La chronique de Jean-Pierre GORGES – Numéro 29 « Donnez-nous, socialistes, notre impôt quotidien… » Je ne me voyais pas reprendre la plume si tôt, après mon message d’hier. Mais la « créativité » fiscale sans limite des députés socialistes m’oblige à le faire dès ce matin. Car les députés socialistes n’ont pas hésité à augmenter la CSG jusqu’à 15.5 %, sur les produits des placements exonérés d’impôts sur le revenu, comme les Plans d’Epargne en Action (PEA), les Plan d’Epargne-Logement (PEL), et les assurances-vie. Ce gouvernement et ses députés ont franchi le pas : ils s’attaquent directement à l’épargne des Français, et à celle des classes moyennes en particulier. Je suis choqué pour une raison, et scandalisé par une autre. Choqué, parce que cet argent ira certes conforter la Sécurité Sociale, mais comme de bonne habitude socialiste il n’est accompagné d’aucune mesure d’économie. On essaye de combler un trou sans fond, sans réformer le système qui induit un déficit structurel. C’est un cautère coûteux sur une jambe de bois vermoulu. Scandalisé, parce que cette confiscation est rétroactive. Elle va s’appliquer à l’intégralité des gains constitués depuis 1997 ! Le gouvernement et ses parlementaires refusent d’écouter les appels au bon sens lancés par les députés de l’opposition. Ils refusent d’entendre l’exaspération de catégories toujours plus nombreuses de Français. Ils font semblant d’ignorer les messages d’alerte des Préfets alarmés. Il y a eu la révolte des « pigeons », puis celle des « poussins », puis celles des agriculteurs, des transporteurs, etc… Ils subiront peut-être, il faut l’espérer, la censure du Conseil Constitutionnel devant cette rétroactivité inédite. Sinon, gare à la révolte des Français de tous bords, réduits au rôle de « vaches à lait fiscales ». Car ne vous méprenez pas : nous aurons encore à subir les hausses de TVA et de cotisations sociales retraite. Nous avons à redouter la fiscalisation aggravée des assurances-vie, qui risquent de trouer sévèrement le « bas de laine » des Français. Et pourquoi faire ? Car pendant ce temps-là, les déficits continuent d’augmenter, et la dette avec eux. Comment voulez-vous que la confiance revienne, et que le chômage baisse. Ils sont en train de désespérer la France. Jean-Pierre Gorges Député-Maire de Chartres
Posted on: Thu, 24 Oct 2013 20:09:27 +0000
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