La passe Pourquoi la ferais-je et pourquoi pas ? Quelque chose a été modifié par vanité Mes pièces de tissu passant au large Voulu par des différences accentuées Préalablement assemblées par couture Par désir avons accentué les défauts Cette envie était propre sans coulure Presque invisible sur le papier en haut Il y avait des chaines qui tourbillonnent Enroulées sur un mandrin dans un bain Je restais à regarder ce résultat énorme Qui fait que je ne peux plus arrêter en vain La passe de ces petits oiseaux splendides C’était la chaine de la haine et de l’amour Un fantasme à traverser difficile et tangible De blanchiment d’apprêt comme toujours. Pourquoi la ferais-je et pourquoi pas ? C’est que je ne veux pas être sourde, Ni insensible aux pas qui viennent vers moi, Ni froide à leur voix en attendant leur tour. Qui serait parfaitement circulaire et perdu D’affirmations fausses, je suis ceci, cela ! Le bouquet de fleurs sur le sol a ses vertus Je n’aurai pas le temps de le ramasser, voilà . Mon jugement de vie me disait : je suis heureuse Depuis j’ai fait bien des détours : tu veux quoi ? Je faisais le fanfaron devant l’assemblée pieuse, Il s’était préservé par le pré conscient je crois. La passe quand le triangle se dresse et repose Est une colonne infranchissable et mortelle L’oiseau dans le tissu s’emmêle dans les closes Un cercle de papier dont on passe à travers. 19 juillet 2013
Posted on: Fri, 19 Jul 2013 18:55:33 +0000
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