La fermeture des tunnels de Gaza met la nourriture au plus - TopicsExpress



          

La fermeture des tunnels de Gaza met la nourriture au plus bas Toutes les couches de la société palestinienne commencent à sentir les effets nocifs de la fermeture des tunnels reliant Gaza à l’Egypte. Tout le monde est touché par cette fermeture sans alternative. La famille palestinienne ne voit pas comment importer sa nourriture et ses médicaments. Et depuis le coup d’Etat militaire, en Egypte, contre le président Mohammed Morsi, au début du mois de juillet de cette année 2013, les autorités égyptiennes ne sont nullement intéressées pour alléger le blocus imposé aux habitants de la bande de Gaza. Ces habitants sont étouffés, depuis environ sept ans, par ce blocus imposé sur eux par les occupants sionistes. Des produits de premières nécessités n’y arrivent qu’au compte-goutte, laissant les habitants entre la vie et la mort. La sécurité alimentaire collective et individuelle de la bande de Gaza est gravement menacée par les dernières mesures égyptiennes. La communauté internationale porte l’entière responsabilité : elle devra mettre un terme à cette catastrophe qui s’aggrave de plus en plus. Sécurité en baisse Rami Abdah, président du conseil de l’observatoire euro-méditerranéen, remarque que le niveau de sécurité alimentaire dans tous les territoires palestiniens est en baisse. Une famille palestinienne sur trois souffre de l’insécurité alimentaire, fin 2012, constate le Comité de la sécurité alimentaire mondiale. Dans un communiqué dont notre Centre Palestinien d’Information (CPI) a reçu une copie, Abdah attire l’attention sur le fait qu’au début de cette année 2013, l’insécurité alimentaire touche désormais 56% des habitants de la bande de Gaza. Cette insécurité s’ajoute désormais à une angoisse très forte causée par les mesures égyptiennes. Bientôt, plus de 65% des familles de la Bande seront touchées, croit Abdah. Ce sera encore pire si les tunnels continuent d’être fermés. Des efforts à faire Assurer la sécurité alimentaire exige des efforts, sur plusieurs niveaux, en commençant par un contrôle strict des prix, freinant la cupidité de certains commerçants. La montée des prix ajoutée à la baisse du pouvoir d’achat ne fera pas l’affaire des habitants de la bande de Gaza. La montée du niveau de chômage n’arrange rien non plus. Toutes les institutions internationales, dont l’UNRWA et le programme alimentaire mondial, doivent coordonner leurs efforts et travailler pour que la situation s’améliore et devienne au moins comme avant. Une forte menace La bande de Gaza ne possède à vrai dire de sécurité alimentaire, confirme pour sa part Mohammed Ramadan, l’ancien ministre palestinien de l’agriculteur. Désormais, l’insécurité alimentaire touchera toute maison, toute personne. Elle touchera la santé, surtout des enfants, des femmes enceintes et leurs fœtus, craint le ministre. Appel de détresse Les hommes du monde entier, les institutions juridiques et humanitaires devront se précipiter et mettre fin à cette violation évidente des droits de l’homme, lance le ministre. Il est illogique de voir en ce vingt-et-unième siècle deux millions d’âmes privées de nourriture, de médicaments, de carburant, d’électricité, avec tout ce que ces manques engendrent. C’est un crime, dans tous les sens du terme, pratiqué par la communauté internationale, en ne faisant rien au profit d’une région géographique encerclée de partout, poursuit-il. Enfin, l’ingénieur Hatem Owada, vice-ministre de l’économie, a confirmé, dans une conférence de presse, que son ministère mettra tout en œuvre pour atténuer le sinistre, par un plan d’urgence. Gaza – CPI
Posted on: Tue, 17 Sep 2013 12:48:57 +0000

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