La chute des USA. Depuis que je vous ai, sans scrupule, ouvert mon cœur sur Facebook (Lollll), vous avez découvert tout l’amour que je peux avoir pour les USA. J’ai presque fait une dépression en 2008 lorsque l’économie de ce géant aux pieds d’argile s’est mise en mode ‘’ ratatinement’’. Trêve d’ironie, ce n’est pas moi qui vais pleurer à cause de la chute totale et éventuelle de cet empire. Pas même une larme. Et si je suis encore vivant lorsque le grand malade chronique rendra son dernier souffle, j’irai danser sur son cadavre. N’ont-ils pas semés la mort, la misère et la déchéance partout où ils ont mis les pieds? Ou devrais-je dire plutôt où l’industrie militaire américaine a déployé son inassouvissable appétit de pouvoir et d’accaparement de ressources? Depuis 2008, on nous radote à chaque trimestre que la crise est terminée et que les USA sont à s’en sortir. Crampant! On nous prend pour des imbéciles. Ça va tellement bien aux USA que Cleveland dépense des millions$$ à chaque année depuis 2008 pour raser des maisons abandonnées que les banques ne veulent plus entretenir après avoir jeter les anciens proprios à la porte pour défaut de paiement. Cette ville a entreprit de poursuivre Wall Street mais les juristes font en sorte que ce procès n’ait jamais lieu. Ça traîne en longueur. Vive la démoCRASSErie! Ça va tellement bien que Détroit vient de faire faillite et qu’on se prépare à passer le bulldozer sur 33 %, le tier de la ville, parce que vidée de sa population et ses bâtiments abandonnés devenus trop dangereux. Si vous croyez que je blague faite une recherche sur le net vous verrez. Un document du gouvernement, plus précisément du département de l’agriculture, révèle que 1 américain sur 3 dépend d’une aide alimentaire pour se nourrir. Qu’il est beau le rêve américain. À Las Vegas, grosse ville crasseuse et puante, où se côtoie l’absurde, le mauvais goût, la richesse, l’obscène, la luxure et la pauvreté, se trouve le plus grand nombre de mises en chantier abandonnées. Qui dit chantiers abandonnés dit aussi chômeurs. Qui dit chômeurs aux USA dit misère noire. Donc Las Vegas, la métropole de tous les vices et de la démesure, peut se vanter de posséder sur son territoire le plus grand terrain de camping de tous les USA puisqu’on y trouve ce qu’on appelle là-bas une ‘’tent city’’ gigantesque couvrant une superficie équivalente à 30 terrain de football! C’est cela ou dormir dans le désert. Vous ne me croyez pas encore, juste à googler ‘’tent city’’. Mais tout va bien. Là on vient tout juste de nous apprendre que jusqu’à maintenant en 2013, sur les 953,000 emplois créés, 731,000 sont à temps partiel. En fouillant un peu plus profondément dans les chiffres on découvre qu’ il s’est crée 10 fois plus de jobs de barman et waitess (246,500)que d’emploi dans le secteur manufacturier (24,000). Depuis l’entrée en fonction en 2009 d’Obama dit Le Sauveur, il s’est créé 880,000 emplois de barman et waitress alors que le secteur manufacturier lui s’est vu amputé de 581,000 emplois. Yes we can, disait le sauveur. Maudit menteur! Une chance que tout va bien. Ça va tellement bien que depuis le début de l’été, période où habituellement les ventes explosent, le domaine de la restauration a connu un déclin aussi prononcé que la période historique la plus creuse soit Février 2008. Le commerce au détail n,a guère fait mieux. Mais selon ce que rapporte la grosse Presse à Desmarais pis le Journal de Mourial à Péladeau , ça va ben plus mieux aux States! Paroles de journalistes. Maudits menteurs! Donc si quelqu’un vient qu’à vous vanter les USA et vous pètes de la broue avec leur supposée richesse vous saurez qu’on est à vous mentir à pleine face. La réalité c’est qu’on devrait parler du cauchemar américain mais ça il n’y a pas un maudit journal pour vous parler des vraies affaires. Faut pas que la population se réveille. Le temps qu’elle dors ou qu’elle s’amuse il n’y a pas de risque qu’elle se réveille. Pour terminer, je veux pas être alarmiste, mais je crois que nous sommes à l’aube de connaître ici même au Canada une crise de la même ampleur. De toute manière on vit sur la même planète et c’est de la même économie dont nous dépendons. À vous de voir si ça vous concerne. Ou pas. À vous de voir si votre situation personnelle et vos ressources vous place vous et votre famille à l’abri de la misère qu’engendre invariablement une crise majeure. Ou pas. À vous de voir si un changement de cap est nécessaire. Ou pas.
Posted on: Sun, 18 Aug 2013 03:09:45 +0000
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