LImam Ali (s), succésseur du Prophète (saw) sur trois - TopicsExpress



          

LImam Ali (s), succésseur du Prophète (saw) sur trois points Comme le rapporte lhistoire, la réunion de la Sakiffah, en plus dêtre un désastre, elle est un véritable scandale. Lattitude irrésponsable de ceux qui y ont participés a scellé la discorde entre les Musulmans. Non seulement les Bani Hachem ont été écartés, mais de grands Compagnons été absent de la réunion de la Sakiffa comme, Oussama Ibn Zayd, Zoubai, Mokdad Ibn AI-Aswad, Houdhayla Ibn AI-Yatnan, Khouzayma Ibn Thabet, Abou Bourayda AI Aslami, AI-Barra Ibn-Azeb, Oubay Ibn Kaab, Sahil Ibn Hounayf - Saad Ibn Oubada, Kaiss Ibn Saad, Abou-Ayoub AI-Ansari, Jaber Ibn-Abdillah, Khaled Ibn Said et dautres. Absent également Salmane AI-Farisi, Abou-Dhar-Al-Ghaffari, Ammar Ibn Yasser. Dois je rappeler ces hadiths ? le Messager dAllâh a dit : Le Paradis désire ardemment trois hommes : Ali, Ammar et Salmân. (At-Tirmidhi n°3884) Al-Tirmithî et al-Hàkim confirment, en se référant à Borayda, que le Messager de Dieu (Paix sur Lui et sur sa Famille) a dit : Le Seigneur ma ordonné lamour de quatre hommes et ma déclaré quIl les aime . On lui demanda : Ô Messager de Dieu ! Nomme-les . Il répondit : Ali en fait partie’’ (il le répéta trois fois), Abû Thar, al-Miqdad et Salmân . Comment se fait-il que les 4 hommes que Dieu aime, que le paradis désire ardemment été absent de la réunion de la Sakiffah et non même pas été consultés sur une question aussi importante que la succéssion du Prophète (saw) qui à lorigine de tant de drame. La seule absence de lImam Ali (s) et des Bani Hachem annule la légalité et légitimé de la nomination dAbu Bakr en tant que premier Calife, tant elle a fait de contestation. Ou est la soit disant unanimité sur la nomination de Abu Bakr ? Alors que si toute la Umma reconnait la Prophétie de Mohammed (saw), toutes les branches nées aprés sa mort, se rassemblent sous un seul nom aprés celui de Mohammed (saw), cest à dire Ali (s). Ou est la légitimité de la Sakiffah alors quelle a eu lieu au moment ou les Bani Hachem préparaient lenterrement du Prophète (saw) ? LImam Ali (s) est le seul véritable succésseur du Prophète (saw). En plus dêtre un membre de Ahl el Beyt, lImam Ali (s) était un grand Compagnon, le plus grand. Jamais un Compagnon navait récu autant dindiquations clair et limpides du Prophète Mohammed (saw) qui en fesait aux yeux de la Umma le succésseur, le chef politique (Calife) et guide religieux (Imam). Alors pourquoi persister à refuser de reconnaitre cette erreur ? Pourquoi tenter de légitimé la Sakiffah, alors quelle est clairement illégitime ? Pourquoi oublier volontairement les mérites de lImam Ali (s) et accepter linjustice quil lui a été faite ? Une injustice qui a eu une impact sur toute la Nation Musulmane. La Nation ne se porterait elle pas mieux si linjustice envers lImam Ali (s) était réparé ? Cela ne suffit pas de compiler les mérites de lImam Ali (s) dans des livres, encore faut il en comprendre le sens. LImam Ali (s) est le succésseur du Prophète (saw) sur trois points essentiels que nous allons détailler. Le premier est quil fût à de nombreuses reprises nommé en tant que tel par le Prophète (saw). Le deuxième est sur le plan de son savoir, sur le Coran, la Sunna, lAqida et le Fikh. Le troisième est sur sa vie, sa morale et ses mérites qui en ont fait le plus grand fils de lIslam. Sa nomination LImam Ali fût désigné à plusieurs reprises et de manière clair comme succésseur par le Prophète Mohammed (saw). Si la majorité des Musulmans lignorent, de nombreuses sources communes au deux communautés Chiites et Sunnites le rapportent. En voici quelques preuves : « Et avertis ton clan le plus proche. » (Al-Chu’arâ, 26 : 214) C’était aux premiers temps de l’Islam à la quatrième année de sa mission. Lorsque le Prophète reçut cet Ordre de Dieu d’avertir ses proches parents, il invita les enfants de Abdoul Mouttalib à un entretien dans ce but. Une première rencontre eut lieu. Le Prophète (saw) demanda à l’Imam Ali (s) de préparer le repas pour une quarantaine de personnes avec seulement deux kilogrammes et demi, soit un sâh, de farine de blé et un gigot de viande. L’Imam Ali (s) s’exécuta et non seulement tout le monde mangea à sa faim mais la nourriture resta. Ce miracle fit dire à Abou Lahab que le Prophète (saw) les avait ensorcelés. Suite à cette déclaration les hôtes du Prophète quittèrent les lieux sans avoir attendu l’objet de la réunion. Une deuxième rencontre fut alors convoquée par le Prophète (saw) dans les mêmes conditions d’organisation et avec le même miracle. Cette fois-ci on l’écouta. Le Prophète (saw) dit ceci : « Ô fils de Abdul Muttalib, je jure par Dieu que je ne connais pas un jeune dans le monde arabe qui a amené quelque chose de meilleur que ce que je vous ai amené car je vous ai amené le meilleur qui soit dans ce monde et dans l’Au-delà. Dieu m’a ordonné de vous appeler à Cela. Dieu n’a jamais envoyé de Prophète sans qu’Il ait désigné son successeur parmi ses propres parents. Qui va m’assister dorénavant dans ma noble tâche et être ainsi mon frère, mon héritier et mon successeur? Il sera pour moi ce que fut Harun pour Moïse. » Devant le mutisme teinté d’incrédulité et de railleries de l’assistance, le jeune ‘Ali (s) se leva aussitôt et se porta volontaire avec véhémence pour une telle mission. Cependant, afin de laisser la possibilité à d’autres candidats de se proposer, ce ne fut qu’au troisième appel que le Prophète accepta l’unique proposition venant de ‘Ali (s). Le Prophète l’entoura de ses bras et portant haut son bras, dit : « Voilà mon frère, mon lieutenant, mon successeur, mon Khalife sur vous. Ecoutez-le tous et obéissez-lui. » La réunion terminée, l’assemblée se disloqua. Certains, se moquant de Abu Talib (s), lui faisaient remarquer qu’on venait de lui ordonner ainsi d’obéir à son fils. Cette histoire a été ainsi racontée par plusieurs sources parmi lesquelles on peut citer : Ibnul Açir dans Al Kâmil page 24, Souyoûti dans Jamoul Jawami tome VI pages 392, 396, 397. Al Muharîkh (l’historien) Jorgy Zeïdan dans Tarikhou Tamadoûnoul Islami tome I page 31. L’érudit Mohammed Hassanil Haïkal dans Hayyat Mohammed page 104, 1ère édition. L’Imam Ahmad dans ses Musnad tome I page 111. Le savant Al Kanji Ashaf-hi dans Fil Kifâya page 89. Tabari dans ses Fi Tawârikh. Ibn Abil Hadid dans Charhou Nahj tome III page 255. Également deux occidentaux bien connus dans le monde islamique : l’anglais Georgis dans Makhalatoune fil Islam (Un mot sur l’Islam) et Thomas Carlyl dans Al Abtal (Les Héros). Le sermon du Prophète (aw) et la nomination de lImam Ali (s) à Ghadir Khom « ô Messager, communique ce qui a été descendu vers toi de la part de ton Seigneur ; - si tu ne le faisais pas, alors tu n’aurais pas communiqué Son message. Et Dieu te protégera des gens. Non, Dieu ne guide pas le peuple mécréant. » (Ma’îda, 5 : 67) Le Saint Prophète (saw) de l’Islam reçut ce verset pour les uns à Arafat lors de son dernier pèlerinage à la Mecque, pour les autres après ce pèlerinage alors qu’il en revenait et se trouvait à Ghadir Khom. Toujours est-il que tout le monde islamique est d’accord pour dire que ce verset est descendu peu de temps avant la fameuse halte à Ghadir Khom que demanda le Prophète à ceux qui l’accompagnaient sur le chemin du retour de son pèlerinage d’adieu. Ghadir Khom est un endroit aride, désertique et très chaud qui a tout pour ne pas être une oasis paisible. D’aucuns disent qu’on pourrait même y griller de la viande sous la seule chaleur du soleil. C’est dans un pareil endroit que le Prophète (saw) a demandé à sa suite d’observer une halte pour qu’il leur parle. On imagine alors qu’il avait quelque chose de vraiment important et urgent à leur communiquer. Le Prophète (saw) fit dresser une chaire faite à base de selles de chameaux. Il demanda ensuite à Bilal de faire l’appel (hayya ala khaïril amal = ô gens accourez à la meilleure des actions) pour rassembler les gens aussi bien les devanciers que les retardataires, soit en tout plus d’une centaine de milliers de personnes. Il tint l’Imam ‘Ali (s) à sa droite, lui arrangea son turban noir et lui souleva le bras droit en tenant ce langage aux gens : « Vous croyez qu’il n’y a de dieu que Dieu, que Muhammad (saw) est Son messager et Son Prophète, le Paradis et l’enfer sont des vérités, que la mort et la résurrection sont certaines, n’est-ce pas? » Ils répondirent tous : « Oui, nous le croyons ! » Il les informa alors qu’il sera bientôt rappelé par son Seigneur, puis il prononça cette adjuration : « Celui dont je suis le Maître Ali aussi est son Maître. Que Dieu soutienne ceux qui soutiennent Ali et qu’Il soit l’Ennemi de ceux qui deviennent les ennemis de Ali. » Omar et Abu Bakr firent partie des premiers à féliciter l’Imam Ali. Omar le fit en ces termes : « Bakhin ! Bakhin ! (Soit Bravo ! ) Tu es devenu le maître de tous les croyants et croyantes. » A la fin de cette cérémonie d’installation, le célèbre verset suivant du Coran fut révélé au Prophète (saw) « Aujourd’hui, j’ai parachevé pour vous votre religion et accompli sur vous mon bienfait. Et il m’agrée que l’Islam soit votre religion. » (Ma’îda, 5 : 3) Le Prophète (saw) se prosterna en signe de gratitude. Donnons ci-dessous quelques références de taille qui ne peuvent etre taxé de pro Chiite : - Nisabury dans Assbabul nuzul. - Suyûti dans Addurul Mansûr, tome V page 215. - Râzi dans son Tafsiral Kabir, tome III page 636. - Bukhari dans ses Sahih, tome VI page 12. - Hâkim dans Mustadrak, tome III page 148. - Ibn Abdel Bar Al Andaloussi dans Tajridou Tamhid page 185. - Muhibudin Tabari dans Zakhaioul Akba, page 19 - Annawawi dans Riyadu Salihina, page 455. La nomination de lImam Ali ne fait aucun doute et ne peut etre négligé dans de tel condition car elle fait partie intégrante de lIslam, de la Sunna du Prophète (saw) et quelle est un commandement pour tout les Musulmans sans contestation possible. Le Prophète a dit en revenant du Pélerinage dadieu : « Aprés moi cest Ali qui est le chef de tout les croyants » Imam Ahmad ibn Hanbal Le Prophète a dit également : « Ali est issu de moi, je suis issu de lui, il est le chef de tout croyant aprés moi » Sahih Attirmidhi Le Prophète de Dieu a dit : « Ali est issu de moi, je suis issu de lui, et nul de peut me representer sauf lui » Sounan Ibn Majeh, Sahih Atirmidhi. Ali est le Maître de tout croyant après moi ! Al Tirmidhi volume 2 p.297. Ali aime DIEU et Son Prophète, et DIEU et Son Prophète laime. Bokhari, Moslim, et bien dautres... chapitre du Jihad - Guerre de Khaybar. Ali critère de foi selon le Prophète (saw) ( je met cela pour ceux qui considèrent encore Mouhawiya comme un compagnon alors quil institutionnalisa linjure contre Ali durant son califat ) Abû Yalâ et al-Bazzâr, citant Sad Ibn Abî Waqqâç, rapportent que le Messager de Dieu (saw) a dit : « Celui qui injurie Alî, minjurie aussi ». Ahmad rapporte, et al-Hâkim le confirme, quOm Salma a dit : Jai entendu le Messager de Dieu dire : « Celui qui injurie Alî, minjurie aussi ». Muslim rapporte que Alî a dit : « Par Celui qui a fendu les graines et créé lâme, le Prophète ma promis que ne maimera quun vrai Croyant et que ne me détestera quun hypocrite ». Al-Tirmithî rapporte quAbû Said al-Khudrî a dit : « Nous avions lhabitude de reconnaître les hypocrites à leur haine pour Alî ». Al-Tabarânî, citant le témoignage dOm Salma, rapporte que le Prophète a dit : « Celui qui aime Alî maura aimé et celui qui déteste Alî maura détesté, et celui qui maura détesté aura détesté le Seigneur ». Seuls les croyants aiment Ali et seuls les hypocrites le haissent . Moslim et tant dautres, chapitre sur la foi. Quiconque se sépare de moi se sépare de DIEU, et quiconque se sépare de toi, Ô Ali, se sépare de moi . Mostadrak as-sahihayn, volume 3 p.123. Celui dont je suis le Maître (mawlah), celui-ci, Ali, est son Maître. Ô mon DIEU, sois lami de son ami et lennemi de son ennemi. - Bidaya wa nnihaya dIbno Kathir volume 5 p.209 - Mustadrak as-sahihayin volume 3 p.109 - p.116 - p.371 - Tirmidhi volume 2 p.298 - ibno Majah chapître sur les compagnons p.12 - Ahmad ibno Hanbal volume 4 p.368 - p.372, volume 1 p.252 - p.330, volume 5 p.366 (etc...) - halyato al awliya volume 5 - Tarikh Baghdad volume 7 Ahmad ibno Hanbal volume 4 p.281 rapporte : Omar alla voir Ali (as) et lui dit : Félicitations, tu es devenu le Maître de tout croyant et toute croyante. « Ali est issu de moi, je suis issu de lui, et nul ne peut me représenter sauf lui. » Sounan Ibn Majeh, Sahih Atirmidhi Le Messager dAllah (sawa) a dit : « Celui qui désire mener une vie comme la mienne et avoir une fin comme la mienne, et habiter le Paradis dAllah planté par Dieu. Il doit suivre après moi Ali et ses partisans, se faire guider par ma progéniture qui a été créée de la même matière que la mienne. Dieu les a doté de ma pensée et de mon Savoir. Gare à ceux de ma communauté qui nient leurs qualités et leurs vertus, qui récusent de par eux mon lien. Dieu les prive de mon intercession » Moustadrak Al-Hakem: Volume 3 page 128 Suite Petit changement dans la présentation Le rang de lImam Ali (s) Le rang de lImam Ali (s) aux cotés du Prophète Mohammed (saw) nest égalé par aucun autre compagnon. En témoigne ce hadith célèbre : Les deux cheicks ( Al Boukhary et Muslim ), se référant à Sad Ibn Abî Waqqâc, rapportent que le Messager de Dieu, ayant décidé de laisser derriere lui Ali ibn Abi Taleb comme son lieutenant pendant lexpédition de Tabuk, Ali lui dit : O Messager de Dieu ! Me laisses-tu derriere parmi les femmes et les enfants ? Le Prophète (saw) répondit : Nes tu pas contre dêtre pour moi, ce que Aaron avait été à Moise, à cette différence prés quil naura pas de Prophète aprés moi ? Le Prophète (saw) qui ne parle jamais sous leffet de la passion a attribué à lImam Ali (s) le même rang quoccupé Aaron (s) au coté de son frère Moise (s). Pour les Musulmans qui ont oubliés, voici quelques exemples du rang de Aaron au coté de Moise cité dans le Coran, afin de comprendre limportance et la place de lImam Ali (s) au coté du Prophète Mohammed (saw) : 20.29 Et assigne moi un ministre ( un vizir ) de ma Famille 20.30 Aaron, mon frère, 20.31 accrois par lui ma force 20.32 et associe-le à ma mission, 20.33 afin que nous Te glorifions beaucoup, 20.34 et que nous Tinvoquions beaucoup. 20.35 Et Toi, certes, Tu es trés Clairvoyant sur nous. 20.36 (Allah) dit : Ta demande est exaucée, ô Moïse Sourate Ta-ha ; 20 : 29-36. Dieu (تعالى) a dit : {...et assigne-moi un assistant de ma famille : Aaron, mon frère, accrois par lui ma force ! et associe-le à ma mission, afin que nous Te glorifions beaucoup, et que nous Tinvoquions beaucoup. Et Toi, certes, Tu es Très Clairvoyant sur nous. [Allah] dit : Ta demande est exaucée, ô Moïse...} (20/29-36) Dieu (تعالى) a dit : {Et par Notre miséricorde, Nous lui donnâmes Aaron son frère comme Prophète.} (19/53) Dieu (تعالى) a dit : {En effet, Nous avons apporté à Moïse le Livre et lui avons assigné son frère Aaron comme assistant.} (25/35) Dieu (تعالى) a dit : {Mais Aaron, mon frère, est plus éloquent que moi. Envoie-le donc avec moi comme auxiliaire, pour déclarer ma véracité : je crains, vraiment, quils ne me traitent de menteur. [Allah] dit : Nous allons, par ton frère, fortifier ton bras, et vous donner des arguments irréfutables; ils ne sauront vous atteindre, grâce à Nos signes [Nos miracles]. Vous deux et ceux qui vous suivront seront les vainqueurs.} (28/34-35) Dieu (تعالى) a dit : {Nous tavons fait une révélation comme Nous fîmes à Noé et aux Prophètes après lui. Et Nous avons fait révélation à Abraham, à Ismaël, à Isaac, à Jacob, aux Tribus, à Jésus, à Job, à Aaron et à Salomon, et Nous avons donné le ZAbour à David.} (4/163) Il est envoyé à Pharaon avec son frère, mais ils sont démentis tous les deux Dieu (تعالى) a dit : {Ensuite, Nous envoyâmes après eux Moïse et Aaron, munis de Nos preuves à Pharaon et ses notables. Mais (ces gens) senflèrent dorgueil et ils étaient un peuple criminel.} (10/75) Dieu (تعالى) a dit : {Ensuite, Nous envoyâmes Moïse et son frère Aaron avec Nos prodiges et une preuve évidente, vers Pharaon et ses notables mais ceux-ci senflèrent dorgueil : ils étaient des gens hautains. Ils dirent : Croirons-nous en deux hommes comme nous dont les congénères sont nos esclaves. Ils les traitèrent [tous deux] de menteurs et ils furent donc parmi les anéantis.} (23/45-48) Dieu (تعالى) a dit : {Puis Nous avons dit : Allez tous deux vers les gens qui ont traité de mensonge Nos preuves. Nous les avons ensuite détruits complètement.} (25/36) Il remplace Moûsa comme dirigeant des fils dIsrâil pendant que ce dernier part à la rencontre de son Seigneur sur le mont Tour Dieu (تعالى) a dit : {Et Nous donnâmes à Moïse rendez-vous pendant trente nuits, et Nous les complétâmes par dix, de sorte que le temps fixé par son Seigneur se termina au bout de quarante nuits. Et Moïse dit a Aaron son frère : Remplace-moi auprès de mon peuple, et agis en bien, et ne suis pas le sentier des corrupteurs.} (7/142) En labsence de Moûsa, son peuple adore un veau en or, il les en défend mais son peuple ne lécoute pas Dieu (تعالى) a dit : {Certes, Aaron leur avait bien dit auparavant : Ô mon peuple, vous êtes tombés dans la tentation (à cause du veau). Or, cest le Tout Miséricordieux qui est vraiment votre Seigneur. Suivez-moi donc et obéissez à mon commandement. Ils dirent : Nous continuerons à y être attachés, jusquà ce que Moïse retourne vers nous.} (20/90-91) Moûsa demande pardon pour lui et son frère Dieu (تعالى) a dit : {Et (Moïse) dit : ô mon Seigneur, pardonne à moi et à mon frère et fais-nous entrer en Ta miséricorde, car Tu es Le plus Miséricordieux des miséricordieux.} (7/151) Suite Le savoir de lImam Ali Le savoir de lImam Ali (s) est reconnue de tous et le premier à le reconnaitre fût le Prophète (saw) lui même par ce célèbre hadith : « Je suis la Cité de la Connaissance et ‘Ali en est la Porte » LImam Ali (s) est la porte du savoir pour tout les Musulmans qui souhaite suivre le chemin du Prophète (saw) car il est lexemple meme des enseignements du Prophète (saw). Il est reconnue historiquement que les trois premiers Califes, Abu Bakr, Omar et Othman, fesaient souvent appel à lImam Ali (s) pour quil les aides sur des questions de laqida et du fikh afin de rendre la justice. Les sources Sunnites rapportent souvent ce fait pour justifier la soit disant bonne entente entre lImam Ali (s) et les trois premiers Califes. Mais ceci nous met en droit de nous poser une autre question : Qui était alors le plus apte à gouverner la Umma ? car le Coran dis : « Dis : est-ce qu’ils sont égaux ceux qui savent et ceux qui ne savent pas ? » (Zumar, 39 : 9). LImam Ali (s), la porte de la cité de la connaissance, le plus savant de la Umma apres le Prophète (saw), qui était pour Mohammed (saw) ce que Aaron était à Moise, etait-il légal de ceux qui lui demandaient aide ? Certainement non, lImam Ali (s) est le véritable succésseur, le véritable Commandeur des Croyants aprés la mort du Prophète (saw) qui appliquait les lois de lIslam sur lui et sa Sainte Famille avant de lappliquer aux autres. Si lImam Ali (s) accepté daider les califes ce nétait certainement pas à cause dune histoire de bonne entente ou damitié, mais parcque Ali (s) se préoccupé plus des interets de la Umma que de ses interets personnel. LImam Ali (s) lui même disait : « Demandez-moi avant que vous ne me perdiez. Il n’y a pas un seul verset qui soit descendu sans que je ne sache à quel moment et dans quel contexte il est descendu. » Said Ibn al-Mussyyab rapporte que Omar Ibn al-Khattâb avait lhabitude dimplorer Dieu de le préserver dune situation difficile dans laquelle le père dal-Hassan (Alî) naurait pas été présent pour la résoudre, et quil dit un jour : « Personne parmi les Compagnons, à part Alî, navait lhabitude de dire Interrogez-moi ». Ibn Sad et dautres rapportent dIbn Tofayl, que Alî a dit : « Interrogez-moi sur le Coran, car il ny a pas un verset dont je ne sache pas sil a été révélé la nuit ou le jour, dans les plaines ou sur les montagnes ». Sa maitrise parfaite du Coran et de la Sunna en fesait un juge de paix parfait aux decisions juste et équitable. LImam Ali (s) ne rendait pas la justice selon son opinion personnel ou ses liens damitiés avec les protagonistes mais bien selon les commandements du Coran et de la Sunna, exactement comme le fesait le Prophète (saw). Cela été contraire au methode des précédants califes qui rendaient leurs justice selon leur opinions personnels entrainant des changements dans lappliquation de la Sunna, ce qui a conduit à avoir plusieurs Madhab rien que dans le Sunnisme, amenant ses écoles à fermer bien plus tard la porte de la méthode du raisonement par lopinion personnel. LImam Ali était contre tout changement dans le Coran et la Sunna cest pourquoi la connaissance du Coran et de la Sunna transmise par lImam Ali à ses fils Hassan et Huseyn et leur descendants est la Sunna authentique qui nous est transmise par les Ahl el Beyt du Prophète Mohammed. Le héros des batailles de lIslam LImam Ali (s) est le héros des batailles de lIslam, combien de guerre face à lagresseur Koreishite ont été remportés grâce à Ali (s). Pour ceux qui ont regardé le trés beau film sur lIslam, Le Message , on démontre le courage de lImam au cours de la bataille de Badr, au coté du noble Hamza (r). Cest à lui que le Prophète (saw) confia lépée à deux pointes Zulfikar. Cest à lui que le Prophète (saw) confia létendard de lIslam en fesant dAli (s) le commandant des armées Musulmanes, nottament aprés Uhud et chaque bataille quil a dirigé fût remporté comme la mémorable bataille de Khaybar. A ce propos, voici quelques sources tirés de Târîkh al-Kholafa de Jalâl-ul-Dîn As-Suyûtî : 1 - Selon Sahl Ibn Sad, le Messager de Dieu dit, le jour de Khaybar : « Je confierai sûrement lEtendard, demain, à un homme entre les mains duquel le Seigneur accordera la victoire, un homme qui aime Dieu et Son Prophète et que Dieu et Son Prophète aiment ». Les gens passèrent la nuit à sinterroger sur lidentité de celui dentre eux à qui lEtendard serait confié. Une fois que laube se fut levée, ils se hâtèrent chez le Prophète, chacun deux espérant être lheureux élu. « Où est Alî le fils dAbû Tâlib? » demanda-t-il. Ils lui dirent : « Il souffre dun mal aux yeux ». Il dit : « Faites-le venir ». Ils lamenèrent et le Messager de Dieu projeta un peu de sa salive sur ses yeux et pria pour lui. Alî fut rétabli parfaitement, comme sil ne souffrait de rien, et le Prophète lui remit lEtendard. 2 - Abû Yalâ rapporte quAbû Horayrah a relaté que Omar Ibn al-Khattâb avait dit : « Alî a été doté de trois choses dont si je ne possédais quune seule, elle me serait plus précieuse que si on mavait donné des chameaux de haute race ». Lorsquon lui demanda quelles étaient ces trois choses, il répondit : « Son mariage avec Fâtimah, la fille du Prophète, son autorisation de rester à la mosquée dans le cas où cela me lest interdit, et le fait davoir porté lEtendard le jour de Khaybar ». 3 - Selon Jâbir Ibn Abdullâh : Le Jour de la Campagne de Khaybar, le Messager dAllah (P) envoya un combattant pour faire face à lennemi. Mais ce combattant se dégonfla. À ce moment-là, Mohammad Ibn Maslamah revint (du combat) et dit : « O Messager dAllah ! Je navais jamais vu une chose pareille à ce que jai vu aujourdhui (la puissance de lennemi) ! Même Mahmûd Ibn Maslamah a été tué ! ». Le Messager dAllah (P) a commandé alors à ses hommes : « Evitez la rencontre avec les ennemis et demandez à Allah la sécurité. Car vous ne savez pas à quelles épreuves ils vous soumettront. Si pourtant, vous veniez à les rencontrer dites : O Allah ! Tu es notre Seigneur et Le leur. Tu disposes de nos destins et des leurs. Extermine-les Toi-même . Puis assoyez-vous par terre. Si malgré cela ils sapprêtent à vous attaquer, relevez-vous et criez Allâhu Akbar ». Et le Messager dAllah (P) dajouter : « Demain je leur enverrai un homme qui aime Allah et Son Messager, lesquels le lui rendent. Il ne reculera jamais. Allah accordera la victoire par lui ». Tout le monde se sentit honoré (par cette nouvelle). Alî (p) était ce jour-là chassieux. Le Messager dAllah(P) lui a ordonné : « Marche (sur les ennemis) ». Alî (p) lui a demandé : « Pour quel objectif ? ». «Pour quils attestent quil ny a pas de dieu en dehors dAllah et que je suis le Messager dAllah. Sils acceptent, ils mauront évité leffusion de leur sang et la confiscation de leurs biens. Pour le reste, Allah soccupera de leur compte ». Alî (p) alla à leur rencontre et Allah lui accorda la victoire effectivement. Mustadrak al-Sahîhayn : 3/38 Le plus méritant parmis les Compagnons Malgré les contradictions que lon peut retrouver dans certains livres Sunnites, il apparait clairement, et ceux parmis les plus grands savants du Sunnisme et du Chiisme, que lImam Ali (s) était le compagnon qui avait le plus de mérites. Cela ne suffit-il pas quil soit le plus savant apres le prophète (saw) je suis la cité de la connaissance, Ali en est la porte ? Cela ne suffit-il pas quil soit nommé succésseur du prophète (saw) à Ghadir Khum et que le prophète (saw) lui accorde le rang de Aaron aux cotés de Moise Ali est pour moi ce que Aaron était à Moise ? Cela ne suffit-il pas quil soit le héros des batailles de lIslam ? De nombreux savant confirme que lImam Ali (s) était le plus méritant, bien quau cours de lhistoire, certains ait essayé de faire contrepoid à lImam Ali (s) en se forgant des hadiths, afin de se donné une légitimité respectable aprés avoir privé Ali (s) de ses droits et son rang. Ahmad Ibn Hanbal dit : Ce qui nous a été transmis concernant les mérites de Alî, na été égalé par les mérites daucun des Compagnons du Messager de Dieu. (Al-Hâkim) Al-Tabarânî rapporte dans Al-Awsat quIbn Abbâs a dit : « Alî possédait dix-huit qualités éminentes qui nétaient communes à aucun autre de ce peuple ». Al-Bazzâr rapporte en citant Sad, que le Messager de Dieu a dit à Alî : « Il nest permis à personne ayant lobligation daccomplir lablution totale dentrer dans la mosquée, excepté moi et toi ». Ali, le premier convertit La encore certains ne peuvent pas accepter cette simple réalité et vérité sans essayer de la contredire, malheureusement, au profit de Abu Bakr. La première femme à se convertir à lIslam fût Khadija (s) lépouse du Prophète Mohammed (saw) et le premier mâle se convertir à lIslam aprés la révélation fût Ali (s) agé dune dizaine dannées et qui vivait dans la même maison que Mohammed (saw) et Khadija (s) et qui fût donc élevé par le prophète (saw). Si jemploie le terme mâle, cest parcque certaine personne qui cherche toujours à rabaisser les mérites de lImam Ali (s) disent que le premier homme convertit fût Abu Bakr. En terme de comparaison dâge, Ali (s) à ce moment la était un enfant, cest vrai, donc Abu Bakr beaucoup plus agé était un homme, mais cest bien et bel Ali (s) qui a été le premier mâle à se convertir à lIslam, et ce avant même son père Abu Talib, qui lui avait valu moquerie de la part des adversaires de la nouvelle religion ( relire le paragraphe sur la nomination de limam Ali (s) ) Ibn Masûd a relaté : « La première chose que jai apprise sur le Messager dAllah (saw), cétait lorsque, venant avec mes oncles à la Mecque, on nous a orientés vers al-Abbâs Ibn Abdul-Muttalib. Alors que nous étions assis avec lui à Zam-Zam, un homme est entré (à la Kabah) par la porte de Safâ (....). Il portait deux chemises blanches et il brillait comme la pleine lune. A sa droite marchait un garçon imberbe, le visage beau, adolescent ou pubère; et derrière lui, le suivait une femme qui voilait ses beautés. Il se dirigea vers la Pierre Noire et lembrassa. Le garçon, puis la femme, ont fait de même. Il accomplit ensuite sept tours autour de la Kabah, avec le garçon et la femme. Après quoi, il embrassa le Rukn (le Pilier) et levant les mains, il prononça le Takbîr (dire Allâhu Akbar = Allah est le plus Grand). Le jeune homme se mit debout à sa droite, et levant les mains dit le Takbîr, et la femme à sa gauche accomplit le même rite. Lhomme prolongea le qiyâm (la position debout ou station debout) avant de sincliner longuement, puis de se redresser le buste et faire le qunût (lever les deux mains vers le ciel) pendant quil était debout. Puis il se prosterna et avec lui le garçon et la femme qui firent tout ce quil fit. Surpris de voir ces gestes que nous navions jamais vus avant à la Mecque, et que nous avons désavoués, nous nous sommes adressés à al-Abbâs: « O Abu-l-Fadhl! Nous navons pas connu cette religion chez vous avant! Sest-il passé quelque chose de nouveau ? ». Al-Abbâs répondit : « Oui, par Dieu! Ne le savez-vous pas ? ». « Non ! », répondîmes-nous. Al-Abbâs expliqua : « Cet homme est Mohammad Ibn Abdullâh, mon neveu. Le garçon est Alî Ibn Abî Tâlib. La femme est Khadîjah Binta Khuwaylid. Par Dieu ! Personne dautre que ces trois sur la terre nadore Dieu selon cette religion ». Suite Tout ses témoignages nous démontrent que lImam Ali (s) est le plus grand fils de lIslam, lexemple même de ce que doit être un Musulman, selon les enseignements et le modèle du Prophète Mohammed (saw). Ses mérites sont clairs, bien que certains aient essayés de sattribuer des mérites afin de lui faire contrepoids. Aucun ne fût plus honoré sur le plan du savoir, du courage et du rang par le Prophète Mohammed (saw) que lImam Ali (s). Lépoux de Fatima Zahra (s), le père des deux princes de la jeunesse du Paradis, Hassan (s) et Huseyn (s), il est le succésseur logique et légitime du Prophète (saw) afin de protégé et de perpétué le message de lIslam selon le Coran et la Sunna. Un homme qui na jamais été corrompu et qui vivait comme le plus pauvre des pauvres, un homme qui na jamais commis dinjustice alors quil a subit les plus grandes injustices, un homme qui na jamais mis le Prophète (saw) en colère alors que dautres ont même doutés de lui. Cest en raison de tout ses faits que les Chiites rappelent régulièrement les mérites de lImam Ali (s) et parlent autant de lui, pour maintenir son rang et réparer linjustice quil a subit, certainement pas parcquils le considèrent comme Prophète, comme le prétendent quelques mauvaises langues malhonnetes. Les mérites de lImam Ali (s) sont trop nombreux pour être rapportés mais dans de prochains articles je posterais quelques lignes, ainsi quun aperçu sur sa vie.
Posted on: Mon, 28 Oct 2013 16:15:28 +0000

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