LES CONCERTATIONS « NATIONALES » ACTUELLES EN RDC. Les - TopicsExpress



          

LES CONCERTATIONS « NATIONALES » ACTUELLES EN RDC. Les concertations « nationales » actuelles en RDC, qui s’apparentent à une nouveauté serait bien une vieille pratique qui s’inscrit dans le même registre que les précédentes de 1994. Pendant que la « classe politique » se querelle notamment sur l’utilité ou pas de la ténue des concertations politiques, sur la participation ou pas de certaines formations politiques et associatives auxdites concertations, sur la désignation future d’un premier ministre à élire, et aussi sur le PER DIEM à percevoir par les délégués à ces assises, l’Occident, encore et toujours lui met en branle son plan de la mise à mort du régime. et de l’établissement d’un chaos orchestré en RDC, comme mode de gouvernement des Congolais au même titre que ce qu’ils ont toujours appelés la démocratie. Et les mêmes dignitaires, qui hier encore furent les premiers et les plus grands bénéficiaires desdites concertations reviennent, et ce dans le même accoutrement que celui de 1994, comme si la date du 17 mai 1997, qui a non seulement vu leur chute mais également leur fuite du pays, n’a jamais existé. Et en plus, ils n’auraient rien appris, voire tiré et comme leçon et comme sagesse. Je me demande, et ce avec raison, si nous devrions être surpris d’assister à de nouvelles fugues, et du même genre, à l’avenir? Détiendraient-ils, et ce de génération en génération, ce que je déplore, le privilège de former des citoyens belges toujours prêts à orienter et à gouverner le Congo et les Congolais. Tandis que le Congo-RDC aurait la malheureuse responsabilité de ne préparer et former qu’une jeunesse dont la tâche serait la soumission et l’obéissance à l’égard de ceux qui apparaissent comme leurs maîtres pour l’éternité. Didier Reynders, ministre belge des affaires étrangères, a osé suggérer aux Congolais d’inscrire la question de « la décentralisation politique » en RDC à l’ordre du jour de ce qui apparait comme des concertations purement « nationales », c’est-à-dire uniquement entre Congolais. Il se pourrait que l’homme possède concomitamment la double nationalité, congolaise et belge, pour s’octroyer ce luxe d’insuffler le traitement d’une question assez délicate à un peuple, dont j’avais oublié en passant qu’il fut une ancienne colonie de ses arrières grands parents. Et là où le bât blesse est la non réaction de la classe politique congolaise en générale et de son élite intellectuelle. Personne n’a eu le temps de s’en offusquer publiquement offusqué et dénoncer également cette immixtion maladroite. Mais pourquoi des Belges tiennent tellement à cette question de la décentralisation du Congo et surtout en l’état actuel où se trouve le pays ? Ceux qui croient que le Congo ne serait qu’une créature d’une volonté extérieure insultent la quantité de sang qui a coulé jusque-là, les privations et autres souffrances de toute nature qui ont été endurées par nos aïeux et les nôtres pour le construire. C’est au nom de ce sang qui nous interpelle tous que nous inscrivons le sens de notre combat. Le Congo, et je le dis à notre jeunesse, est une cause noble pour laquelle seuls des hommes dignes peuvent y consacrer toute leur existence. Je pense ici à LUMUMBA et Laurent D. KABILA; paix à leurs âmes ! Likambo ya mabele, likambo ya makila….
Posted on: Thu, 19 Sep 2013 12:54:00 +0000

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