir sur la membrane postsynaptique, en effet, cette membrane porte des structures moléculaires appelées sites récepteurs tel que lassociation entre le médiateur et son site récepteur induit louverture sous stimulation chimique de canaux qui sont, alors, dits canaux chimio-dépendants qui sont localisés sur la membrane postsynaptique. Activité synaptique: sur le plan fonctionnel, larrivé dun potentiel daction au niveau dune terminaison présynaptique déclenche louverture de canaux voltage dépendants calcium qui pénètre à lintérieur du bouton. cet ion stimule la perméabilité des vésicules synaptiques qui migrent pour saccoler à la membrane présynaptique pour libérer par exocytose leur médiateur chimique dans la fente synaptique. ce médiateur se fixe sur les sites récepteurs de la membrane postsynaptique. lassociation du médiateur à son site récepteur provoque une modification locale et temporelle de perméabilité de la membrane postsynaptique par ouverture de canaux chimio-dépendants tous ces phénomènes nécessitent un temps appelé délai synaptique qui est dà peu près 1 ms. toute lactivité synaptique sarrête rapidement par inactivation du médiateur chimique qui sera hydrolysé au niveau de lespace synaptique. Ainsi, la synapse sera disponible à fonctionner de nouveau si un deuxième potentiel daction arrive au niveau de la terminaison présynaptique. La spécialisation des structures élémentaires de la synapse (vésicules dans lélément présynaptique et sites récepteurs sur lélément postsynaptique) laisse que linformation nerveuse se déplace toujours dans un seul sens : dendrites - corps cellulaire - axone. Il existe dans le système nerveux plusieurs dizaines de médiateurs chimiques différents et à chacun dentre eux correspond un type de sites récepteurs spécifique. donc, si un neurone libère un seul type de médiateur et comme il peut recevoir plusieurs boutons provenant de plusieurs neurones différents, il doit, alors avoir plusieurs types de récepteurs. En fin, on a constater que pour un même médiateur, il peut y avoir un ou plusieurs types de récepteurs postsynaptiques. Exemple : lacétylcholine exerce un effet excitateur sur la cellule musculaire et un effet inhibiteur sur la cellule cardiaque. De toutes ces observations, on comprend que la nature de leffet observé dans un élément postsynaptique suite à lactivité dune synapse ne dépend pas forcement du type de médiateur ou du type de récepteur mais de leur association. Synapse excitatrice et synapse inhibitrice : Synapse excitatrice : Dans ce cas, la combinaison du médiateur avec son site récepteur provoque louverture de canaux chimio-dépendants sodium ce qui induit un flux ionique entrant de cet ion, doù une légère diminution de la négativité interne du neurone postsynaptique. Cest une dépolarisation appelée potentiel postsynaptique excitateur noté PPSE. Dans le cas de synapses neuro-neuroniques lactivation dun seul bouton synaptique donne toujours un PPSE de faible amplitude incapable de dépolariser la cellule postsynaptique jusquau seuil. Alors que la synapse neuromusculaire fait exception. Synapse inhibitrice : La combinaison du médiateur chimique avec son site récepteur provoque louverture de canaux chimio-dépendants soit potassium qui sort de lélément postsynaptique soit chlore qui rentre dans lélément postsynaptique et dans les deux cas, il y a une diminution de la négativité interne de lélément postsynaptique pour créer une hypèr-polarisation transitoire appelée potentiel postsynaptique inhibiteur noté PPSI. Sommation spatiale et sommation temporelle : Sommation spatiale : Soit un neurone postsynaptique recevant des boutons synaptiques appartenant à une même population de neurones. Lapplication dun stimulus dintensité croissante à ce tronc nerveux va activer un nombre de plus en plus important de boutons. Il en résulte des PPSE globaux damplitude de plus en plus importante. On dit, alors, que lamplitude augmente par sommation spatiale, puisque lespace excité augmente avec le nombre de boutons activés. Si lamplitude atteint le seuil au niveau du cône axonique du neurone postsynaptique, il y aura naissance dun potentiel daction. La sommation est, également, observée selon le même principe si les synapses sont inhibitrices et lamplitude des PPSI globaux augmente jusquà une limite définit par la capacité physiologique de la fibre. Sommation temporelle : Une stimulation unique donne un PPSE. Lapplication dune deuxième stimulation à un délai inférieur à la durée dun PPSE se traduit par la sommation des deux PPSE tel que le PPSE globale obtenu est damplitude égale à la somme algébrique des deux PPSE. Si le nombre des stimulations successives appliquées dans les mêmes conditions est plus important, on obtient un PPSE globale damplitude qui peut atteindre le seuil au niveau du cône axonique du neurone postsynaptique et déclencher un potentiel daction. Le même raisonnement sapplique aux synapses inhibitrices. Intégration synaptique : Si un neurone est soumis en même temps à laction de voies excitatrices et de voies inhibitrices la somme algébrique des PPSE et des PPSI sera : Un PPSE damplitude égale ou supérieure au seuil et qui déclenche un potentiel daction Un PPSE damplitude inférieure au seuil et qui ne sera pas propageable. Un potentiel de repos si la somme est nulle. Un PPSI.
Posted on: Thu, 24 Oct 2013 22:14:29 +0000

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