LES CASSEROLES DU BOURGEOIS IBK- SUITE ET PAS FIN Des voyages - TopicsExpress



          

LES CASSEROLES DU BOURGEOIS IBK- SUITE ET PAS FIN Des voyages presque fictifs On s’est gondolé de rire à la Rédaction quand nous avons appris que le Pape du RPM, Ibrahim Boubacar Kéïta alias IBK, a osé dire au congrès des Femmes de son parti, qu’il n’a pas touché à un franc de l’Etat. Que tout ce qu’on a dit sur lui n’est que pire méchanceté ! Une manière de répondre au Sphinx qui avait commencé à publier le rapport sulfureux de sa gestion calamiteuse des fonds publics à la Primature. -------------------------------------------------------------------------------- IBK a conduit le gouvernement le plus répressif et le plus corrompu de la 3ème République, avec à la clé, les 21 milliardaires de la démocratie, l’arrestation des leaders estudiantins, l’embastillement de tous les candidats à la présidentielle de 1997. Et cerise sur le gâteau, l’achat d’un candidat-potiche pour son mentor à ½ milliard. C’est également sous IBK qu’on a connu la corruption d’Etat au niveau de la justice, notamment avec l’affaire Zarawana, au cours de laquelle, un juge d’instruction fut dessaisi au profit d’un autre, moins rétif. Ce dernier bénéficia d’un logement de fonction, d’un garde du corps, d’un véhicule de service avec chauffeur et d’une épaisse enveloppe pour faciliter ses «investigations». Même les magistrats les plus gradés n’avaient pas droit à tout cela. La résistance de l’opposition et des élèves et étudiants contre les dérives totalitaires du nouveau despote fut telle que ce dernier capitula, avant de donner une bourse suisse à Zarawana pour l’éloigner complètement de Bamako. Les mauvaises langues disent que le politicien professionnel – il n’a aucune autre profession connue- aurait carotté plus de 8 milliards FCFA dans les fonds publics pendant les onze années qu’il a passées à la Primature puis à l’Assemblée nationale. Mais «Le Sphinx», toujours respectueux de l’éthique et de la déontologie journalistiques, préfère s’en tenir aux faits. Rien qu’aux faits, qui sont sacrés, les commentaires sont libres. Pour peu, les contrôleurs auraient conclu que le Premier ministre malien au moment des faits, M. Ibrahim Boubacar Keïta, n’a pas effectué la visite à Washington pour un montant de 23.710.620 F CFA. Presque pas de pièces justificatives ; pas d’état émargé pour les indemnités de mission par les membres de la délégation… Et pourtant, les montants ont été directement perçus par Ibrahim Boubacar Keïta en personne. C’est le rapport de vérification de la gestion de la Direction administrative et financière de la Primature (1993 - 2000) qui le dit. La période indiquée confirme la présence d’Ibrahim Boubacar Keïta en qualité de Premier ministre de son Etat. Deux de ses voyages respectivement à Washington (USA) et à Paris, n’ont pas laissé les contrôleurs indifférents ANNEXE 18 : Budget du voyage de Son Excellence Monsieur le Premier Ministre à Washington du 22 au 28/02/1999. Montant : 23.710.620 F CFA Indemnité de mission : 1.050.000 F CFA Avance à justifier : 12.660.620 F CFA Dépense de souveraineté : 10.000.000 F CFA Observations Les références de l’ordre de mission ne sont pas portées sur l’état de paiement relatif au budget du voyage du Premier ministre La liste des membres de la délégation qui accompagnent le Premier ministre n’est pas jointe à l’ordre de mission que nous avions réclamée et qui nous a été remise Il n’existe pas d’état émargé pour les indemnités de mission par les membres de la délégation des dix personnes qui accompagnent le Premier ministre à Washington Il n’existe pas de pièces justificatives pour les 12.660.620 F CFA d’avance à justifier. Les 23.710.620 F CFA ont été remis intégralement au Premier ministre par le régisseur Maïga tout comme l‘atteste la mention « reçu conforme » opposé sur l’état de paiement du budget dudit voyage, annexé sous le même numéro 18 et qui doivent être justifiés par qui de droit. ANNEXE 19 : Budget du voyage du Premier ministre à Paris du 6 au 12 novembre 1999 suivant ordre de mission, sans date et sans numéro. MONTANT : 16.430.000 F CFA Indemnité de mission : 900.000 F CFA Avance à justifier : 5.530.000 F CFA Dépense de souveraineté : 10.000.000 FCFA Observations Le numéro de la date de photocopie jointe de l’ordre de mission n’y est pas mentionné Les pièces justificatives des 5.530.000 F CFA d’avance à justifier ne sont pas disponibles et ledit montant doit être, soit justifié, soit intégralement remboursé par le Premier ministre La liste des membres qui accompagnent le Premier ministre n’est pas jointe Il n’existe pas d’état émargé par lesdits membres de la délégation pour les frais de mission. La totalité des 16.430.000 F CFA a été remise le 5/11/99 directement par le régisseur au Premier ministre sans possibilité pour les dix membres d’émarger sur une liste qui devrait être détaillée à cet effet Les dépenses de souveraineté doivent être réglementées A suivre Adama Dramé (Source LE SPHYX) ada drame
Posted on: Wed, 19 Jun 2013 19:44:44 +0000

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