La Juliette saoudienne libre et sous protection du HCR - TopicsExpress



          

La Juliette saoudienne libre et sous protection du HCR SANAA, 26 nov 2013 (AFP) - La Saoudienne Houda al-Niran, qui a fui son pays pour épouser lélu de son coeur yéménite, a été libérée mardi sur ordre dun tribunal de Sanaa et placée dans un foyer du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR). Le procès avait débuté dimanche et devait se poursuivre le 1er décembre mais le tribunal a finalement décidé davancer la nouvelle audience à la demande des avocats de la Juliette saoudienne de 22 ans qui affirmaient avoir des craintes pour la vie de leur cliente, détenue dans une prison yéménite pour entrée illégale dans le pays. Dans son jugement, le tribunal sest contenté de condamner Houda al-Niran à la période passée dans le centre de détention yéménite. Il a ordonné sa libération et son placement dans un foyer du HCR pour trois mois, période durant laquelle elle devrait obtenir le statut de réfugiée dont elle a fait une demande. Une fois ce statut obtenu, elle serait libre dépouser son jeune prétendant yéménite, Arafat Mohamed Tahar, 25 ans. Le tribunal a acquitté ce dernier qui était poursuivi pour avoir aidé sa bien-aimée saoudienne à entrer illégalement au Yémen. Le tribunal a enfin rejeté une demande de lambassade saoudienne de renvoyer chez elle la jeune Saoudienne. Celle-ci a non seulement résisté à sa famille qui a refusé de la marier au jeune Yéménite qui vivait alors en Arabie saoudite mais elle a osé senfuir de son pays et la suivi au Yémen. Son histoire a ému de nombreux Yéménites qui ont manifesté en sa faveur lors de sa comparution dimanche devant le tribunal qui la jugeait pour entrée illégale dans le pays. Femmes, hommes et enfants sétaient en effet rassemblés devant le tribunal en demandant de lautoriser à rester au Yémen et à épouser lélu de son coeur et avaient crié des slogans saluant cette histoire damour transfrontalière. Dans lélan de solidarité en faveur du couple, un chef tribal yéménite a offert une maison dans un quartier huppé de Sanaa aux futurs mariés et une firme de Sanaa a promis de meubler le futur nid conjugal. Lorganisation Human Rights Watch avait appelé le 19 novembre les autorités yéménites à ne pas renvoyer la jeune femme dans son pays, faisant valoir que sa vie était en danger si elle devait retourner dans sa famille.
Posted on: Tue, 26 Nov 2013 11:53:22 +0000

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