La pression s’est faite de plus en plus forte lundi, au lendemain de l’accord du kern sur la nomination des top managers publics. Sur deux d’entre eux, s’entend : Jannie Haek et Marc Descheemaecker. Ces deux-là quittent le rail belge respectivement pour la Loterie nationale et la présidence du conseil d’administration de l’aéroport de Zaventem. C’est le parti écologiste flamand Groen qui a le premier relevé que les deux hommes pouvaient théoriquement bénéficier d’indemnités de départ, alors que le gouvernement vient de décider de plafonner les rémunérations des cinq personnalités désignées dimanche. Selon le député vert Stefaan Van Hecke, l’indemnité contractuelle de départ de Marc Descheemaecker à la SNCB s’élève à 900 000 €. Pour Jannie Haek, elle se chiffrerait à 750 000 €. Il en appelle à ce que les deux hommes renoncent à ces montants dans un sursaut éthique. Le ministre fédéral en charge des Entreprises publiques, Jean-Pascal Labille (PS), a entrepris la même démarche au motif que les deux intéressés sont renommés dans d’autres organes publics. "J’attends de la loyauté et de l’éthique, surtout s’ils retrouvent un emploi dans une entreprise publique", a commenté le ministre dans une interview qui fut lundi soir dans l’émission Terzake. Pour information, rien n’oblige Jannie Haek et Marc Descheemaecker dont les indemnités de départ sont contractuellement bétonnées. "En cas de litige au tribunal, ils gagneraient sans difficultés" , glisse une source gouvernementale. "C’est une question d’éthique personnelle , confirmait le cabinet Labille lundi après-midi, puisqu’ils ont été replacés dans des entreprises publiques." M. Co. (avec Belga)
Posted on: Tue, 03 Sep 2013 19:13:07 +0000
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