LE JARDINIER EN HERBE CE NOUVEL ENNEMI DE LINTERIEUR 9 mai 2011, - TopicsExpress



          

LE JARDINIER EN HERBE CE NOUVEL ENNEMI DE LINTERIEUR 9 mai 2011, 12:42 LA CYBER POLICE TRAQUE LES JARDINIERS EN HERBE LA GÉNÈSE En 2008, la Mildt demande à l’Ofdt de se pencher sur « la part de la production domestique de cannabis en France ». D’après l’enquête menée par l’Ofdt, les cannabiculteurs seraient 200 000 et produiraient 32 tonnes. 11, 5 % de l’herbe fumée serait française et son taux en THC avoisinerait les 8 %… Bref, en France comme dans tous les pays d’Europe, force est de constater que la culture domestique du cannabis est en pleine expansion. La Mildt décidant de prendre les mesures qui s’imposent dans son nouveau plan anti-drogue, le Circ écrit à son président.(circ-asso.net/index.php?action=art&id=70) . Dans cette lettre, le Circ relève que le succès de l’auto production est un des effets pervers de la répression. Il souligne que cultiver son jardin, c’est paradoxalement œuvrer pour sa « bonne santé », le cannabis étant trop souvent coupé avec des produits nocifs. En cultivant son jardin, l’amateur de cannabis coupe les ponts avec le marché noir où il risque non seulement de se voir proposer d’autres drogues, mais aussi de se faire alpaguer au détour d’une rue par des policiers sommés de faire du chiffre ». Fort de tous ses arguments de bon sens, le CIRC invitait la MILDT à adopter une solution pragmatique en tolérant la culture de quelques pieds de chanvre dans son jardin, sur son balcon ou en « placard ». Je vous invite à lire en passant la réponse d’Etienne Apaire à nos justes revendications. (circ-asso.net/index.php?action=art&id=105) LA DÉCLARATION DE GUERRE Dans son « plan gouvernemental 2008/2011 de lutte contre les drogues et les toxicomanies », la Mildt fait donc grand cas de l’autoproduction à des fins domestiques, « un phénomène favorisé par la libre circulation des graines et du matériel de production, ainsi que par la prolifération de magasins et de sites internet spécialisés dans la « cannabiculture »… Et pour lutter contre ce nouvel ennemi de l’intérieur, la Mildt décide de doter la police « de moyens de détection innovants » (appareils à infrarouge, détection aérienne, détecteurs de particules, amplificateurs de bruit...) ». (circ-asso.net/index.php?action=art&id=67) MILDT ATTACK Parce qu’il faut joindre le geste à la parole et déstabiliser les jardiniers en herbe, les cyber policiers les ont espionnés et ont localisé certains d’entre eux grâce notamment à des photos de leur jardin intime publiées sur le site Cannaweed. Et le 26 avril 2011, orchestré par l’Octris, gendarmes et policiers effectuaient simultanément vingt-trois descentes sous l’autorité de dix-neuf Parquets. Dix-huit personnes étaient interpellées, quatorze se sont retrouvées en garde-à-vue, cent pieds d’herbe ont été saisis, soit une moyenne de cinq pieds par personne, quatre kilos de beuh de très grande qualité (précision du Figaro) ont été retrouvés ce qui ne fait jamais que trois cent grammes par jardinier…De quoi assurer sa consommation estivale car comme chacun sait cultiver en intérieur l’été n’est pas évident. Le Circ persiste et signe : Produire son cannabis est le meilleur moyen de réduire les risques dans un système de prohibition et il salue la démarche de Cannaweed, un site apprécié de tous ceux qui désirent s’informer, un site qui facilite l’échange entre cultivateurs en herbe et milite pour une consommation raisonnée et raisonnable du cannabis. Le Circ regrette que la Mildt consacre autant de temps, d’énergie et d’argent à seule fin de gâcher la vie de quelques passionnés de jardinage qui pour se fournir n’auront plus comme recours que le marché noir avec les multiples risques que cela comporte. Et que penser du procédé de la Mildt ? Le cultivateur de beuh ne représente aucun danger pour la société et le pister sur internet comme s’il était un terroriste, est indigne d’un pays démocratique. Les arguments d’Etienne Apaire pour justifier cette traque sont ridicules. Le jardinier d’intérieur produit une herbe très riche en THC ( de 20 à 25 %) et comme il est souvent « victime » de surproduction, il se lance “ dans le trafic local » et fait des adeptes. Enfin, Etienne Apaire avoue craindre « que le crime organisé ne mette la main sur cette production nationale à l’image de ce qu’il se passe en Grande-Bretagne où les mafias vietnamiennes s’en sont emparées »…En organisant l’opération « Cannaweed », Etienne Apaire a indubitablement raté sa cible et agit sans aucun discernement. Les mafias, pendant ce temps-là, se réjouissent et s’organisent.
Posted on: Sat, 09 Nov 2013 01:41:56 +0000

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