La MaMwé veut-elle porter dernier le coup de grâce à IKI - TopicsExpress



          

La MaMwé veut-elle porter dernier le coup de grâce à IKI ? Chers amis, j’ai décidé que mon propos du jour sera le dernier post qui s’adressera directement au Président Ikililou. Parce qu’après, je compte aborder d’autres sujets plus ludiques, plus gais car étant positif de nature, traiter du cas Iki et de sa manière de gérer la chose publique me fait du tort, ayant l’impression de pisser dans l’océan. Mais, ne dit-on pas que قل الحق و لو كان مرا ? Une autre raison encore plus symbolique: nous nous approchons à grand pas des 900 jours (suivez mon regard les amis...). Étant démocrate et fervent défenseur de lÉtat de droit ainsi que du respect de la règle commune, mon souhait est que lon respecte la Constitution et que notre Président aille jusqu’au bout de son mandat ! Mais Dieu sait que cette tournante, qui vient après les multiples viols perpétrés contre notre dignité, est une grosse fumisterie, un cheval de Troie destiné à flatter les passions insulaires au détriment du renforcement de lunité nationale. La MaMwé (sans Madji .. sans Mwendjé) Un des principaux ennemis pour le développent économique des Comores, aux côtés de la corruption endémique, est cette société publique. Son incapacité à assumer son rôle de service public apporte son lot de désagréments dans le quotidien mais son impact au niveau « économique » est encore plus dramatique. Si la coissance économie d’un pays est portée par trois principaux leviers, à savoir, la consommation des ménages, les investissements davenir et les exportations, en 2013, le consommateur comorien ne peut plus acheter plus d’un kilo de poisson et le stocker de peur que la Ma-Mwé ne coupe le courant (généralement sans préavis et sans délai de remise en service) de peur que son « kilo » de poisson ne pourrisse; avouez que c’est un coup dur à l’industrie de la pêche, qui se trouve dans lobligation soit de brader, soit de faire supporter ce coût supplémentaire (groupe électrogène, logistique sans visibilité, etc.) aux consommateurs. Ceci est valable dans tous les domaines. Les cybercafés du pays, ne tournent que quelques heures par jours. Les stations de services, les épiceries, les restaurants, les banques et tout le secteur privé se voit pénalisé par cette entreprise moribonde et doit gérer un business sans perspectives ni visibilité à court et moyen terme dans « l’obscurité totale». - Mr, le Président. Savez vous que le principal moteur de l’économie d’un pays comme le nôtre, qui ne produit presque rien, est la consommation ? - Cette dernière étant paralysée par un secteur tertiaire handicapé par les graves problèmes d’énergie que subit le pays ? - Savez vous que pour lutter contre la cherté de la vie, il faut que la MaMwé arrive à compenser cette addiction aux groupes éléctrogènes imposée par les incapables de la MaMwé ? Alors oui, avec lannonce du prochain black-out, la Mamwé a décidé de porter le coup de grâce à ... Iki. Tous les symboles de lEtat à genoux. A dire vrai, tous les symboles dun État moderne sont à genoux voire à terre. Un Vice-président qui sen prend au Chef de lÉtat pour transgression à la Constitution (?), des magistrats en mauvaise odeur de sainteté et pris à partie par le premier magistrat, le chef de la sûreté nationale arrêté; bref, un cocktail qui, dans un autre pays, aurait déjà provoqué une révolution. Warengué ... (sha Do wazéyé) ! La nature ayant horreur du vide, il nous reste cet « État » traditionnel qui fait la pluie et le beau temps, qui juge, bannit et révoque en lieu et place de la puissance publique. Cet État dans lÉtat, cest le Mila na Ntsi qui signe léclipse et la déliquescence de lÉtat moderne, avec comme corollaire le banditisme de grand chemin et, bouclons la boucle, qui tient aussi grâce aux enveloppes chargées de graisser la machine du … Mila na Ntsi! Monsieur le Président, je vous demande solennellement de bien vouloir enfin présider ! Ne vous laissez pas manipuler par vos courtisans de conseillers, qui vous encensent parce que vous assurez la régularité des SALAIRES des fonctionnaires : ce n’est pas un service que vous leur rendez, c’est leur droit le plus absolu ! En contrepartie, prenez l’initiative d’être exigeant, de demander d’augmenter leur productivité et leur assiduité... N’acceptez plus les discours d’un directeur général de la Mamwé qui vient sauto-congratuler parce que grâce à une énième perfusion, il a fourni de l’électricité pendant le mois saint du Ramadan. A mi mandat, il nest pas encore tard. PRESIDEZ, nom de Dieu ! Fâchez-vous avec ces amis d’un QUINQUENNAT et renversez la table, VIREZ-LES TOUS, sinon, ça risque d’aller très vite et la bulle dans laquelle votre entourage vous a mis ... finira par exploser!
Posted on: Thu, 14 Nov 2013 19:37:46 +0000

Trending Topics



Recently Viewed Topics




© 2015