La carte de voeux de la CST disait : en 2013, tout va se - TopicsExpress



          

La carte de voeux de la CST disait : en 2013, tout va se dénouer... Les délais d’impression de notre Lettre étant trop courts après le marathon Cannois, en mai, et la préparation du festival d’Annecy, début juin, cette Lettre paraitra après notre assemblée générale du 18 juin où le rapport moral que j’aurai fait sur l’année écoulé aura été entendu et probablement voté. Excusez les redites mais pour exprimer les choses simplement, malgré une agressivité radicale de certains ‘’acteurs’’ du ‘’milieu’’ contre tous ses salariés et une hostilité surprenante à notre système de production et de régulation, pour la CST... les nouvelles sont bonnes : De prime abord il y aurait de quoi se laisser aller à l’autosatisfaction. Grace à une préparation sérieuse en 2012 l’équipe de la CST a centralisé puis assuré en 2013 quelques 1820 projections au Marché du Film et 496 dans les diverses compétitions. Eclair Group a installé un labo numérique ‘’éphémère’’ dont les travaux divers de copies de réparation et de fabrica- tion sont une réussite totale. Stand de la CST à Cannes Organiser et être responsables des plus belles projections du monde est une image de marque enviable et enviée à notre association. Et cette qualité à l’originalité de ne pas être du domaine, trop fréquent dans notre métier, de l’auto célébration, mais d’être le témoignage de (presque) tous les metteurs en scène de la planète qui nous félicitent, Alain Besse et à moi-même, lorsque nous répétons, toutes les nuits, leurs films dans la salle lumière. Que des grands réalisateurs américains, japonais, chinois, coréens, mexicains, tchadiens etc... nous disent qu’ils n’ont jamais vu leur film avec une telle qualité d’image et de son et qu’ils ne le reverrons sûrement plus jamais comme ça dans leur pays nous comble d’aise. Notre travail pour les normes françaises de projection que nous défendons et développons n’a pas été vain... depuis 60 ans. Nous continuons à l’IMF le même combat où notre voix est entendue, nous allons avancer de concert avec les directions de la FNCF et de l’AFCAE pour mettre en place un label CST pour les exploitants qui en feront la demande et je vous confirme ici, après de fausses inquiétudes, que le nouveau contrôle de salles sous l’égide du CNC sera soumis à notre expertise. Lettre 146 édito Vous lirez cet édito après la lecture de la lettre de l’AFC et pour être heureux en ce début juin il suffit de s’y reporter. On y trouve six pages d’informations réjouissantes consacrées au Festival de Cannes, à notre activité et à celle de nos partenaires communs, au prix Vulcain décerné cette année à Antoine Héberlé, à la venue de Philippe Rousselot, invité par Thalès Angénieux pour être célébré par Eric Garandeau, Thierry Frémaux, à la promotion de Caroline Champetier au grade d’Officier dans l’ordre des arts et lettres, à la présence de Michel Abramowicz au jury de la caméra d’or, toutes choses auxquelles nous avons œuvré systématiquement et depuis longtemps, d’une manière ou d’une autre, qui consacrent le rôle essentiel des ‘’ARTISTES-TECHNICIENS’’ que nous sommes dans la création cinématographique. Rôle qui va devenir plus important dans le développement du cinéma numérique. Il y avait, cette année à Cannes, un nombre très impressionnant (210) d’anciens élèves de La femis à divers postes de collaboration artistique et technique dans toutes les sélections, qui prouve l’évidente nécessité de la formation et de l’éducation publique dans le cinéma moderne. Il y avait aussi un nombre remarquable de Directeurs de la Photographie de l’AFC en compétitions (pour ne citerqu’eux :AgnèsGogart,AntoineHéberlé,BrunoDelbonnel,CarolineChampetier,DariusKhonji, Jeanne Lapoirie – 2 films en compétition officielle – et Stéphane Fontaine), qui montre la diversité et la vitalité de “l’école française’’ de Chefs-Opérateurs, de même que la force du système Français de production et de coproduction encadré par le CNC. Après avoir lancé le débat le 3 décembre 2012 sur l’état des lieux dans notre secteur, avec une assemblée et des tables rondes représentant tous les acteurs de notre profession, la CST a pu s’amuser de voir certains producteurs dénoncer le système qui les a rendu riches et célèbres en produisant, délocalisant et bricolant des ‘’petits’’ films (avant d’en faire des grands) mais il faut accepter l’idée qu’il existe partout et toujours des gens qui jouent et tirent contre leur camp. Minable et ridicule, dommage et affligeant mais le camp du cinéma français, celui de l’exception culturelle et des institutions de régulation qu’il s’est donné depuis 1945 devrait triompher de ses attaques sans principes visant à réduire notre champ d’activité à une zone de non-droit où les salaires seraient la seule variable d’ajustement des coûts de production. L’offensive réactionnaire s’est poursuivie par une manipulation incroyable (140 nouveaux adhérents en quelques jours...) : la prise de pouvoir à la SRF de réalisateurs n’ayant d’autres principes et programme que de faire tourner notre monde autour de leurs films à l’image de leurs petits égos. La même tentative est en cours à l’ARP au moment où j’écris ces lignes mais là, les tentatives d’instaurer un cinéma à 2 ou 3 vitesses seront plus difficiles, ne serait-ce qu’au vu de l’intelligence, de la probité et du talent de l’actuel Président, Michel Hazanavicius et de son bilan. Vous lirez ces lignes au moment où nous devrions nous séparer de notre délégué général. Comme ce qui précède au dernier paragraphe, chers adhérents, chers permanents actifs et efficaces qui m’ont aidé à remettre la CST à sa place, une des premières dans le paysage de la création cinématographique française, sachez que nous sommes désolés d’y être contraints. Pierre-William Glenn, président
Posted on: Fri, 19 Jul 2013 08:54:55 +0000

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