LE SILENCE COUPABLE DE MARIKO Bakary Mariko celui -là même qui - TopicsExpress



          

LE SILENCE COUPABLE DE MARIKO Bakary Mariko celui -là même qui s’est approprié l’espace de dialogue du MJDPS s’est tue comme un enfant apeuré, devant la nomination insultante de son mentor, le farfelu Général Amadou Aya sanogo. En effet, l’homme( M.Mariko) nous a habitué à des sorties spectaculaires chaque fois qu’un évènement est survenu dans notre pays ces dernières années. Avec le talent qu’on lui connait, il peint ou dépeint une situation à la couleur de son choix. Ce qui est d’ailleurs appréciable et on peut le mettre à son crédit. Depuis qu’il s’est enseveli dans la peau du démocrate- dénonciateur, il n’a raté aucune occasion pour commenter les faits et gestes des hommes politiques maliens. A titre d’exemples, les derniers évènements comme le retrait de Tieble Drame a la course de la présidentielle et l’élection de IBK n’ont pas échappé à sa vigilance. Alors nous n’avons pas compris le silence que M.Mariko a observé quant à la nomination du capitaine Sanogo au grade de Général. Qu’il ait apprécié la décision du Président Dioncounda ou non, son commentaire était attendu par ceux-là a qu’il s’était habitué à s’adresser dans ce genre de situation. Une chose est certaine : La nomination du capitaine Sanogo ne peut pas être considérée comme un non-évènement. Si le coup d’Etat a été plus ou moins toléré par une certaine opinion publique, le reste a été dévastateur pour le peuple malien. L’homme s’est ensuite illustré par la terreur et la violence à tel point qu’il allait droit dans le mur. Sauvé par la CEDEAO, le capitaine Sanogo a échappé au sort qui est réservé à tous ceux qui, comme lui ont versé dans le même chapitre. Alors question : M.Mariko, connaissant la force de frappe du nouveau général, a-t-il eu peur pour dénoncer une nomination inopportune ou c’est un simple oubli ? Pour notre part, nous osons croire que ce devrait être un oubli, dans ce cas, ceci est un simple rappel. Sourou Dicko Droit de Réponse : Cher M. Dicko, j’ai lu avec beaucoup d’intérêts votre contribution et grand merci à vous pour votre interpellation en ce qui concerne « mon silence coupable » devant la nomination du capitaine Sanogo. En effet, « mon silence coupable » ou peut être non coupable, n’est ni un oubli, encore moins le fait d’une quelconque peur, même si on ne peut répondre de son courage quand on n’a jamais été devant le péril. En fait ce que vous appelez évènement, n’a n’est pas un pour moi, pour la simple raison que j’ai donné mon avis à qui de droit sur cette question depuis janvier 2013. C’est pourquoi, j’ai gardé un silence de principe et de réserve, d’abord pour avoir été de mars 2012 à février 2013, l’un des plus proches collaborateurs du Capitaine Sanogo, ensuite pour ne pas entraver la bonne marche du processus de sortie de crise. M. Dicko c’est vrai que mon avis est important moi le « démocrate-dénonciateur », le témoin privilégié de bien des évènements comme disait Victor Hugo : « acteur, témoin et juge, je suis l’historien tout fait » c’est pourquoi pour une fois je voudrais qu’il me soit permis de laisser le soin aux autres d’en juger de l’opportunité ou non, de l’acte du vieux rescapé qui a tant apporté à l’humanité. Pour ma part je dis qu’il n’y a pas de mystère qui ne soit un jour révélé, je pardonne aux gens de n’être pas de mon avis je ne leur pardonne pas de n’être pas du leur. Moi qui ai fait l’exil du changement. M. Dicko, ce que je peux vous dire, votre « démocrate-dénonciateur » à qui le destin refuse souvent ses dons, s’est souvenu un jour aux faîtes de sa gloire, comme le barbier du roi Midas( qui poussa des oreilles d’âne suite au concours de beauté qui l’opposa à Apollon) , de la loi naturelle de l’écoulement du temps, qui fait mourir d’une seconde mort historique après la mort physique, tout ce qui au cours de leur vie, s’en prenne trop à leur aise à la vérité. Alors il descendit de la voiture et creusa un grand trou à côté des antennes de l’ORTM sur la route de Kati et s’écria trois fois en disant : « et pourtant nous avons fait le coup d’état pour le changement » De toute façon M. Dicko, il est très difficile de connaitre un homme dont ses flatteurs ont dit tant de bien, et ses ennemis tant de mal. Vous vous dites le farfelu, d’autres te diront comment est donc fait les grands hommes, si celui-là- n’en est pas un ? Alors laissons le soin au temps et à l’histoire de rendre leurs jugements, et marchons ! Comme disait Lamartine : « marchez l’humanité ne vit pas d’une seule idée, elle éteint chaque soir celle qui l’a guidée, et en allume une autre à l’éternel flambeau du soir ». Il y a des moments où s’indigner ne suffit plus, il faut passer à l’acte. Bien à vous Cordialement M. Mariko Bakary.
Posted on: Sun, 08 Sep 2013 04:41:46 +0000

Trending Topics



Recently Viewed Topics




© 2015