La fin de Concertations nationales est proche. Une plénière est - TopicsExpress



          

La fin de Concertations nationales est proche. Une plénière est annoncée incessamment pour débattre des recommandations et pistes de solutions dégagées dans les cinq états généraux, rapporte LE POTENTIEL dans son titre phare intitulé « Echéance 2016 : un enjeu de Concertations nationales ». Selon le confrère jusque là, l’unanimité semble se dégager autour de la formation d’un nouveau gouvernement qui serait le sceau de la cohésion nationale tant recherchée. Est-ce que ce gouvernement va s’arrêter en 2016 ou dépasser ce cap qui signe la fin constitutionnelle de l’actuelle mandature. LE POTENTIEL note que c’est l’un des enjeux de ce forum national voulu de tous les espoirs par son concepteur. LA PROSPERITE exploite le sondage effectué par « Les Points ». « Gouvernement d’union nationale : les kinois très réservés ! », titre à la une la consoeur. Ce journal note que la fin des travaux des groupes thématiques aura finalement donné raison aux réserves des Kinois quant à l’objectif principal des concertations nationales. L’opinion a été plus marquée par le besoin des acteurs politiques congolais de changer la configuration actuelle de la classe dirigeante plutôt que de rechercher une réelle cohésion nationale. Les controverses qui n’ont cessé d’accompagner le forum national autour de la participation ou pas des groupes armés, de la pratique démocratique dans le débat, avaient d’ores et déjà donné une connotation négative aux assises de Kinshasa. FORUM DES AS revient ce lundi sur les pourparlers de Kampala et renseigne que le président ougandais Yoweri Museveni, médiateur de la CIRGL entre le gouvernement de la RDC et les rebelles du M23 exige dès son retour au pays après New York l’amnistie au bénéfice des ses ouailles du M23. Le journal accuse le médiateur de prendre partie pour les rebelles sur une question ultrasensible sur laquelle les Congolais n’entendent nullement transiger du fait qu’il s’agit des criminels de guerre bien connus qui écument ce mouvement à la solde du Rwanda. Le quotidien explique que le Gouvernement congolais a ouvertement rejeté cette proposition du Président ougandais, en lui disant qu’il n’y aurait aucune amnistie. Par cet artifice, commente Forum des As, le Médiateur de la CIRGL veut entraîner la RDC dans des erreurs de 2009 lorsqu’il avait été question de négocier l’Accord de Goma entre le CNDP, géniteur du M23 et le gouvernement congolais. Avec de telles propositions-pièges de la part du Médiateur, supposé être au milieu du village, souligne le journal, on comprend désormais la source des entêtements du M23 qui jusqu’à présent continuer à présenter ses desiderata sous une formule à prendre ou à aller, toujours ponctuée de menaces de reprise de guerre à chaque instant. De son côté, LA REPUBLIQUE explique que cette guerre dans l’Est de la RDC divise les dirigeants africains. « L’Afrique australe serait-elle divisée par la crise en RDC ? », s’interroge le quotidien qui dit avoir noté « une forte dualité » lors de la dernière assemblée générale de l’Onu à New York. Le journal place d’un côté les présidents tanzaniens et sud-africains, Jakaya Kikwete et Jacob Zuma, et de l’autre leurs homologues ougandais et rwandais, Museveni et Kagame Le premier camp, note le journal, est convaincu de la mauvaise foi des acteurs, notamment les rebelles du M23 et leur géniteur Paul Kagame à écouter la vertu du dialogue. Le quotidien indique que Jakaya Kikwete et Jacob Zuma ont souscrit à l’option militaire, seul langage que peuvent comprendre les séides du président rwandais. A l’opposé, poursuit la République, le camp du président ougandais, Yoweri Museveni – appuyé naturellement par le président rwandais – a plaidé pour une chance encore au dialogue en cours dans la capitale Kampala.
Posted on: Tue, 01 Oct 2013 07:14:11 +0000

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