La RDC va mettre en place un certificat régional d’identification de ses minerais Le Gouvernement par le biais de son ministre des Mines, Martin Kabwelulu pour assurer l’accès des minerais de la RDC sur le marché international en conformité avec les critères fixés par la conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) va procéder mercredi 24 juillet au lancement d’un certificat régional d’identification des minerais du pays sous le vocable 3T. Il s’agit du Tin : étain ; Tantale : coltan et Tungstène : wolframite et de l’or. Cette cérémonie se fera à l’issue d’un atelier que va organiser le secrétariat exécutif de la CIRGL au Grand Hôtel Kinshasa (GHK) sur la traçabilité des minerais dans la Région. Ces travaux vont permettre de faire des états des lieux du secteur des différents Etats membres, de relever les défis et d’entrevoir les perspectives d’avenir. Cet événement qui sera placé sous le patronage du Premier ministre, Matata Ponyo vise à faire la promotion des minerais de la RDC à l’étranger en garantissant la provenance de ces substances minérales des sites qualifiés et validés par le pays. La mise en circulation de ce certificat constitue un signal fort pour la RDC de mettre en œuvre les décisions et les recommandations du sommet spécial des chefs d’Etats du 15 décembre 2010, relatif à la lutte contre l’exploitation illégale de ressources naturelles du pays dans l’espace de la CIRGL. Car, cette réunion a permis de développer six outils pour lutter contre cette exploitation illicite. Il sied de signaler que la RDC est donc le premier pays membre de la CIRGL à mettre en place un mécanisme pour la certification de ses minerais. Au cours de ces assises, elle va saisir cette opportunité pour inviter les autres pays membres de la CIRGL à se conformer aux dispositions relatives à la mise en place d’un mécanisme régional de certification. Ceci, en vue de permettre le suivi et le contrôle des ressources naturelles dans la région des Grands Lacs. Pour la RDC, ce mécanisme de certification ne peut être crédible que si tous les Etats membres de la CIRGL mettent en place des procédures d’audit des sites miniers qui répondent aux normes régionales. Parmi ces normes, il y a lieu de citer, la publication des données statistiques nationales de production, la lutte contre la fraude transfrontalière et la transparence dans la gestion du secteur minier. C’est dans cette optique que la RDC entend répondre aux exigences des utilisateurs finaux, telles que les industries électroniques et automobiles. Pour y parvenir, il est impérieux de certifier les minerais selon les standards internationaux et régionaux estime le ministre des Mines, Martin Kabwelulu. D’après lui, dès la mise en circulation de ce certificat, aucun lot des minerais des 3T et de l’or ne sera exporté s’il n’est pas accompagné du certificat CIRGL/RDC délivré par les autorités de la certification de la RDC, à savoir, le ministère des Mines et la CEEC. Simard Simon Tsoumbou Kinshasa, 19/07/2013 (Forum des As, via mediacongo.net
Posted on: Fri, 19 Jul 2013 16:43:26 +0000
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