LE TEMPS DE BENJAMIN BELAIDI:Une ambition au service des - TopicsExpress



          

LE TEMPS DE BENJAMIN BELAIDI:Une ambition au service des quartiers Share This Add to Delicious Share on FriendFeed Digg submit to reddit Tags Banlieuecitequartier Riche d’un parcours professionnel construit au service des populations, Benjamin BELAIDI a plusieurs casquettes alliant le milieu du sport, de la jeunesse mais aussi impliqué dans le tissu associatif et politique local. Préparateur physique et coordinateur de projets socioculturels de formation. Benjamin BELAIDI, 28 ans, est un acteur incontournable du milieu éducatif à Compiègne, ville moyenne du sud de la Picardie. Certains connaissent « Benji », l’animateur puis directeur de centre de loisirs. D’autres ont côtoyé « Benjamin » le coordinateur pédagogique des écoles de la Ville classées en Zone d’Éducation Prioritaire. Ou encore le « sensei », ceinture noire de judo sur les tatamis. Son agenda est bien rempli car aujourd’hui, il est responsable d’un service jeunesse le jour et assistant d’éducation dans un internat la nuit. Ses week-ends sont partagés entre projets associatifs et politiques. Vice président d’une association d’arts martiaux comptant près de 700 adhérents à Compiègne et aussi co-président d’une association permettant de développer des projets socioculturels. Benjamin BELAIDI intervient avec son équipe à travers plusieurs commissions (culture et sports , emploi et formation , vie des personnes âgées et lien intergénérationnel). L’objectif de cette association est de faire émerger des idées, des propositions pour un développement du territoire. Elle fédère les volontés d’acteurs prêts à se mobiliser, au-delà de leurs activités professionnelles et personnelles. Côté politique, Benjamin BELAIDI s’est présenté sans étiquette lors des dernières élections législatives dans la 5ème circonscription de l’Oise, il n’est membre d’aucun parti politique. Il a du donc battre campagne sans l’avantageuse machinerie électorale d’un parti. Mais il est loin d’être seul. Il a su créer « un noyau dur » de jeunes qui soutiennent son engagement. Benjamin, partage de nombreux points communs avec son équipe qui expliquent ce rapprochement naturel : même âge, enfance dans un quartier populaire, parcours associatif commun. « Etre sans étiquette ne signifie pas être sans opinion. C’est une liberté, aujourd’hui, on a du mal à se retrouver dans un leader politique ou un parti. » « Je préfère être jugé sur ma personnalité, mes convictions, mes valeurs, mes idées, mes actes et pas par un logo. » Benjamin BELAIDI et son équipe ont une forte notoriété dans l’ensemble des quartiers de la ville. Ils constituent donc un vivier de bulletins non négligeable. Conscient que les élections municipales approchent, Il envisage bien évidemment d’être au cœur du paysage politique sur cette échéance électorale. Benjamin est convaincu que nous avons un vrai capital savoir-faire dans nos quartiers qui doit être revalorisé et porté au plus haut niveau en libérant les énergies. Pour beaucoup de jeunes, la politique est réservée à une élite sociale, à des énarques ou encore à des personnes de plus de 60 ans ! Les différentes campagnes, qu’elles soient locales ou nationales ont fait émerger une « génération d’engagée ». S’engager dans le milieu associatif ou politique c’est aussi la prise de conscience que nous avons tous notre rôle à jouer. En effet, au lieu de marmonner dans notre coin que rien ne va, que les partis ne répondent pas à nos besoins, il est primordial de sortir de son petit univers bien chaud et de démontrer que nous aussi les jeunes, nous sommes dynamiques, en phase avec l’air du temps et surtout, que nous sommes force de propositions dans notre vie de tous les jours. L’idée est de prendre notre place sur l’échiquier politique ! La politique est pleine de préjugés et c’est bien normal, à l’heure où les clivages gauche-droite n’en finissent plus, à l’heure ou l’on ne sait plus qui fait quoi, à l’heure ou la manipulation médiatique est à son sommet, il est temps pour nous citoyen lambda de réagir! Nos quartiers sont souvent à mille lieues des campagnes électorales. En 2007, les candidats avaient parlé des quartiers. En 2012, ils existent à peine à la périphérie de leurs discours. Alors pourquoi les quartiers populaires et leurs 7 millions d’habitants n’intéressent-ils plus les candidats à l’élection présidentielle? L’abstention constitue la première cause de désintérêt des politiques. Dans les quartiers populaires elle atteint des taux record. Mais l’abstention n’explique pas tout. L’échec des politiques menées dans ces quartiers participe au silence des candidats. On reproche souvent aux jeunes de ne pas s’intéresser à la politique, de négliger leur devoir de citoyen et de se mettre volontairement à l’écart. Le constat est clair : la politique a déserté les quartiers alors les jeunes ont déserté la politique ! Les mêmes phrases sont sur toutes les lèvres : « à quoi ça sert la politique ? », « on ne se sent pas représenté », « les promesses ne sont jamais tenues ». Pourtant, les jeunes ne sont pas à court d’idées pour améliorer leur quotidien. Mais comment se faire entendre ? Nous avons tous des parcours différents, ponctués d’obstacles et parfois d’échecs. Benjamin a la volonté d’aller au-delà des préjugés, des clichés médiatiques qui assimilent trop souvent les jeunes des quartiers à l’échec, à la violence et au mal être. L’égalité des chances doit garantir à chacun que son avenir ne sera pas déterminé par ses origines. Nous le savons bien, pour beaucoup, leur destin et celui de leurs enfants se tracent trop vite, trop brutalement, sans qu’ils puissent avoir toutes les cartes en main. « Ne laissez personne décider de votre avenir à votre place ! » Lors des dernières élections législatives, Benjamin BELAIDI s’est rendu compte que de nombreux jeunes n’ont pas eu la chance de pouvoir voter. Il s’en est aperçu en accompagnant certains jeunes dans les bureaux de votes et quelques-uns n’étaient pas inscrits sur les listes électorales malgré les inscriptions automatiques dès lors qu’un jeune atteint la majorité. Benjamin BELAIDI prévoit déjà de créer une nouvelle association dans laquelle il souhaite : • Promouvoir l’égalité des chances • Redonner confiance et ambition aux jeunes • Favoriser le vivre ensemble et créer des ponts entre les personnes • Combattre les amalgames et la stigmatisation • Permettre à chacun de pouvoir s’exprimer dans les urnes afin de se sentir représenté Il explique qu’il s’agit d’une démarche citoyenne et pédagogique avant tout. Une première action est déjà prévue ! Benjamin et son équipe vont effectuer en premier lieu une campagne de sensibilisation à l’aide d’affiches et de tracts à Compiègne mais également effectuer des « flashs meetings », concept qu’il a développé dans sa campagne législative. L’idée est simple mais redoutablement efficace, en effet avec son équipe, Benjamin envisage de se déplacer dans tous les quartiers de sa ville pour venir s’adresser aux habitants directement en bas de chez eux. Avec peu de matériels, (une petite chaîne hi-fi et un micro) c’est suffisant pour faire passer leur message. « De cette manière, les gens qui nous entendent ont envi de se mettre à leur balcon pour voir ce qu’il se passe et quel est le sujet de cette visite dont ils n’ont pas l’habitude ». Cela permet de toucher un maximum de personnes en quelques minutes. Ce système touche bien plus de monde qu’une réunion publique où il faut se déplacer. Ces actions doivent permettre d’éveiller une conscience politique chez celles et ceux qui n’y croient plus afin d’inciter un maximum de personnes à se rendre aux urnes à chaque élection. Afin de ne pas avoir de mauvaises surprises, ils conseilleront aux jeunes de se rendre en Mairie avant le 31 décembre 2013 de cette année pour vérifier leur inscription sur les listes électorale pour pouvoir participer au vote des prochaines élections municipales de 2014. Après, il sera trop tard pour pouvoir voter lors de cette élection. À quelques mois du scrutin municipal, une incertitude se présente : les jeunes se déplaceront-ils en grand nombre pour exercer leur droit de vote? De nombreux jeunes ne pensent pas que leur voix puisse faire la moindre différence et que leur choix peut influencer l’échiquier politique. « Je peux comprendre cette réflexion de certains jeunes qui peuvent avoir le sentiment d’être parfois oubliés ». « La carte d’électeur est une arme, il ne faut pas oublier que chaque vote compte, avec le suffrage universel, une voix en vaut une autre ! » Beaucoup d’élections se gagnent ou se perdent à quelques voix près. Une chose est sûre : L’élection municipale de 2014 devra se faire avec la voix des quartiers. Benjamin BELAIDI a une devise : Pour réussir, il faut avoir F.A.I.M (Force, Ambition, Implication, Motivation).
Posted on: Thu, 27 Jun 2013 11:39:03 +0000

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