La mauvaise foi de Bédié et de Denise Epote, journaliste à TV5 ------------- Lors de l’interview accordée à Bédié sur le plateau de TV5 par Denise Epoté dans la foulée de la remise du prix Houphouët-Boigny au Président français Hollande, un récipiendaire qui n’a, à ce jour, posé aucun acte de paix, ces deux personnages ont montré une fois de plus leur haine contre l’humaniste Gbagbo. Il faut rappeler que Bédié est un des dirigeants du regroupement de partis politiques, le RHDP, créé par Chirac, pour servir de bras séculier à la France, dans la destruction et le pillage de la Côte d’Ivoire (CI). Il faut se souvenir aussi du rôle néfaste de cette chaîne de télévision dans le dénigrement orchestré contre Gbagbo dès sa prise de pouvoir. Les ivoiriens avaient-ils encore besoin de cette autre forfaiture de Bédié qui n’a jamais été cohérent dans ses idées car toujours guidé par ses uniques intérêts financiers? C’est pourquoi, il peut déclarer, devant ses soutiens français et avec les revenus mirobolants reçus de Ouattara, son renard flatteur, «on ne change pas une équipe qui gagne» . De quelle équipe s’agit-il? Certainement de ce conglomérat hétéroclite de rebelles criminels entretenus par la France et de partis dit houphouétistes, en réalité très loin des idéaux du Bélier de Yamoussoukro car adonnés plutôt, à la violence, à la guerre, aux assassinats, aux enlèvements quotidiens, aux emprisonnements arbitraires, aux exactions, aux viols, aux expropriations des plantations, des terres et des maisons transformées en lieux de torture et de prison. Que gagne la CI sous ce tribalisme tortionnaire de Ouattara? Bédié veut-il parler des nombreux assassinats, des déportations dans les Goulags du Nord, du blocage des comptes des opposants pour exercer sur ceux-ci un méchant chantage? Veut-il encore faire allusion à l’augmentation du coup de la vie, de l’appauvrissement des ivoiriens, des licenciements abusifs fondés sur le rattrapage ethnique, de l’attribution des marchés sans adjudication et à des prix surfacturés? Que gagne la Ci depuis cette fameuse date du 11 avril 2011 qui a vu l’instauration dans ce pays Ivoire d’un régime fasciste? Est-cela l’équipe qui gagne? Toujours dans ses réponses évasives aux questions oiseuses soigneusement choisies de D. Epoté, Bédié va traiter de dictature la gouvernance de L. Gbagbo, sachant bien que c’est ce que TV5 et cette journaliste voulaient entendre de lui. C’est bien elle qui, dans cette guerre médiatique de la France contre le Président souverainiste Gbagbo, attaquait, sans cesse et de façon mensongère, par des émissions organisées à cet effet, le pouvoir du Président Gbagbo. Les Epoté, Bensouda et consorts sont la honte de l’Afrique, car instrumentalisés par l’occident impérialiste pour traquer les dignes leaders africains qui dérangent ces esclavagistes des temps modernes dans la spoliation du continent noir. C’est pourquoi, il ne faut pas être surpris des questions et réponses de l’intervieweuse et de l’interviewé habitués au mensonge et à la calomnie contre Gbagbo pour plaire à leur maître et participer ainsi à la déstabilisation voulue et orchestrée par la France. Ces deux individus savent très bien que c’est après la déportation de Gbagbo à la Haye, que Ouattarra et Soro ont obéit à l’ordre de leur parrain de ratifier le statut de Rome pour donner un poids juridique à leur plan diabolique. Pendant les dix années de gouvernance démocratique de Gbagbo, malgré une rébellion avec ses soutiens financiers et politiques internationaux dans ses basques, et une campagne médiatique mensongère, a-t-il une seule fois fait arrêter un journaliste ou un politicien pour le jeter en prison? Bédié et Epoté savent bien que Gbagbo est tout sauf un dictateur, un criminel, un violeur comme celui qui, aujourd’hui, grâce aux bombes et missiles français, dirige ce pays en confisquant les libertés les plus élémentaires. En effet, depuis plus de deux ans les ivoiriens vivent, dans la terreur, une dictature des plus féroces. Comment peut-on véhiculer de telles inepties, sur le plateau d’une télévision dite professionnelle, pour narguer un peuple suffisamment martyrisé? On comprend très bien, que TV5 demeure dans la réalisation des objectifs de diffamation des dignes fils d’Afrique, à elle assignés par ses mandants français. Elle ne saurait donc faire preuve de repentance. Bédié, fils de ce pays contrairement à l’autre, ne devrait pas ignorer la misère et la souffrance que vivent les ivoiriens au quotidien. Le champagne et le bon vin de France peuvent-il tuer le besoin d’appartenir à un groupe social et national donné? Que c’est étonnant de la part d’un homme qui a occupé les plus hautes fonctions dans ce pays, d’attribuer les 3000 morts de la guerre de la France et de ses rebelles-dozos hétéroclites contre la population ivoirienne aux soi-disant miliciens de Gbagbo comme si l’armée nationale ivoirienne était une milice de ce Patriote-Président! De quel Gbagbo parle-t-il, quand on sait que ce nationaliste a demandé un règlement pacifique de cette guerre post électorale, pendant que les partenaires de Bédié ont choisi la solution armée pour, disaient-ils, chasser Gbagbo du pouvoir? Qui a donc tué, si ce n’est celui qui utilise les armes pour régler un simple conflit électoral? D. Epoté le sait beaucoup plus que le commun des mortels, elle qui a soutenu et continue de soutenir tous les régimes français dressés contre le vrai démocrate Gbagbo et les autres présidents patriotes africains. Heureusement que celle-ci n’est plus une camerounaise, mais plutôt une française acculturée au service de l’Euro, prête à vilipender les dignes fils d’Afrique. Bravo aux nombreux patriotes camerounais qui, malgré tout, ne cessent de soutenir Gbagbo en vue de sa libération prochaine. Bédié et la journaliste Epoté peuvent continuer d’étaler leur haine contre le paisible et innocent Gbagbo; cela ne freinera pas l’ardeur des milliers de vaillants patriotes qui, de par le monde, se dressent contre le club de sadiques et voraces impérialistes occidentaux pour réclamer la libération du prisonnier le plus célèbre de La Haye. Si Bédié et ses amis criminels du RHDP sont en liberté, pour encore un peu de temps, pendant que des innocents croupissent dans les geôles de Ouattara, tôt ou tard la justice divine s’appliquera à ces méchantes personnes. Que Bédié et Epoté qui ont des oreilles pour entendre, entendent bien le cri de cœur des ivoiriens et s’attendent au sort qui leur sera réservé très bientôt. NANWOULET G. Simone cameroonvoice/news/news.rcv?id=11437
Posted on: Fri, 28 Jun 2013 05:24:04 +0000