LE FPI A VITE OUBLIER Voila comment le fils de Zépé Koudou a transformé lOuest en laboratoire de guerre Le front de libération du grand ouest (FLGO) composé de 6500 miliciens et dirigé par Maho Gloféhi et Paul Mouzi, lUnion des patriotes pour la résistance du grand ouest (UPRGO), composée de 1600 miliciens et dirigé par Yahi Octave et le vieux Banao Gabriel, lalliance des patriotes Wê (AP-Wê), composé de 3500 miliciens et dirigé par Monpého Julien dit « Colombe », le mouvement ivoirien pour la libération de louest de la Côte dIvoire (MILOCI), 800 miliciens et dirigé par le pasteur Gammi. Et bien dautres mouvements anecdotiques du point de vue de leurs effectifs, dont la force anti-terroriste (FAT), composée de 350 miliciens défalqués sur le groupe dAbidjan formé dans la forêt dAdzopé. Ensuite, le GGR composé de 300 miliciens. Voilà comment Laurent Gbagbo a transformé lOuest en laboratoire de guerre, en promettant dy construire une École de guerre. Cependant, Laurent Gbagbo, nest pas le seul responsable des drames qui se produisaient à lOuest de la Côte dIvoire. Les cadres FPI de cette région, ces suiveurs assoiffés de poste ministériels et aveuglés par la folie du gain facile, ont, en grande partie, contribué à la destruction de lOuest. Conscients des actes répréhensibles derrière lesquels ils se cachaient, ces cadres ont pris la route de lexil aussitôt après la chute de Gbagbo. Dailleurs, ce nest pas par hasard que limpunité était érigée en règle dor, puisque le FPI appliquait comme prévu « la violence comme moyen de refondation ». Thème sur lequel le sage professeur Memel Fôté a fait un cour ou un exposé doctoral à la demande de MM. Blé Blé Charles, Séry Bailly et bien dautres cadres du FPI ; et qui lui a valu les invectives de Simone Ehivet Gbagbo pendant la transition militaro-civile de 2000. Au moment des travaux de la commission consultative constitutionnelle et électorale (CCCE). À cette même occasion, Simone Gbagbo a couvert Mme Kandia Camara du RDR et le sage Barthélemy Kotchy, dinvectives, en présence de son époux resté bouche cousue. Pour mémoire, en lan 2000, Charles Groguet (paix à son âme), premier chef du GPP annonçait : « Nous allons tuer les étrangers vivant en Côte dIvoire jusquà ce que leur taux baisse, en passant de 26 à 2 % ». Laurent Gbagbo lui-même affirmait plus tard : « mille morts à droite, mille morts à gauche, moi javance ». Deux catégories de citoyens sont déterminantes dans léquilibre dune société. Il sagit des intellectuels et religieux. Sils sont intégrés, la société sépanouit. Mais sils sont corrompus, la société se désagrège. Nyamien Messou, cet universitaire incontestable affirmait : « si on frappe les intérêts français, la France va reculer. Je comprends les terroristes aujourdhui». En 2004, le Président de lassemblée nationale, Mamadou Koulibaly, qui na plus davenir politique en Côte dIvoire, déclarait : « Le Vietnam ne sera rien par rapport à ce que nous allons faire en Côte dIvoire ». L e samedi 8 avril 2006, au complexe (stade) de Yopougon, Charles Blé Goudé pour sa part déclarait : « La Côte dIvoire a une seule chance de sortie, et cela passe par la réélection de Gbagbo. Si Gbagbo nest pas réélu, je formerai ma rébellion et la Côte dIvoire va brûler». Le samedi 3 juin 2006, à Yamoussoukro, lors de linvestiture de la section COJEP (Congrès des jeunes patriotes), Blé Goudé annonçait : « Les temps qui arrivent sont des temps décisifs (.) Nous conservons notre force, parce que la bataille Kirina arrive. Ce sera la plus rude des combats». Gbagbo a dépensé 1200 milliards de francs des contribuables entre 2000 et 2010 pour acheter des avions et hélicoptères de guerre, armer massivement et qualitativement les mercenaires et surtout la jeunesse ivoirienne (miliciens), à qui il devait plus tôt offrir des emplois en réalisant des entreprises. Conséquences de ce déviationnisme, au moins 13.566 morts pendant les différentes crises survenues sous la gouvernance de Laurent Gbagbo et de celle postélectorale de 2011. Jamais la terre dEburnie na autant rougeoyé de sang que sous Laurent Gbagbo. Du 26 octobre 2000 à avril 2011, on ne retiendra en effet du FPI que le désordre, les atrocités, les malheurs, la terreur, le pillage, la prévarication des biens de lÉtat, limpunité, lappauvrissement des populations, les violations graves des droits humains avec le déversement inédit des déchets toxiques à Abidjan. Le tout couronné par des comportements incivils et la mauvaise gouvernance de ce parti dont lindifférence et le mépris pour les souffrances du peuple navaient dégal que son arrogance, sa cupidité et sa volonté absurde daccaparer biens et pouvoir sans mesure et discernement.
Posted on: Sun, 03 Nov 2013 19:47:08 +0000
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