LES TELECOMS AU TIERS MONDE Une panacée pour le - TopicsExpress



          

LES TELECOMS AU TIERS MONDE Une panacée pour le capital privé international ! Le monde, de nos jours, n’est-il pas plus régenté que jamais par les NTIC que par toutes autres technologies ? On est tenté de répondre par l’affirmation que les avancées de l’informatique et des télécommunications sont plus manifestes au 21è siècle, fortement marqué par l’essor de la communication. Le village global tient fondamentalement à l’information. Il s’agit là du facteur décisif, prépondérant de la mondialisation. C’est décidément sur l’assise, plus que jamais confortée, des télécommunications que l’électronique et l’informatique drainent d’extraordinaires supports à l’effet d’échanges instantanés de cette denrée prisée de notre époque. A l’évidence, notre ère a à son actif des progrès multiformes qui paraissent assourdir le monde d’un tumulte virtuellement orchestré où l’Homme, se mirant dans sa science, lit le reflet de sa toute puissance. Est-ce pour autant qu’il ait pu engendrer le juste développement d’un monde juste? Peut-il se convaincre qu’il ait pu garantir son bonheur à tant de prouesses mondialisantes? Ne précipite-t-il pas l’Humanité vers l’abîme, au rythme effréné auquel toutes ses industries hâtent le règne de la consommation? Ne nous voilons pas la face : la jungle libérale, nous y sombrons plus que d’y être, par la seule volonté néolibérale! La société de consommation en est à la fois l’aboutissement puis, de fait, le paradigme par excellence. Celle-ci soutient le marché et ses lois aveugles en exacerbant les inégalités, sous un jour mensonger où la publicité est plus oppressante qu’elle l’était. Un jour comme tous ceux déjà révolus à l’aune du calendrier de l’homo economicus, jours ayant constamment été de trouvailles mercantiles, de conquêtes impérialistes, de ruses et d’expropriations, de maximisation du profit, de célébration des vénalités, tous jours semblables, qui rappellent Proudhon et refont son sens au lien de la propriété au vol. Un jour permissif et dispendieux pour l’Homme qui succombe aux attraits « des biens et services » qui abondent dans sa contemporaine société. La société de consommation en question se manifeste chez nous, en Afrique, au Niger en particulier, de façon plus flagrante dans le secteur des télécommunications. Il s’avère un terreau propice aux pires déroulés, qui aboutissent trop facilement aux buts marqués contre le camp des économies périphériques du monde. Le Niger illustre un de ces cas d’école où l’arnaque qui a cours profite de façon incurable aux labels internationaux ; au grand dam du citoyen qui consomme chèrement puis s’appauvrit chaque jour un peu plus, des opérateurs nationaux qui contiennent difficilement les effets induits de la forte et soutenue concurrence des opérateurs privés et de l’Etat, voué à faiblir autant qu’à s’affaiblir face aux milieux des affaires ; ceux-ci encore plus forts dans ledit secteur que dans ceux de l’or noir ou des mines. A voir de près il est loisible de se rendre compte de l’obsolescence de la réglementation en la matière dans « nos pays ». L’Etat a presque abdiqué son pouvoir. Quant à la régulation des activités du secteur, elle semble n’avoir d’égard que pour les représentants locaux des opérateurs non étatiques battant « pavillon privé international », férule sous laquelle le meilleur des langages qui soit est celui qui s’accommode des « espèces sonnantes et trébuchantes ». Trois (3) multinationales des télécoms, en d’autres termes des opérateurs privés vident le portefeuille du citoyen nigérien, avidement et sans cesse, à travers un lien subtil qu’ils le contraignent, ou que le besoin légitime de communiquer le contraint à garder avec «leurs réseaux » : c’est le téléphone portatif, communément appelé portable (par abus de son port mobile, plus à l’ordre du jour des nouvelles façons de parler,s’agissant du téléphone ou de l’ordinateur que par exemple de la calculatrice, de la lampe torche ou du transistor radio c’est-à-dire le récepteur radio ou la radio tout court). Trêve de français facile ! Revenons à nos moutons. A nous-mêmes suis-je tenté d’admettre ; car nous nous permettons, de par une certaine ultra libéralité des choses qui biaise notre rapport à la chose nationale, de ne jamais lésiner sur les recharges aux fins d’appels téléphoniques pas toujours opportuns, quelque fois fantaisistes, qui empruntent les lignes du sur enrichissement de lointains investisseurs, ces colons des temps modernes. L’heure de la remise en question du diktat du capital privé doit sonner de la façon la plus stridente que possible. Dans la perspective d’un non lieu à lancer à la face des sangsues l’étudiant nigérien devra pouvoir ou savoir quelle puce se coller à l’oreille ! Ce sera une nouvelle façon de dire avec Thom’Sank : consommons local !
Posted on: Mon, 24 Jun 2013 16:27:40 +0000

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