La guerre d’Obama contre Israël se poursuit (info # 011011/13) - TopicsExpress



          

La guerre d’Obama contre Israël se poursuit (info # 011011/13) Version imprimable Analyse QUAND JE LIS MILLIERE JE ME DIS QUE SUIS PAS PARANO samedi, 09 novembre 2013 Par Guy Millière On le sait, des divulgations intempestives venues des Etats-Unis ont entravé des projets israéliens dintervention contre lIran, mis au jour des éléments classés « secret défense » par larmée et le gouvernement de Jérusalem, déstabilisé les relations entre Israël et des pays qui prêtaient à Israël une assistance militaire ou sapprêtaient à le faire. Les exemples, depuis cinq ans, sont si nombreux, que les énumérer pourrait en soi constituer tout un article. Des actions militaires vraisemblablement menées par Israël contre le régime syrien ou des filières du Hezbollah en Syrie ont été confirmées publiquement par le Pentagone. Quand les premières révélations ont eu lieu, il a été possible de penser, comme lont fait certains, quil sagissait derreurs, ou de lexistence, au sein de ladministration en place à Washington, de gens qui nétaient pas aussi fiables quils auraient dû lêtre. Quand les exemples se sont multipliés, il est devenu difficile, quand bien même certains sy sont encore efforcés, de ne pas penser quil y avait là quelque chose de systématique et de suspect ; quelque chose dautant plus suspect que cela allait de pair avec une politique méthodiquement anti-israélienne de la part de ladministration Obama. Aujourdhui, ne pas y voir quelque chose de systématique et de suspect impliquerait laveuglement volontaire le plus forcené. Voici peu, la Turquie a transmis à la République Islamique dIran lidentité de plusieurs agents de renseignement travaillant pour Israël. Or il est difficile de penser que le gouvernement turc ait agi sans le consentement de ladministration Obama, qui, dailleurs, na strictement rien trouvé à dire lorsque cela a été dévoilé. kerryran.jpg Hum… Plus récemment encore, une nouvelle action militaire menée en Syrie, à Lattaquié, et quIsraël na pas revendiquée davantage que les précédentes, a été ouvertement attribuée à Israël par des membres de ladministration Obama. Que cherche ainsi à faire ladministration Obama ? La réponse est simple : déstabiliser le gouvernement israélien, le placer dans une position inconfortable et sous pression, lempêcher dagir contre ses ennemis, le rendre plus vulnérable face à son ennemi principal, lIran. Et quelles que soient les déclarations diplomatiques d « amitié » proférées par Barack Obama et John Kerry, tout cela ne peut se trouver dissocié des propos peu amènes tenus récemment par le dernier cité contre ceux qui oseraient douter de la politique de la main tendue envers lIran conduite actuellement par ladministration Obama. Le seul à avoir émis des réserves à haute voix contre cette politique a été, de fait, Binyamin Netanyahou. Tout cela ne peut non plus se trouver dissocié des pourparlers de « paix » qui continuent à se dérouler avec lAutorité Palestinienne dans un contexte où Mahmoud Abbas cherche de nouveaux appuis et a pris récemment lavion pour Damas, qui est désormais, plus que jamais, un satellite de Téhéran. Je lai écrit dès le premier jour où Barack Obama est entré en fonction : Barack Obama est en guerre avec Israël. Il ne peut pas mener cette guerre ouvertement, mais il peut la diligenter par la voie de la politique étrangère et de la diplomatie, et cest ce quil fait sans relâche. Il peut la réaliser par des fuites bien orchestrées survenant au moment opportun, et cest ce quil fait aussi. Il avait, en accédant à la Maison Blanche, de grandes et délétères ambitions pour le Proche-Orient. Il rêvait dun monde sunnite dominé par les Frères Musulmans. Il rêvait dun accord stratégique avec lIran, songeant que les Frères musulmans pourraient sentendre avec les maîtres de Téhéran. Il rêvait dun Israël amoindri, affaibli, contraint à se replier dans les « frontières de 1967 ». Il avait fait de Recep Tayyip Erdogan son allié islamique primordial dans la région. Il espérait ébranler lArabie Saoudite jusquà la faire sortir du jeu géopolitique, et il comptait endiguer son influence en sappuyant sur le Qatar. La domination des Frères musulmans sur le monde sunnite est partie en fumée avec la chute de Mohamed Morsi, mais le rêve dun accord stratégique avec lIran est toujours là, malgré les discours haineux que persistent à tenir le vrai maître du pays, Ali Khamenei. Reste qu’Israël nest ni amoindri ni affaibli, mais le rêve dun Israël replié dans les « frontières de 1967 » subsiste. Recep Tayyip Erdogan reste lallié islamique essentiel dObama dans la région. LArabie Saoudite est ébranlée, mais pas endiguée, et pas du tout sortie du jeu géopolitique : Obama la quasiment transformée en ennemie, et en alliée tactique dIsraël.
Posted on: Mon, 11 Nov 2013 18:00:24 +0000

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