LE GROS PROBLÈME DES ENSEIGNANTS FRANÇAIS... CEST QUE BEAUCOUP - TopicsExpress



          

LE GROS PROBLÈME DES ENSEIGNANTS FRANÇAIS... CEST QUE BEAUCOUP TROP SINTÉRESSENT PLUS A LA POLITIQUE, AU SYNDICALISME ET A LEURS PRIVILÈGES... QUA ENSEIGNER NOS ENFANTS ! LE RÉSULTAT NE PEUT DONC ETRE QUE MÉDIOCRE CONCERNANT LENSEIGNEMENT ! VIVE LE PRIVE ! L’école française classée au 25e rang mondial, tout juste dans la moyenne Le classement Pisa sur les systèmes éducatifs du monde est dévoilé aujourd’hui. La France a reculé de trois places, confirmant une tendance inquiétante. Le ministère de l’Education nationale s’attendait à un mauvais bulletin de notes. L’école française ne le décevra pas, dans le classement mondial Pisa sur les performances éducatives, dévoilé ce matin. L’école de Jules Ferry, qui se plaçait 22e sur 65 lors de la dernière enquête du genre, en 2009, recule de trois places. Elle figure désormais « dans la moyenne » des pays de l’OCDE, au lieu de se maintenir dans le groupe des pays les plus performants. Plus inquiétant : dans les classes, l’écart ne cesse de se creuser entre les forts en thème et leurs camarades en difficulté. « Les meilleurs restent très bons et l’échec lourd touche essentiellement un public défavorisé qui ne prend jamais la parole, complète Christian Forestier, ancien inspecteur général de l’Education nationale et fin connaisseur du système. C’est sans doute pour cela qu’on a longtemps pensé que notre système était super. En fait, il est le meilleur… mais pour la moitié des élèves seulement. » Cette inégalité des chances serait parmi les plus fortes du monde. « S’il y a une politique publique à mener, c’est la lutte contre l’échec scolaire », recommande de son côté Eric Charbonnier, expert en éducation à l’OCDE. Cette bataille est-elle vraiment engagée ? D’après l’OCDE, les efforts portés par le gouvernement actuel, pour une meilleure formation des enseignants notamment, va dans le bon sens. D’autres mesures, comme une plus grande personnalisation de l’aide aux enfants en difficulté, attendent encore. Leurs effets éventuels ne pourront de toute façon se vérifier que sur la prochaine génération… dans une quinzaine d’années. Repères 25 C’est le classement de la France, parmi les 65 pays de l’OCDE ayant participé à l’étude Pisa, pour les épreuves de mathématiques. Les élèves français sont considérés comme étant « dans la moyenne » des autres pays de l’OCDE. 21 En « compréhension de l’écrit », qui teste les performances des enfants dans leur langue maternelle, la France devrait se placer 21e. Sur cette matière, les élèves semblent avoir progressé depuis plusieurs années et retrouver progressivement le bon niveau constaté lors de la première enquête Pisa, en 2000. 26 C’est le classement obtenu par les élèves français lors du test de « culture scientifique ». Des résultats qui restent stables depuis plusieurs années, et sur lesquels il existe peu de disparités entre les résultats des filles et ceux des garçons. 20 C’est le nombre de places qui séparent, en France, les élèves les plus favorisés de ceux qui sont issus des milieux les plus défavorisés en termes de performance aux exercices Pisa. L’Allemagne a réussi à changer la donne « On sait que les connaissances numériques des élèves sont à renforcer, confirme Franck Cordier, inspecteur de l’Education nationale, chargé de mission mathématiques dans l’Oise. C’est notamment l’objectif du dispositif Plus de maîtres que de classes, avec deux profs au lieu d’un pour les enseignements fondamentaux dans les écoles en difficulté, lancé à la rentrée 2013. « L’important c’est d’abord de former les enseignants à prendre en charge les élèves de manière différenciée », détaille l’inspecteur. Plusieurs pays proches, à commencer par l’Allemagne, ont pris de l’avance et parviennent à changer la donne. Berlin, effaré par les mauvais résultats du pays lors du premier classement Pisa en 2000, a allongé les journées de classe (qui finissait à midi), introduit des évaluations nationales pour piloter le système, et pris le chemin du collège unique. A l’inverse, la Suède, lancée dans la mise en concurrence de ses établissements scolaires, devrait payer comptant sa tentative… et reculer dans le classement. Si l’OCDE recommande d’utiliser Pisa comme un manuel des « bonnes pratiques » à suivre, « il ne suffit de toute façon pas de faire un Mécano des recettes qui fonctionnement à l’étranger pour s’en sortir, relève la sociologue Marie Duru-Bellat. Il faut adapter les politiques aux réalités du pays ». La France doit composer avec un système scolaire réputé difficile à changer. « Il y a beaucoup d’idéologie sur les questions d’école, note Marie Duru-Bellat. D’autres pays abordent le sujet de façon expérimentale mais ici, on tombe rapidement dans les guerres de religion. » Avec pour armes, une batterie d’études et de constats. Pisa : Programme international pour le suivi des élèves Derrière cet acronyme se cache le Programme international pour le suivi des acquis des élèves. Il s’agit d’une vaste enquête menée depuis l’an 2000 par l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques), tous les trois ans, qui compare les compétences des élèves de 15 ans (en fin de scolarité obligatoire) dans trois domaines : compréhension de l’écrit, culture mathématique, culture scientifique. Une trentaine de pays avaient participé à la première enquête en 2000. En 2012, 65 pays (des pays membres de l’OCDE et des « entités économiques » comme Shanghai, Macao, Hongkong…) ont mis en œuvre cette enquête. 510000 élèves — soit un échantillon représentatif de quelque 28 millions de jeunes de 15 ans scolarisés — ont planché sur les épreuves Pisa. SV
Posted on: Tue, 03 Dec 2013 10:31:51 +0000

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