LE DIRECTEUR DU JOURNAL SEL-PIMENT SOUS LES VERROUS 7 jours déjà - TopicsExpress



          

LE DIRECTEUR DU JOURNAL SEL-PIMENT SOUS LES VERROUS 7 jours déjà pour Raymond Malonga est écroué au Commissariat central Le Directeur de publication de l’hebdomadaire SEL-PIMENT a été une fois de plus écroué au commissariat central. La police lui reprocherait d’avoir publié une édition après la suspension de son journal prononcée par le Conseil Supérieur de la Liberté de Communication, CSLC. Raymond Malonga, dit « RAY’M » était d’abord capturé la semaine dernière en pleine rue après un piège tendu contre lui par les éléments de la police qui l’avaient appelé au téléphone pour une fausse insertion publicitaire. Arrêté, Raymond Malonga avait passé une nuit avant quil ne soit libéré par Monsieur Philippe MVOUO, (Président du Conseil Supérieur de la Liberté de Communication) à quelques minutes de la signature de son transfert à la maison darrêt de Brazzaville. Après, cette libération, Raymond Malonga était illico convoqué au Conseil Supérieur de la Liberté de Communication où il était entendu à propos de son article qui interpellait la police nationale. Dans cet article, le journal SEL-PIMENT avait écrit « VOICI COMMENT LA POLICE TUE LES CONGOLAIS » et il avait illustré cet article d’une photo d’un de cujus la tête cabossée qui, selon la police, n’est pas un sujet congolais. A entendre Raymond Malonga, il avait copié cet article sur le Net afin dattirer lattention des autorités congolaises sur les agissements des éléments de la police; agissements que certaines autorités ignorent, sans doute. Entendu, le Conseil Supérieur de la Liberté de Communication avait donc décidé de suspendre pendant neuf (9) mois la publication du journal SEL-PIMENT. Dans la même optique, deux autres journaux (La Voix du Peuple et Le Glaive) étaient suspendus. Seulement voilà, après sa libération, Raymond Malonga qui se disait libre de tout engagement a été une fois de plus interpellé, vendredi 22 novembre dernier, par la police. Raison : il aurait publié une édition après la suspension de son journal. Raymond va donc passé trois jours au motif que l’administration ne travaille pas le week-end. Informés, ses confrères se sont rendus lundi 25 novembre 2013 au commissariat central pour savoir si réellement Raymond Malonga y était. La surprise était qu’il était pied nu (sans sandales ni chaussures) et il trainait un pantalon sans ceinture, derrière les grilles de la prison. Sa morphologie était déjà entamée et il avait maigri, car il est d’une santé anormale. Fatigué, la première phrase sortie par de sa bouche est : « Mes frères, achetez moi un pain. J’ai faim… », ce que ses confrères ont fait. Puis, ces derniers ont commencé des négociations en appelant d’abord les autorités policières, sans suite. Puis, ils ont appelé Philippe Mvouo, président du Conseil Supérieur de la Liberté de Communication (CSLC) qui les avait invités dans son bureau, car il n’était pas au courant de l’arrestation d’un journaliste au Congo. Après s’être informé, Philippe Mvouo avait commis un de ses collaborateurs, nommé Frédéric pour résoudre ce problème. Puis, tous se sont rendus au Commissariat central où les policiers leur avaient fait savoir d’apaiser leur inquiétude, car Raymond Malonga devait être libéré après la signature de son procès-verbal qui était encore à la saisie. Les policiers avaient également convié aux parents de Malonga et à ses confrères de rentrer en toute quiétude, Raymond devait être libéré sans problème. Mais, contrairement à cette raison, Raymond est toujours en prison, Raison : la décision de sa libération émanerait du Commissaire central, le Général BOUITI. Au Congo Brazzaville on emprisonne les journalistes dans le cadre de l’exercice de leur métier, on suspend la presse indépendante, on menace ect… Au Congo Brazzaville aucun texte juridique, aucune loi ne protège les journalistes, les autorités policières et judiciaires profitent de ce vide juridique pour menacer, molester, emprisonner, suspendre et même interdire une certaine presse. Rappelons en quelques mots qu’il n’y a pas de démocratie ni de liberté collective sans liberté de la presse. Affaire à suivre.
Posted on: Thu, 28 Nov 2013 23:17:37 +0000

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