La Correspondance entre Nicéphore et ar-Rashid à l’occasion de - TopicsExpress



          

La Correspondance entre Nicéphore et ar-Rashid à l’occasion de la rupture de l’accord de Paix et les Mesures Punitives du calife contre le Byzantins La raison de la rupture de l’accord de paix par les Byzantins à cette occasion fut parce qu’il existait déjà un accord de paix entre les Musulmans et le souverain de Byzance Irène (rini) que nous avons déjà mentionné auparavant. Entre-temps, les Byzantins se retournèrent contre l’impératrice Irène, la déposèrent et nommèrent à sa place Nicéphore (niqfour) parce qu’il était un descendant de Jafnah de la maison de Ghassan et qu’avant de devenir empereur il était le ministre des finances. Irène, mourut cinq mois après avoir été déposée. Il a été rapporté que lorsque Nicéphore reçut le pouvoir royal et le serment d’obéissance de tous les Byzantins, il écrivit à ar-Rashid : « De Nicéphore, le souverain des Byzantins, à Haroun, le souverain des Arabes. Comme suit : La reine qui était mon prédécesseur t’a mis dans la position d’une tour[17] (rakh) alors qu’elle est un simple pion (baydah). Elle t’a payé avec ses propres biens une somme qui devrait lui être rendu à cause de la faiblesse et de la déficience des femmes. Lorsque tu auras reçu et lu attentivement ma lettre, renvoie-moi immédiatement tout l’argent qu’elle t’a envoyé et présente-toi en rançon pour le délivrer sans quoi l’épée tranchera entre nous ! » Il a été rapporté, que lorsqu’ar-Rashid lit la lettre, une violente colère le submergea et personne n’osa le regarder et encore moins lui parler. Ses proches amis se dispersèrent de peur qu’il ne sévisse en mot ou en action. Quant au ministre de la justice, il fut non seulement paralysé de frayeur, incapable d’offrir un conseil au calife mais même de bouger de sa place. Le calife demanda une écritoire et écrivit au dos de la lettre : « Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux D’Haroun le commandant des croyants à Nicéphore le chien de Rome : O fils de la mécréante, j’ai lu ta lettre et la réponse sera ce que tu verras et non pas ce que tu entendras. Adieu (min haroun amir al mouminin illa nikfour kalb ar-roum. Qad karatou kitabaka ya ibnal kafirah. Wal jawab ma tarah douna an tasma’ou wa salam) ! Alors il partit immédiatement à la tête d’une immense armée et voyagea jusqu’à ce qu’il arrive devant les portes de la forteresse d’Heraclia[18] qu’il captura, tua sa garnison, pilla et brûla avant de se retirer. Alors après cela Nicéphore chercha à faire la paix, sur la base d’un tribut annuel qu’ar-Rashid accepta. Quand il revint de son expédition et qu’il se trouvait à ar-Raqqah, Nicéphore rompit l’accord. Nicéphore était persuadé qu’ar-Rashid serait incapable de retourner en arrière contre lui à cause de l’extrême froideur du temps. Lorsque les nouvelles de la rupture du traité par Nicéphore arrivèrent, personne ne voulut informer ar-Rashid par sollicitude pour ses sentiments et est aussi parce que ceux qui l’accompagnaient ne se voyaient pas revenir en arrière. Un subterfuge fut donc employé pour l’informer en la personne d’un poète appelé Abou Muhammad ‘AbdAllah Ibn Youssouf, ou selon d’autres sources appelé al-Hajjaj Ibn Youssouf at-Taymi qui récita : « La destruction est déjà sur Nicéphore car il a rompu l’accord qu’il t’a donné. Transmettez-lui les bonnes nouvelles du commandant des croyants, Car c’est une occasion pour un grand pillage qu’Allah vous a apporté! Les gens se sont annoncé avec joie qu’un envoyé et un messager sont arrivés avec les nouvelles de la rupture du traité. Et ils sont persuadés que ta main droite lancera rapidement une expédition, Qui ranimera les âmes et dont les lieux de bataille et de gloire seront retenus. Il te paiera le tribut humble et soumit, Par peur des épées pointues et tranchantes car la mort est certainement une chose crainte, Vous lui avez donné la protection contre sa mort comme s’il était un brandon entre tes mains ! Par ton pouvoir sur lui, tu renvoyas vers leur patrie les armées, Par ce que la personne à qui tu accordes la protection est heureuse et en sécurité. O Nicéphore, quand tu agis traîtreusement par folie et tromperie parce que l’Imam s’est absenté ! Quand tu trahis, pensais-tu être capable d’échapper ? Puisse ta mère perdre son fils! Ce que tu imaginas n’est que pure illusion. La folie t’a jeté dans les vagues agitées de la mer et les rapides chevaux de l’Imam se sont hâtés vers ta destruction. Certainement, l’Imam à la force supérieure pour te contraindre, que tes terres soient proches ou éloignées. Même si tu es insouciant, l’Imam n’est pas négligent sur ce qu’il règne et dirige avec fermeté. Un souverain qui s’est consacrée de tout son cœur au Jihad, verra toujours ses ennemis destinée à être terrassés. O toi qui désires la satisfaction d’Allah par tes efforts, les secrets des cœurs des hommes ne Lui sont jamais cachés ! Aucun conseil ne peut jamais être utile pour celui qui donne des faux conseils à son Imam, Mais les conseils des gens sincères envers lui méritent toujours des remerciements. Le bon conseil à l’Imam est, pour l’humanité, une obligation, Et celui qui la remplit est pour lui une expiation et une purification ». Quand il finit de réciter ces vers, ar-Rashid s’exclama : « Est-ce que Nicéphore a vraiment fait cela ? » Et alors il se rendit compte que ses ministres avaient utilisé un stratagème pour l’informer. Il ne cessa de tourner en rond le cœur lourdement chargé jusqu’à ce qu’il parvienne devant le territoire de Nicéphore et ne partit que lorsqu’il fut satisfait et atteignit son but. L’Islam était fort et puissant à cette époque ! Nicéphore était pourtant un des plus grands rois chrétiens de cette époque, à la tête d’un puissant état et d’une puissante capitale Constantinople mais il fut effrayé par le calife Haroun ar-Rashid. En l’an 188 de l’Hégire (803), Ibrahim Ibn Jibril commanda l’expédition d’été et il envahit les terres byzantines par le défilé (darb) d’As-Safsaf. Nicéphore marcha vers lui pour l’affronter, mais un événement survint dans ses arrières qui le détourna d’Ibrahim et le fit revenir. Mais il entra toutefois en contact avec une autre force musulmane ou il reçut trois blessures et dut s’enfuir. Certains ont rapporté que quarante-mille-sept-cent soldats byzantins furent tués et quatre-mille montures capturées. Cette même année, al-Qassim Ibn ar-Rashid prêt pour la guerre se posta (rabata) à la frontière à Dabiq, près d’Alep, qui était un point de ralliement pour tous les Moujahidine. Cette année aussi, ar-Rashid mena le pèlerinage. De Médine il partit vers la Mecque pour son dernier pèlerinage comme al-Waqidi et d’autres autorités l’ont rapporté. En l’an 189 de l’Hégire (804), alors qu’il était à ar-Rayy, ar-Rashid envoya Houssayn au Tabaristan. Il lui écrivit trois lettres, l’une un sauf-conduit pour Sharwin, le père de Qarin ; une autre sauf-conduit pour Windhourmouz, le grand-père de Mazyar ; et un troisième, sauf-conduit pour Marzouban Ibn Joustan, le souverain de Daylam. Marzouban Ibn Joustan vint trouver le calife ar-Rashid qui lui donna des présents et des robes d’honneur avant de le renvoyer chez lui. Sa’id al-Harashi vint aussi trouver le calife avec quatre cents guerriers puissamment bâtis du Tabaristan, qui se convertirent à l’Islam par l’intermédiaire d’ar-Rashid. Windhourmouz accepta la garantie du calife et en échange s’engagea à lui obéir et à lui payer le tribut de même que Sharwin. Ar-Rashid accepta leur allégeance avant de les renvoyer chez eux. Il envoya Harthamah pour l’accompagner et Harthamah reçut des fils de Windhourmouz et de Sharwin des promesses de soumissions. Khouzaymah Ibn Khazim, le gouverneur de l’Arménie, vint aussi à la cour du calife à ar-Rayy et lui offrit de nombreux présents. Il y eu cette année, un échange de captifs entre les Musulmans et les Byzantins. Par conséquent, d’après ce qui a été rapporté, pas un seul Musulman ne resta captif dans les terres byzantines. Marwan Ibn Abi Hafsah dit à ce sujet : « Par toi des captifs pour qui des prisons furent construites où aucun parent ou ami ne pourraient les visiter furent libérés, A une époque où les Musulmans étaient incapables d’assurer leur libération si bien qu’ils dirent : « Les prisons des polythéistes seront nos tombeaux! » Cette année aussi, al-Qassim se posta prêt pour la guerre à Dabiq, la zone frontière. Les différentes campagnes d’ar-Rashid contre les Byzantins et les échanges diplomatiques avec l’empereur Nicéphore En l’an 190 de l’Hégire (805), ar-Rashid mena l’expédition d’été contre les Byzantins. Il laissa son fils ‘AbdAllah al-Mamoun comme son député à ar-Raqqah et lui confia les affaires. Il écrivit des lettres aux gouverneurs des postes les plus éloignés de l’empire[19] musulman et leur ordonna de porter allégeance à al-Mamoun à qui il donna l’anneau-sceau (la bague) personnel d’al-Mansour sur lequel était gravé la devise « Allah est mon Maître est dans Ses Mains j’ai placé ma sécurité ». Cette année, al-Fadl Ibn Sahl se convertit à l’Islam par l’intermédiaire d’al-Mamoun. Cette année aussi, les Byzantins surgirent à ‘Ayn Zarbah et Kanissat as-Sawda’ qu’ils attaquèrent et où ils prirent des captifs. Suite à cela, les gens d’al-Massissah cherchèrent à récupérer ce que les Byzantins avaient pris. Toujours cette année, ar-Rashid reconquit Heraclia et envoya des contingents de troupes et des détachements de cavalerie à travers les terres byzantines. Il a été rapporté qu’il entra en terre byzantine à la tête d’une force de cent-trente-cinq-mille troupes régulières payées en plus des suiveurs et des volontaires non enregistrés sur les listes des dépenses. ‘AbdAllah Ibn Malik al-Khouza’i s’arrêta à Dzou al-Qal’a (l’endroit de la forteresse) et envoya en avant Daoud Ibn ‘Issa Ibn Moussa avec soixante-dix mille hommes pour pénétrer dans les régions avoisinantes du territoire des Byzantins. Shourahbil Ibn Ma’n Ibn Za’idah captura Hisn as-Saqalibah[20] (la Forteresse des Slaves) et Dabassah[21]. Yazid Ibn Makhlad captura as-Safsaf et Malaqoubiyah[22]. Ar-Rashid conquit Heraclia au mois de Shawwal de l’année 190 de l’Hégire (805). Il réduisit la ville forteresse en ruines et asservit ses gens après un siège de trente jours. Il donna la charge de la Côte du Levant, de la Méditerranée de l’Est jusqu’à l’Égypte à Houmayd Ibn Ma’youf al-Hajouri. Houmayd attaqua aussi loin que Chypre, où il rasa les bâtiments, brûla les propriétés et asservit seize-mille habitants qu’il envoya à ar-Rafiqah. Le Juge Abou al-Bakhtari assuma la charge de leurs ventes et l’évêque de Chypre rapporta deux-mille dinars. Ar-Rashid se mit en route pour les terres byzantines le 20 Rajab de l’année 190 de l’Hégire (805). Il était coiffé d’une Qalansouwah[23] sur laquelle était écrit : « Combattant (ghazi), pèlerin (hajji) » qu’il avait l’habitude de porter. Puis, ar-Rashid continua à at-Thouwanah ou il établit le camp. Avant de repartir, le calife ordonna à ‘Ouqbah Ibn Ja’far al-Khouza’i, d’y rester et de construire une résidence. Nicéphore envoya à ar-Rashid le tribut annuel ainsi que les impôts (al-jizyah wa al-kharaj) pour lui, pour son successeur, pour les nobles de son royaume et le reste de sa population. La somme s’élevait à cinquante-mille dinars, à un taux de quatre dinars sur sa propre tête et de deux dinars sur son fils Stauracius (istabraq). Nicéphore envoya aussi une lettre par deux de ses plus proéminents nobles à propos d’une fille esclave qui se trouvait parmi les captifs d’Heraclia. La lettre était comme suit : « Au serviteur de Dieu Haroun, le commandant des croyants, De Nicéphore, le souverain des Byzantins. Salutations ! Comme suit : O Roi, j’ai une demande particulière à te faire qui ne causera aucune perte à ta foi ou à ton bien-être temporel et qui concerne une affaire insignifiante. Je voudrais que tu accordes à mon fils une fille esclave, une des jeunes filles d’Heraclia que j’avais pensé marier à mon fils. Si tu penses pouvoir donner une suite favorable à mon exigence, je t’en serais reconnaissant. Paix, clémence et bénédiction de Dieu sur toi ! » Nicéphore lui envoya aussi des présents de parfum et une de ses tentes royales. Ar-Rashid ordonna que la fille esclave soit trouvée et elle fut rapportée, ornée d’une parure et le calife l’installa dans la tente même où il logeait. La fille esclave, la tente et tout ce qu’elle contenait de vaisselle et de meubles furent remis aux envoyés de Nicéphore. Le calife lui envoya aussi les parfums qu’il avait demandés ainsi que des dates, des plats de Khabis, du raisin sec et des médicaments. Nicéphore lui donna en échange un certain poids de dirhams qui s’élevait à cinquante-mille dirhams, cent vêtements de brocart de satin, deux-cents vêtements de fin brocart, douze faucons, quatre chiens de chasse et d’autres cadeaux. Plus tard, Nicéphore s’engagea à ne pas détruire Dzou al-Qal’a’, Soumalou ou Hisn Sinan, tandis qu’ar-Rashid s’engagea aussi à ne pas s’installer et fortifier Heraclia, si Nicéphore remettait annuellement la somme de trois-cent-mille dinars. Cette année, les gens de Chypre rompirent leur accord et Ma’youf Ibn Yahya les attaqua et pris des captifs. En l’an 191 de l’Hégire (806), Tharwan Ibn Sayf le khariji se rebella dans la région de Hawlayah avant d’étendre ses activités au Sawad. Tawq Ibn Malik fut envoyé contre lui et il fut blessé et s’enfuit tandis que Tawq tua la plus grande partie de ses disciples. Tawq crut qu’il avait tué Tharwan et écrivit aussitôt une lettre annonçant sa victoire mais en réalité Tharwan s’enfuit blessé. Après cette année, les musulmans arrêtèrent les expéditions d’été contre les Byzantins jusqu’en l’an 215 de l’Hégire (830). Cette même année, le calife Haroun ar-Rashid ordonna que les gens de la Dimmah ait leurs propres vêtements et leurs propres montures afin de les distinguer des Musulmans. En l’an 192 de l’Hégire (807), il y eut un échange de captifs entre les Musulmans et les Byzantins arrangé par Thabit Ibn Nasr Ibn Malik al-Khouza’i. Cette année aussi, les khourramiyah, une secte hérétique, sortit dans la région de l’Azerbaïdjan. Le calife ar-Rashid leur envoya ‘AbdAllah Ibn Malik avec une force de dix-mille cavaliers. ‘AbdAllah les fit prisonniers et les amena à ar-Rashid qui se trouvait à Qarmassin. Ar-Rashid ordonna que les prisonniers males soient tués et que les femmes et les enfants soient vendus en esclavage. En l’an 193 de l’Hégire (808), le calife ar-Rashid nomma Thabit Ibn Nasr Ibn Malik gouverneur des régions frontalières, les marches byzantines (at-thoughour) qui conduisit de nombreux raid et captura Matmourah. Il y eut aussi cette année, un échange de captifs à al-Boudandoun. Au mois de Joumadah Thani de cette même année, décéda le calife Haroun ar-Rashid dans la ville de Tous, qui est l’actuelle ville de Machhad en Iran. Par souci et par connaissance des affaires relatives au pouvoir, il ne fit pas les mêmes erreurs que ses prédécesseurs le calife Abou al-‘Abbas as-Safah et après lui son père al-Mahdi. As-Safah donna la succession après lui à son frère al-Mansour et après lui, le fils d’as-Safah, ‘Issa Ibn Moussa, devait prendre la succession. Puis al-Mansour dut l’acheter pour l’empêcher de réclamer la succession pour la donner à son fils al-Mahdi Ibn al-Mansour. Al-Mahdi fit exactement la même chose en donnant la succession à al-Hadi et après lui à Haroun ar-Rashid. Ce fut la cause des troubles qui survinrent entre les deux frères al-Hadi et ar-Rashid. Al-Hadi voulu supprimer ar-Rashid de la succession pour la donner à son propre fils Ja’far Ibn al-Hadi. Ar-Rashid voulu se distancer des erreurs de ses prédécesseurs et en l’an 175 de l’Hégire (791), il désigna son fils Muhammad al-Amine à la succession. La mère d’al-Amine était Zoubaydah Bint Ja’far Ibn Abi Ja’far al-Mansour al-Hashimiyah al-‘Abbassiyah. Et sept ans après, en 182 de l’Hégire (798), il désigna son fils Abdallah al-Mamoun à la succession après son fils al-Amine. La mère d’al-Mamoun était une femme du Khorasan du nom de Marajil Bint Oustansis, la fille d’Oustansis, le faux prophète, qui appela à la prophétie en l’an 150 de l’Hégire (767) et qui se rebella aussi contre al-Mansour qui le tua. Puis en 186, le Calife ar-Rashid désigna son fils al-Mou’tamid à la succession après son fils al-Mamoun. La mère d’al-Mou’tamid était Qassaf. Cette même année, Harthamah entra dans Samarkand. Rafi’ se refugia dans un quartier de la ville d’où il envoya un message aux Turcs pour le secourir. Harthamah fut pris entre Rafi’ et les Turcs, mais les Turcs se retirèrent et Rafi’ devint plus faible. En l’an 194 de l’Hégire (809), Nicéphore, le roi des Romains, mourut en combattant al-Bourjan, un peuple turc. On a rapporté que son règne dura sept ans. Istabraq, le fils de Nicéphore devint empereur après lui, mais il fut aussi blessé en combattant al-Bourjan et survécut seulement deux mois avant de mourir à son tour. Le beau-frère d’Istabraq, Mikhaïl le fils de (ibn) Jourjis, pris la succession et devint empereur mais les Byzantins se levèrent contre lui et il dut s’enfuir et devint un moine. On a rapporté que son règne dura deux ans avant que le général Leon devienne à son tour empereur.
Posted on: Fri, 15 Nov 2013 21:09:46 +0000

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