La gestion du transfert de Florian Thauvin (OM) n’a pas été facile pour le président du Losc, Michel Seydoux, qui a évoqué celui-ci dans les colonnes du quotidien L’Equipe. Alors que certains spécialistes du foot pensent qu’il a été le grand gagnant dans le bras de fer qui l’a opposé au joueur, d’autres estiment qu’il s’est servi de cette histoire pour monter une grosse opération financière. Le président lillois a déclaré à ce propos : « Ce fut extrêmement compliqué. Mais quand j’entends certains mensonges… On a expliqué que c’était un coup monté de ma part, une opération financière et que je n’avais aucune morale. Ça m’a mis le moral dans les chaussettes. Je veux bien être une tête de Turc, mais je ne supporte pas qu’on véhicule de fausses informations. Je n’ai jamais mandaté d’agents pour lui trouver un club. (…) Cette posture extrémiste a peut-être fait monter les enchères, c’est vrai. Au final, c’est une belle affaire financière. Mais ce n’est pas la morale que je souhaitais à cette histoire. À chaque fois que j’ai dit qu’il allait rester, j’étais de bonne foi. Je n’imaginais tout simplement pas qu’il y ait une offre exceptionnelle comme celle de Marseille ( 13 M€ + 2 M€ de bonus alors que le LOSC l’avait acheté 3 M€ à Bastia en janvier). L’ambiance en interne a aussi pesé. » Pendant les négociations pour ce transfert de Thauvin, Michel Seydoux s’est bien accroché avec son homologue président de l’OM Vincent Labrune. Il est aussi revenu sur cette partie de l’affaire en déclarant : « Il y a eu un coup de froid. Mais c’est quand même le président de Marseille, on ne pouvait pas en rester là… Ça s’est terminé de manière courtoise. Je ne regrette rien. Je le pensais sur le moment (son communiqué incendiaire contre Labrune). Des présidents ont insisté lourdement pour des joueurs, mais pas comme ça, de façon publique. »
Posted on: Fri, 13 Sep 2013 13:46:59 +0000
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