La guerre d’Algérie qui a durée presque huit années, issue de - TopicsExpress



          

La guerre d’Algérie qui a durée presque huit années, issue de la Révolution du peuple Algérien déclenchée le 1er Novembre 1954 et sans complaisance aucune : voilà ce que l’on pourrait connaitre des chiffres sur le nombre d’hommes, que la France coloniale a utilisé durant ces huit années de souffrance que les sept millions d’Algériens ont enduré. Ces chiffres publiés dans le but de nous interpeller, nous inviter à plus de rigueur, à nous regarder, à procéder en quelque sorte, à notre examen de conscience ; à nous acculer à revenir à la dimension de l’homme et de la Révolution et donc à nous démarquer, en cette minute de vérité que devrait être ce moment historique qu’est le 59ème anniversaire de la Révolution, des clichés et superlatifs qui nourrissent notre quotidien, l’écriture timide et la lecture de notre Histoire comme ils dessinent les projections de notre devenir. Notre tableau ci-après, qui appelle débat, confrontation et éventuellement correction. Ceci en absence des ouvrages et des statistiques qui ne sont jamais mises à jour, ni de l’écriture réelle de l’histoire de la Révolution. Aussi nous invitons, seulement les patriotes, les vrais nationalistes de ce pays à contribuer avec leur récit de vérité. Les intrus du 19 mars 62 s’abstenir ! 1954-1962 Tous les moyens mis par le colonialisme en Algérie «Musulmans algériens» appelés dans l’armée française de 1956 à 1961 (inclus) Assujettis : environ 600 000 Convoqués devant les conseils de révision : 402 830 Incorporés En six ans (1956-1961) : 107 455 ( ?) Total cumulé de 1952 à 1962 : 123 000 Incorporés (autre source) 1956 : 9 100 1957 : 14 000 1958 : 15 900 1959 : 28 800 1960 : 26 500 1961 : 22 260 Total : 116 560 Déserteurs de l’armée française, de novembre 1954 à mars 1962 : 11 275 ( ?) ou 14 739 ( ?) Militaires de l’ALN déserteurs du maquis « ralliés » aux forces françaises ou retournés et traitres infiltrés (jusqu’en janvier 1962) : 6 122 Recensement du ministère des Moudjahidine (établi en 1974) Ayant appartenu à l’ALN Vivants Tués 60 895. 71 395. 132 290 L’organisation civile du FLN 122 990 81 468 204 458 Total 183 885. 152 863. 336 748 Effectifs globaux de Musulmans algériens servant dans des formations dites civiles ou militaires du côté français. I-Formations militaires (appelés, engagés, militaires d’active, officiers, sous-officiers, hommes de troupes) Au 1er janvier 195 :37 000 au 1er janvier 1959 : 41 500 Au 1er janvier 1957 : 20 000 au 1er janvier 1960 : 53 500 Au 1er janvier 1958 : 25 000 au 1er janvier 1961 : 61 500 II- Supplétifs civils ou militaires Au 1er janvier 1956: 4 300 Au 1er janvier 1959 : 73 000 Au 1er janvier 1957 : 34 500 Au 1er janvier 1960 : 118 350 Au 1er janvier 1958 50 000 Au 1er janvier 1961: 116 000 Total au 1er novembre 1960 : 177 500 hommes Effectifs de l’ALN évalués au 1er novembre 1960 par le Deuxième Bureau : 46 500 dont 9 000 au Maroc 17 500 en Tunisie 20 000 en Algérie Effectifs des soldats de l’ALN tués au combat (source militaire française) 2eBureau 3e Bureau 1954 : 76 1955 : 2 786 1956 : 16 553 1957 : 32 088 1958 : 30 686 1959 : 26 339 1960 : 19 723 1961 : 13 253 Total officiel : 141 504 totaux pour 1954-1962 : 143 678 à comparer avec les 152 863 combattants civils et militaires enregistrés par le ministère des moudjahidine. Selon le colonel Abderazak Bouhara « Au 19 mars 1962 : 16000 Moujahids ! » Dans une documentation appartenant à l’Armée Nationale Populaire, le regretté M.Abderazak Bouhara ancien officier supérieur de l’ALN et ancien Ministre de l’Algérie indépendante donne des chiffres exacts sur le nombre des Moudjahidine, membre de l’ALN qui combattait dans le maquis vers la fin de l’année 1960 soit 14.580 moudjahid. Au 19 mars 1962, le chiffre des combattants opérationnels a atteint 16 000 Moudjahid répartis en deux commandements. Le commandement opérationnel de la zone du Nord (COZN) qui comprenait : 4000 Moudjahid sous la direction De Abderrahmane Ben Salem et ses assistants le capitaine Ahmed Ben Ahmed Abdelghani et les lieutenants Abdelkader Chabou et Chadli Bendjedid. Le commandement de la zone du Sud (COZS) qui comprenait 10580 moudjahid sous le commandement de Salah Soufi et ses assistants Saïd Abid et Mohamed Allag. En 1960, il a été décidé la création de 3 unités combattantes dans les zones de l’extrème Sud, le Hoggar et la zone du Mali, dont le commandement revenait aux officiers : Ali Boughzala, Le commandant Zakaria Mohamed Khitri, Mahmoud Guenez, Mohamed Jghaba, Ahmed Amri, Abdelaziz Bouteflika, Abdellah Belhouchat, Ahmed Draïa et Mohamed Cherif Messâdia. Cette zone du Sud Algérien, comprenait 25 bataillons ; les Bataillons 10,11,12,13,14,15,17,19,21,23,24,25,27,29,39,41,42,43,45,56,65,68,71,72, et la fin le 75ème bataillons. Figuraient aussi, les 5 premières compagnies lourdes. Quant aux officiers commandants des bataillons et compagnies lourdes sont : Abdennour Ahmed, Ahmed Terkhouch, Ahmed Belâgoune, Abdellaoui Abdelkader, Mohamed Âttaïlia, Mohamed Salah Bechichi, Abdennour Bekka, Abderahmane Beletreche, Ali Boughdir, Ben Mohamed, Larbi Belkheir, Youcef Boubir, Abderrazak Bouhara, Ali Bouhadja, Abdelhamid Brahimi, Cherif Brakthia, Amar Chekaï, Saâd Kastal, Mohamed Guenthal, Brahim Dbili, Ben Abbes Gheziel, Abdelmalek Guenaïzia, Abdelkader Kara, Mokhtar Kerkeb, Ahmed Khalil, Loulou Houma, Abdellah Maâoui,Khaled Nezar, Ouartsi Lakhdar,Salim Saâdi, Salahy Lindochine, et Amar Zeghlami. Le commandement des services logistiques supervisés par : Moussa Hassani,et son assistant Abdelwahab ghadmani.. Avec la créance de 7 bases logistiques le long de la frontière Est. 4 bases au Nord et 3 bases au Sud, dont deux bases qui servaient de regroupement des combattants avant leur affectation dans les différentes zones et aussi pour les malades et blessés en convalescence. Il existait aussi, un service à caractere social sous le commandement de Abdelmadjid Aouchich, à rappeler que le P.C. de se service CDF était dirigé par plusieurs noms : Moussa Hassani, Si Ali Mendjeli , Ahmed Ben Cherif, et Moussa Mourad, avant qu’il soit dirigé par Moussa Hassani une nouvelle fois.. Les centres d’entraînement et de formation Ces centres d’entrainement et de formation militaire sont : Oued Mliz, Garne El Halfaya,Mlag, El Kaf, El Harraguine, Ezzitoune et ferme Moussa. Les chefs de ces centres étaient : Mohamed Abdelmoumen, Djillali Bouanan, Ghezaïl Ben Abbes, Mohamed Khelil, Abdelhamid Latrech, Mohamed Mellouh, Kamel Ouardti et Mohamed Ben Mohamed. Des secteurs militaires chargés des ravitaillements et les affaires sociales divisés en deux secteurs, celui du Nord qui était dirigé par Ahmed Kadri son PC à Ghar Dimao. Celui du Sud dirigé par Amine Ghrieb et Brahim Brahmia dont le PC est à Thala (Sud). Le Commissariat Politique Et Les Cadres de La Nation Le commissariat Politique, ses membres sont Hachemi Hadjres, Omar Ben Mahjoub, Mohamed Boudia, Hamouda Achouri, Hafnaoui Amar Halimi, Mohamed Boutamine, Omar Noulehbal, et le docteur Frantz Fanon. Au sein de ce commissariat, il participait le service medecine dirigé par Mohamed Seghir Nekkach assisté des medecins Mantouri, Taleb, Boudraâ, Moulay, Chouli et Ghayat. Le service de transmission et morse qui concernait les affaires administratifs, financières, sociales et sécuritaires, était supervisé par un ensemble d’officier, dont Mohamed Rezqguini, Mustapha Belloucif, Djelloul Khatib, Hamma Chouchane, Kamel Abderrahim, Slimane Hofmann, Mohamed Boutella, Mohamed Bouzada, Tahar Bouârfa et Brahim El Aïdi. En 1958, Les bases des logistiques, stationnées au Maroc et en Tunisie, se transformèrent en véritables bases de renforts militaires, où la lutte de libération s’est transformée en véritable guerre traditionnelle. Après l’annonce de l’installation d’un Etat Major Général. C’est pourquoi il a été créé en 1960 les bataillons de l’armée des frontières en Tunisie et au Maroc, où tous les jeunes algériens à partir de 18 ans sont incorporé dans les rangs de l’Armée Algérienne, c’était une sorte d’un service national, le FLN avait lancé un appel à tous les Algériens vivants au Maroc ou en Tunisie de rejoindre les bases d’entraînement de l’ALN. Rare sont ceux qui n’avaient pas répondu à cet appel du devoir. A cette époque, il a été créé 25 bataillons et 5 compagnies. Le 1er bataillon était indépendant appelé « Bataillon Diddouche, avec son slogan : » Sans Haine et Sans Pitié » créé le 9 janvier 1959,sur initiative de Ali Mendjli, qui a chargé le lieutenant Slimane Hoffmann de former les cadres suivants :Sous lieutenant Larbi,l’adjudant Bouteraâ, le comptable principal Amari Maâoui, les formateurs Ben Smara, Mohamed Betchine, Mohamed Jaghri, Messaoud Mihoub, Bendjemaâ, El Hadi Kmikem, Ce bataillon a pris position à Garne Halfaya, le 9 janvier 1959. Divisé en 10 sections, chacune comprenait 42 combattants, la formation a durée 6 semaines. Et au cours d’une patrouille qui a eu lieu le 19 mars 1959, le chef de section Ben djemaâ et 4 combattants tomberont martyrs. la 1ere compagnie et le 3ème bataillon stationnés à la frontière Algéro-Marocaine, rentrera à Mostaganem, le mois de juillet 1962 à l’annonce de l’indépendance. Son chef de compagnie Abderrahmane et les djounoud se sont installé la première fois à la caserne d’ex raisin ville, puis dans une ancienne cave de la route du port et au Fort de l’Est, c’était le 4ème Sous groupement. Avant qu’ils repartaient en urgence à Fort National en Kabylie à la suite d’un conflit entre les frères d’armes. Selon les archives Françaises La Guerre d’Algérie et ses comptes La guerre d’Algérie uniquement dans sa période du 1er novembre 1954 au 1er juillet 1962, avait ses propres acteurs, dont Je reproduis, ci-joint un tableau qui appelle débat, confrontation et éventuellement correction. Algériens ayant servit dans l’armée française «Algériens» appelés dans l’armée française de 1956 à 1961 (inclus) Assujettis : environ 600 000 Convoqués devant les conseils de révision : 402 830 Incorporés en six ans (1956-1961) 107 455 ( ?) Total cumulé de 1952 à 1962 : 123 000 Incorporés (autre source) 1956 : 9 100 1957 : 14 000 1958 : 15 900 1959 : 28 800 1960 : 26 500 1961 : 22 260 Total : 116 560 Déserteurs De novembre 1954 à mars 1962 : 11 275 ( ?) Ou 14 739 ( ?) Militaires de l’ALN « ralliés » aux forces françaises ou retournés (jusqu’en janvier 1962) : 6 122. Ce sont les sujets les plus dangereux. Des traîtres et agents d’influence de la France, dont certains se sont revenus après le 19 mars 1962, se vantaient d’être des Moudjahidine Recensement du ministère algérien des anciens Moudjahidine (établi en 1974) Ayant appartenu à L’ALN : Vivants Tués Total 60 895 71 395 132 290 l’organisation civile du FLN: 122 990 81 468 204 458 Total 183 885 152 863 336 748 Effectifs globaux d’Algériens servant dans des formations dites civiles ou militaires du côté français. I-Formations militaires (appelés, engagés, militaires d’active, officiers, sous-officiers, hommes de troupes) Au 1er janvier 1956 37 000 au 1er janvier 1959 41 500 Au 1er janvier 1957 20 000 au 1er janvier 1960 53 500 Au 1er janvier 1958 25 000 au 1er janvier 1961 61 500 II- Supplétifs civils ou militaires Au 1er janvier 1956 4 300 au 1er janvier 1959 73 000 Au 1er janvier 1957 34 500 au 1er janvier 1960 118 350 Au 1er janvier 1958 50 000 au 1er janvier 1961 116 000 Total au 1er novembre 1960 : 177 500 hommes Effectifs de l’ALN évalués au 1er novembre 1960 par le Deuxième Bureau : 46 500 dont 9 000 au Maroc dit l’armée des frontières, compris la ferme de Ben Abdellah qui servait de centre de formation de la Sécurité Militaire. 17 500 en Tunisie 20 000 en Algérie Effectifs des soldats de l’ALN tués au combat (source militaire française) 2e Bureau 3e Bureau 1954 : 76 1955 : 2 786 1956 : 16 553 1957 : 32 088 1958 : 30 686 1959 : 26 339 1960 : 19 723 1961 : 13 253 Total officiel : 141 504 total pour 1954-1962 : 143 678 A comparer avec les 152 863 combattants civils et militaires enregistrés par le ministère des moudjahidine, où sont comptés des blessés sur le terrain et décédés ensuite, ainsi que ceux qui sont tués par les mines et récupérés par l’ALN. L’occupation de l’Algérie de 1830 à 1962, à coutée au peuple Algérien plus de Un million et demi de martyrs. Nous comptons en sus les déportés à la nouvelle Calédonie. Un crime contre l’humanité, que la France officielle doit répondre de ce crime..
Posted on: Tue, 29 Oct 2013 21:06:15 +0000

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