La Kavana : l’âme de la prière Rav Dessler écrit dans le - TopicsExpress



          

La Kavana : l’âme de la prière Rav Dessler écrit dans le Mikhtav Mééliahou (tome IV page 361) : « Nous sommes habitués à dire que nous prions, toutefois, c’est totalement faux. En vérité, nous ne sommes pas encore arrivés au stade de la Téfilah et donc nous n’avons même pas prié. En vérité, il devait nous être carrément interdit de prier ... avec difficulté, nous avons été autorisés afin que l’idée même de la Téfilah ne soit pas totalement oubliée. Peut-on appeler Téfilah, l’acte de bredouiller les mots ? Il s’agit d’une terrible et affreuse dégradation dans le concept de Téfilah à cause de laquelle les portes du Ciel pourront être fermées au pouvoir de la Téfilah. » La sévère réprimande de Rav Dessler rappelle celle de Rabbénou Bé’hayé qui affirmait que celui qui prie avec ses lèvres alors que son cœur est concentré sur ses affaires commerciales ou financières est considéré comme un pécheur. Le Seder Hayom commente cela de manière similaire : « La prière sans Kavana n’aide en rien ... au contraire, elle entraine la proclamation au Ciel des péchés de celui qui l’adresse. » Le fait de prêter attention à la finalité et au sens de la prière est une composante essentielle, comme c’était le cas lors des offrandes d’animaux au Temple. En l’absence du Temple, c’est la Téfilah qui remplace les sacrifices. Le Choul’han Aroukh (98-4) écrit d’ailleurs que de même que certaines pensées pouvaient invalider un sacrifice, certaines pensées peuvent invalider notre Téfilah ! Ce concept est inclus dans le mot Téfilah lui-même, qui vient de la racine pilel qui signifie pensée (Rachi Béréchit 48-11), parce que la Téfilah exige de la Kavana. La Kavana est une exigence de la Halakha et pas seulement un principe de rigueur ou une mesure de piété supplémentaire.
Posted on: Tue, 05 Nov 2013 08:32:59 +0000

Trending Topics



Recently Viewed Topics




© 2015