La Relation entre le Tawhid et la gouvernance (Al-Hakimiyat) : - TopicsExpress



          

La Relation entre le Tawhid et la gouvernance (Al-Hakimiyat) : Pourquoi Sayd-Qotb avait-il autant agacé le président Nasser, avec son insistance sur l’apostasie des gouvernants musulmans ne gouvernant pas avec les lois d’Allah, au point de faire une quatrième catégorie du Tawhid ? Le Sayed fut condamné en martyr et cette catégorie fut établie chez les sincères. Al-Hakimiyat est extrait du Tawhid Ar-Rouboubya car il concerne les actes d’Allah et Ses attributs. N’est-Il pas le Seul à juger ? : « C’est à Lui qu’appartient le jugement et Il est le plus prompt des juges » (Al-An’am/62). « Et Il n’associe personne dans son pouvoir » (Al-Kahf/26). « La création et le commandement n’appartiennent qu’à Lui » (Al-A’raf/54). Par conséquent, le commandement, le pouvoir, est un des attributs et une spécificité d’Allah. C’est pourquoi le Tawhid Ar-Rouboubya est le Tawhid de la connaissance et de l’affirmation (المعرفة و الإثبات) , celui-là même que possédaient les associateurs mecquois. Al-Hakimiyat est aussi extrait du Tawhid Al-Oulouhya car il concerne les actes monothéistes des serviteurs envers Allah. C’est pour cette raison que c’est le Tawhid de la volonté, de l’objectif et de la demande (الإرادي, القصدي, الطلبي). Les musulmans n’ont pour ordre que de régler leurs litiges, leurs différents, les délits pénaux et civils qu’à travers la loi d’Allah : « Sur toutes vos divergences, le jugement appartient à Allah » (As-Shoura/10). « Juge alors parmi eux d’après ce qu’Allah a fait descendre » (Al-Ma’ida/49). « Non ! Par ton Seigneur ! Ils ne seront pas croyants aussi longtemps qu’ils ne t’auront demandé de juger leurs litiges et qu’ensuite qu’ils ne ressentent aucune angoisse sur ta sentence et qu’ils se soumettent complètement » (An-Nissa/65). « Et ceux qui ne jugent pas d’après ce qu’Allah a fait descendre, les voilà les mécréants » (Al-Ma’ida/44). « Auraient-ils des associés [à Allah] qui auraient établi pour eux des lois religieuses qu’Allah n’a jamais permises ? » (As-Shura/21). Quant à l’appellation d’Al-Hakimiyat par Sayed Qotb, sa subdivision du Tawhid ne transgresse aucune limite de la Shari’a car les savants ont établi une règle qui dit : « Il n’y a pas de conflit en matière de terminologie » et « L’essentiel réside dans les significations et non dans les dénominations et les structures ». C’est par ces règles qu’ont naquit certaines terminologies, qui n’étaient pas connu chez les compagnons ou les prédécesseurs, comme Ousoul al-fiqh ou Moustallah al-hadith. Comme je l’ai déjà précisé, Sayd n’est pas le premier et sûrement pas le dernier à instauré une nouvelle terminologie (à condition que celle-ci soit basée sur le Coran et la Sunna). Par exemple, le Cheikh Mouqbil al-Wadi’i avait fait de même en proposant le « Tawhid Al-Moutaba’a » qui est le Tawhid relatif à l’application de la Sunna et de la relation avec le Tawhid, ce qui est pertinent ! Passons maintenant à l’ambigüité principale et initiale : « Y-a-t-il une corrélation entre l’adoration et l’obéissance à des lois contraires à celles établies par Allah ? ». Certains disent : « Quand je suis des lois autres que celles d’Allah ou que j’accepte par consentement tacite ou orale et corporel sa validité, je ne cherche pas à adorer ses initiateurs (les gouvernants et ses légitimateurs enturbannés !) ». Voilà l’ignorance et l’ambigüité en vogue dans notre siècle. Le verset qui suit prouve qu’il y a bien une corrélation : « Ils ont pris leurs rabbins et leurs moines comme des seigneurs en dehors d’Allah, ainsi que le Messie fils de Marie. Alors qu’on ne leur a commandé que d’adorer un Dieu unique. Pas de divinité à part Lui ! Il est au dessus de ce qu’ils {Lui} associent » (At-Tawba/31). ‘Adiy Ibn-Hatim vint voir le prophète après sa conversion (il était chrétien). Il avait entendu le prophète réciter ce verset : « Ils ont pris leurs rabbins et leurs moines comme des seigneurs en dehors d’Allah, ainsi que le Messie fils de Marie. Alors qu’on ne leur a commandé que d’adorer un Dieu unique. Pas de divinité à part Lui ! Il est au dessus de ce qu’ils {Lui} associent ». ‘Adiy dit : « O Messager d’Allah, ils ne les adoraient pas ! Le (prophète) dit : Bien-sûr (qu’ils les adoraient) ! Ils leur ont rendu interdit le licite et leur ont rendu permis l’interdit et ils les ont suivis. Voici leur adoration à leur égard ! » (Ghayat-Al-Mouram/Albani/Hassan/6). L’exégète Fakhr Ad-Dine Ar-Raziy a dit : « La plupart des exégètes ont dit : que le sens de « seigneurs » n’était pas le fait qu’ils croyaient qu’ils étaient parmi eux comme les divinités de ce monde, mais le sens est qu’ils les suivaient dans leurs commandements et interdits » (Tafssir Ar-Raziy/8-3). Le Cheikh Al-Fawzane a dit : « Et si ceci concerne ceux qui suivent les savants et les serviteurs dans la permissivité et la prohibition qui est contraire à la législation d’Allah, alors qu’ils (ces derniers) sont les plus proches de la science et de la religion, et leurs erreurs peuvent être de l’ordre de l’ijtihad (interprétation théologique) et ils sont pour (cet Ijtihad) récompensé, bien qu’ils n’aient pu trouver la vérité, que dire de celui qui suit des réglementations basées sur des lois humaines qui sont de la création des mécréants et des athées (Moulhidines). Ils ramènent ceci dans les pays musulmans et ils gouvernent avec entre eux…Celui-ci a certes pris les mécréants pour seigneurs en dehors d’Allah. Ils établissent pour lui des lois, ils lui autorisent l’interdit et ils jugent entre les gens » (Kitab-At-Tawhid/Al-Fawzane/71). L’exégète très connu, le Cheikh As-Shanqiti, a dit à propos de ce verset : « Dis : Amenez-vos témoins qui attesteraient qu’Allah a interdit cela » (Al-An’am/150) dans un texte qui est l’exégèse de ce verset : «Sur toutes vos divergences, le jugement appartient à Allah » (As-Shoura/10) : « Dés lors que la législation et l’ensemble des réglementations religieuses et terrestres (temporelles) sont de la spécificité de la Rouboubya comme le prouvent les versets cités, celui qui suit une législation autre que la législation divine, a pris pour seigneur ce législateur et l’a associé à Allah ! » (Adwa Al-Bayane/Al-Shanqiti/7-153). Et il dit aussi : « Le Shirk (association à Allah) dans la gouvernance et celui dans l’adoration ont tous le même sens. Il n’y a aucune différence entre eux. Celui qui suit un système (étatique) autre que celui qu’Allah a imposé et qui suit une législation autre que celle d’Allah, est comparable à celui qui adore une idole et se prosterne devant une divinité. Il n’y a absolument aucune différence entre les deux et ceci sous n’importe quelle facette. Ils font un et sont tous deux des associateurs (d’Allah) » (Tafssir-Adwa-Al-Bayane/7-162). A propos de l’adoration des rabbins, par analogie avec celle des gouverneurs et des savants corrompus, Rabi’ Ibn-Anas demanda à Abou Al-‘Aliya : « Comment était ce culte de la seigneurie au temps des enfants d’Israël ? Il dit : Cette seigneurie était qu’il trouvait dans le livre d’Allah ce qu’il leur a été commandé et ce qui leur a été prohibé et ils ont dit : Nous ne précéderons pour rien nos rabbins ! Ce qu’ils nous ordonnent nous l’appliquons et ce qu’ils nous interdisent nous nous abstenons ! Les dires de ces hommes ils sacralisaient, et le livre d’Allah ils le jetaient derrière leur dos » (Majmou’-Fatawa/Taymmia/2-93). On comprend à la lumière de ces versets et de ces exégèses, que celui qui suit des gouverneurs et des savants dans des commandements qui ne sont pas ceux du Coran et de la Sunna, à pris ces gouverneurs et ces savants pour seigneurs en dehors d’Allah. Allah a dit : « Et ne mangez pas ce sur quoi le nom d’Allah n’a pas été prononcé car c’est une perversité. Et les diables inspirent à leur alliés de tergiverser avec vous. Si vous leur obéissez, vous deviendrez certes des associateurs » (Al-An’am/121). Le Cheikh As-Shanqiti dit : « (A propos de) Tous ceux qui suivent une législation autre que celle avec laquelle est venu le Sayd des enfants d’Adam, Mohammed (les prières d’Allah et la paix sur lui), le fait de suivre cette législation contraire est une mécréance évidente (بواح) qui expulse de la légion islamique. Lorsque les mécréants ont dit au prophète : La brebis devient morte, qui l’a tué ? Il leur a dit : Allah l’a tué. Ils ont dit : Est-ce que ce que vous égorgez par vos mains est licite et ce qu’Allah égorge par sa noble main vous dites que c’est prohibé ? Donc vous êtes mieux qu’Allah ! Allah a descendu à ce sujet le verset : « Et ne mangez pas ce sur quoi le nom d’Allah n’a pas été prononcé… ». Il continu plus loin : « Ceci est un serment d’Allah, l’Exalté et le Très-Haut, que celui qui suit le diable, lorsqu’il rend licite la bête morte, est un associateur. Et c’est une association qui expulse de la légion selon le consensus des musulmans » (Adwa-Al-Bayane/As-Shanqiti/3-130). Ibn-‘Abbes a confirmé la tergiversation des associateurs. Il dit après avoir cité le verset : « Les associateurs se sont pris en altercation (avec les musulmans). Ils ont dit : Ce qu’Allah égorgeait vous ne le mangiez pas et ce que vous, vous égorgiez vous le mangez ! » (Sunan An-Nassa’i/Albani/Sanad-Sahih/4437). Ibn Kathir dit à propos de : « Si vous leur obéissez, vous deviendrez certes des associateurs » : « Des lors que vous vous êtes écarté de l’ordre d’Allah et de sa législation pour vous vers une autre parole que la sienne, vous avez devancez sur Lui autrui et ceci est le Shirk ! » (Tafssir Ibn-Kathir/3-329). Que dire de ceux qui légitiment des lois autres que celles d’Allah pour des lois qui sont insufflées aux législateurs par les démons, comme cela a été le cas avec les rabbins babyloniens qui ont écrit le talmud. Ceci est sans aucun doute similaire aux lois qui ont remplacé celles d’Allah à l’instar de celles de Napoléon, de Lénine ou de Staline etc... Et dire que certains avalisent la chaine entière du législateur à l’exécutant et considèrent l’ensemble comme des croyants, alors que certains salafs (prédécesseurs) traitèrent d’apostat l’émir Al-Hajjaj Ibn-Youssouf qui tua des compagnons et des suivants mais appliquait cependant les lois d’Allah ! Il fut même à l’origine de nombreuses conquêtes. Salma Ibn-Kahyle a dit : « J’ai divergé avec Dhar Al-Mourhiby sur Al-Hajjaj. Il dit : Croyant et j’ai dit : Mécréant » (Al-Moustadrak Lil-Hakam/6417). On a posé la question au Cheikh Ibn-Baz sur le parti du Baath et Saddam Hussein. Il a répondu : « Les Baathistes sont tous des mécréants, que ce soit le président de l’Irak ou un autre, car ils réfutent la Sharia et ils la prennent en adversité » (Majmou’-Fatawa Ibn-Baz/45). Franchement, je doute que les autres partis et chefs d’état dérogent à cette règle. Le Cheikh As-Shanqiti a dit : « Quel étonnement que celui qui juge avec une législation autre que celle d’Allah et prétend à l’Islam ! » (Adwa-Al-Bayane/verset 9/ sourate17). Ibn Taymmia a dit : « Celui qui assigne autre que le prophète afin qu’on rende obligatoire son obéissance sur tous ce qu’il ordonne et prohibe et s’il vient à l’encontre du commandement d’Allah et de son prophète, il l’aura donc pris pour divinité et peut-être aura-t-il fait comme les chrétiens ont fait avec le Messie. Et ceci est le Shirk qui inclus son compagnon dans ce verset : « Et parmi les gens, il en est qui prennent en dehors d’Allah des égaux à Lui en les aimant comme on aime Allah. Or, les croyants sont les plus ardents en l’amour d’Allah » (Al-Baqara/165) » (Majmou’-Fatawa/Taymmia/10-267). Nous devons maintenant répondre à la question précédente : Quelle est la relation entre gouvernance et adoration ? Nous démontrerons que celui qui ne gouverne pas avec les lois d’Allah dans son ensemble et qui ne la proclame pas comme législation unique de l’Etat est un Taghout. Le fait de mécroire au Taghout est une condition du Tawhid. Il s’agit même de la première : «Quiconque mécroit au Taghoût tandis qu’il croit en Allah, saisit l’anse la plus solide » (Sourate 2, verset 256). Le Cheikh As-Shanqiti a dit : « On saisit par la compréhension conditionnelle que celui qui ne mécroit pas au taghout, n’aura pas saisi l’anse la plus solide. Et c’est ainsi, et celui qui n’a pas saisi l’anse la plus solide est exclu de la foi, car la foi en Allah est l’anse la plus solide et la croyance du taghout ne peut se réunir avec la foi en Allah, car la mécréance du taghout est une condition de la foi ou un de ses fondements » (Adwa-Al-Bayane/Shanqiti/verset 59-4). Nous démontrerons par la permission d’Allah que le gouverneur qui n’applique pas les lois d’Allah dans son ensemble, est un mécréant d’une mécréance majeure, puis nous éclaircirons les ambigüités relatives à la mécréance en deçà de la mécréance (كفر دون كفر) qui est l’argument bouclier des gouverneurs actuels. Argumentations : Allah a dit : « N’as-tu pas vu ceux qui prétendent croire à ce qu’on a fait descendre vers toi {prophète} et à ce qu’on a fait descendre avant toi ? Ils veulent prendre pour juge le Taghout, alors qu’il leur a été commandé de mécroire en lui ! » (An-Nissa/60). Ibn Kathir a dit : « (Ce verset) Il est blâmant vis-à-vis de ceux qui s’écartent du Coran et de la Sunna, et qui ont pris le faux comme juge en dehors de ceci. Et ceci est la signification du Taghout ici » (Tafssir-Ibn-Kathir/2-346). Jaber disait : « Les taghouts vers qui ils se rendaient lors de leurs litiges, (étaient de deux) une à Jouhayna et une autre à Aslam » (Tafssir Al-Baghawi/verset 60/4). Le Cheikh As-Sa’dy a dit : « Tout ceux qui gouvernent avec autre que la législation d’Allah est un Taghout ! ». Il a dit ensuite à propos de « Alors qu’il leur a été commandé de mécroire en lui ! » : « Comment peut s’agglomérer la foi avec ceci ? La foi engage à se soumettre à la législation d’Allah et sa gouvernance dans chaque situation parmi toutes les situations. Et celui qui se prétend croyant alors qu’il a choisi le jugement du Taghout sur le jugement d’Allah est un menteur dans ceci (sa prétention) ! » (Tafssir As-Sa’dy/verset 60/sourate 4). Les versions des exégèses varient sur le contexte de ce verset, mais elles s’accordent toutes pour dire qu’elles sont relatives à un litige entre un mécréant et un hypocrite. Chacun par opportunisme voulait réclamer le jugement du camp adverse. Une version mentionne qu’ils avaient réclamé le jugement du prophète et celui d’Abou-Bakr. L’hypocrite n’étant toujours pas satisfait, réclama le jugement de ‘Omar. Ce dernier comprit qu’il n’avait pas accepté la décision du prophète donc il décida de couper la tête de l’hypocrite. C’est à cette occasion qu’il fut appelé le Farouk (celui qui sépare le faux du vrai) par Djibryl. (Voir Ahkam Al-Qorane/Ibn Al-‘Arabi/2-407/Fath Al-Bariy/Ibn-Hajjr/2187). Que ferait ‘Omar le Farouk s’il voyait tous ces prétendus gouvernants musulmans ne pas accepter le jugement du prophète en se soumettant à d’autres jugements ? Il y a une notion importante qu’il faut assimiler. C’est une règle relative au Coran que les savants appliquent et qui est primordiale pour l’ensemble des versets relatifs à des règlements. Cette règle c’est : « Le sens réside dans la généralité du terme, et non dans la spécificité de son contexte ». L’Imam As-Shawkani a dit sur cette règle : « Et ceci est l’école dans laquelle ne réside aucun doute et aucune ambigüité » (Irshad-Al-Fouhoule/As-Shawkani/p.126). C-à-d que si un verset est descendu pour un cas particulier, comme ce verset à propos de cet hypocrite qui réclama le jugement des juifs au lieu de celui d’Allah, si le verset ne contient aucun indice qui rendrait son sens spécifique à un cas particulier, il devient général pour tous ceux qui sont visés par ce verset. Par conséquent, le verset cité est applicable sur tous ceux qui ne s’en remettent pas à Allah dans le jugement de leurs litiges. Ce verset est une lumière à l’encontre de ceux qui clament l’Islam comme la religion d’état, et qui contredisent leur prétention par leur soumission aux lois presque universelles de la démocratie et celle de l’ONU. Que disent les savants sur le Taghout : Le Cheikh Mohammed Ibn ‘Abdelwahab a dit : « Le Taghout est général. C’est tout ce qui est adoré en dehors d’Allah et qui accepte cette adoration, qu’il soit adoré, suivi ou obéi dans une autre obéissance que celle d’Allah et de son prophète. Et c’est ceci le Taghout ! Les tawaghites sont nombreux et leur représentant sont de cinq : Le diable, le despote qui change les règlements d’Allah, celui qui ne gouverne pas avec les lois d’Allah, celui qui, hormis Allah prétend connaître l’invisible, et le cinquième est celui qui est adoré et accepte cette adoration » (Majmou’a-Rassa’ils-At-Tawhid). Où sont les condamnations des savants qui se réclament de Mohammed Ibn-’AbdelWahab ? Le Cheikh At-Tabari a dit : « Le Taghout est celui qui fait preuve de tyrannie à l’égard d’Allah. Il est adoré en dehors d’Allah, ses adorateurs l’adorent soit par la répression soit de leur initiative. Cet adoré peut être une personne, un diable, une divinité, une idole ou n’importe quel chose que ce soit » (Tafssir At-Tabari/Sourate 2/verset 256). Al Qourtoubi a dit : « Le Taghout est tout devin, diable, et tout représentant dans l’égarement » (Al-Jami’-Li-Ahkam-Al-Qorane/3-282). L’Imam An-Nawawi a dit : « Al-Layth, Abou ‘Obeyda, Al-Kissa’i et tous les linguistiques ont dit : Le Taghout c’est tout ce qui est adoré en dehors d’Allah le Très-Haut » (Charh-Mouslim/An-Nawawi/267). Le Cheikh Hamad Al-Fikki : « Les lois (autres que celles d’Allah) sont elles-mêmes des Taghouts, ses initiateurs et ses propagateurs sont eux aussi des Taghouts. Est aussi Taghout tout livre établi par l’intellect humain afin d’écarter de la vérité avec laquelle est venue le prophète, que ce soit prémédité ou pas par son initiateur » (Kitab Fath-Al-Majid/Référence p.282). Moujahid a dit : « Le Taghout c’est un diable avec une représentation humaine vers qui ils règlent leurs litiges, et c’est le gérant de leurs affaires » (Ibn-Kathir/verset 52/4). Le grand Imam Malik a dit : « Le Taghout est tout ce qui est adoré en dehors d’Allah » (Ibn-Kathir/verset 52/4). Ibn ‘Abbes a dit : « Le Taghout c’est un homme parmi les juifs qui s’appelle Ka’b Ibn Al-Ashraf. Lorsqu’on leur demandait de juger avec ce qu’Allah et son prophète a descendu, ils disaient : Nous vous jugeront par le jugement de Ka’b ! » (Fath Al-Qadir/As-Shawkani/65-4). Combien y-a-t-il aujourd’hui de Ka’b Ibn Al-Ashraf ? D’autres versions évoquent le Taghout comme étant le diable, la passion, le sorcier, le devin, une idole. Elles sont toutes véridiques et similaires car ils sont tous de la famille du sheytane. Ce qui est important ici c’est de comprendre que cela est aussi un concept ou une idéologie, comme le sont les lois qui remplacent celles d’Allah ! Le Cheikh Ibn Qasim An-Najdi sur l’une des catégories du Taghout a dit : « Comme ceux qui gouvernent avec les lois Djahyllistes et les lois internationales. De surcroît, tout ceux qui gouvernent avec autre que ce qu’Allah a descendu, que ce soit par les lois (positives) ou par des choses inventées, ceux sont des Taghouts parmi les plus grands Taghouts, tant que ce n’est pas de l’ordre de la Shari’a et de l’iniquité dans le jugement » (Hachiya Ousoul At-Thalatha/An-Najdi/150).
Posted on: Mon, 22 Jul 2013 03:37:19 +0000

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