La revue de presse des Amériques - Article publié le : - TopicsExpress



          

La revue de presse des Amériques - Article publié le : lundi 25 novembre 2013 à 18:21 - Dernière modification le : lundi 25 novembre 2013 à 18:21 A la Une: présidentielle au Honduras, deux candidats revendiquent la victoire Par Achim Lippold Au Honduras, les deux candidats favoris se sont proclamés vainqueurs avant lannonce des résultants définitifs de l’élection présidentielle. (Photo: une femme vote le 24 novembre 2013 à Tegucigalpa). REUTERS/Jorge Cabrera La situation est confuse dans ce pays d’Amérique centrale. Les deux candidats arrivés en tête de lélection présidentielle de dimanche 24 novembre 2013 au Honduras se disent victorieux. Pour l’instant, 54% des votes ont été dépouillés, rappelle El Heraldo. Il s’agit donc de résultats provisoires, insiste le chef du Tribunal suprême électoral dans les colonnes du journal. Le candidat du Parti national (droite) au pouvoir, Juan Orlando Hernandez, a été cependant le premier à proclamer sa victoire, après le décompte de seulement 34% des voix, qui lui donne une avance de 6 points sur sa rivale, Xiomara Castro (gauche). L’épouse de l’ancien président Manuel Zelaya, chassé du pouvoir en 2009, accuse les autorités de lui avoir volé la victoire. C’est le titre de Infolatam. Selon ce site d’information, Xiomara Castro qui est devancée de 5% par son adversaire Juan Hernandez, a affirmé aux journalistes : « Je suis la présidente du Honduras ». Tant que les résultats ne sont pas validés officiellement, la presse du pays préfère rester prudente. Pour El Heraldo, Juan Orlando Hernandez est – pour l’instant – un « président virtuel », même s’il est en bonne position pour succéder à Porfirio Lobo, écrit pour sa part El Tiempo. La fin du bipartisme D’après El Tiempo, le candidat conservateur serait obligé de former un gouvernement de consensus, car il ne dispose pas de majorité au Parlement. Pour faire voter des lois à une majorité qualifiée, il lui faut le soutien d’au moins deux autres partis. Il n’empêche, souligne de son côté l’envoyé spécial de Folha de Sao Paulo, la « probable » victoire d’Hernandez est un triomphe pour le Partido nacional, responsable du putsch en 2009 contre Manuel Zelaya et qui a pu surmonter l’impopularité de son président sortant Porfirio Lobo. Le résultat montre aussi l’efficacité de la campagne du Partido nacional (PN), souligne la Folha de Sao Paulo. Afin d’inciter les personnes à voter pour lui, le PN a distribué des cadeaux électoraux comme « des assurances obsèques, du ciment et des bons de réduction pour les achats aux supermarchés », écrit le journal brésilien. « Pour ce qui est du parti de gauche de Xiomara Castro, Libre, créé il a seulement deux ans, il devient du coup la deuxième force du pays ». Pour le nouveau président, un défi majeur s’impose, selon la Folha de Sao Paulo : « Combattre la criminalité dans un pays qui a le taux d’homicide le plus élevé au monde ». L’accord nucléaire conclu avec l’Iran Pour le journal québécois Le Devoir, l’accord constitue un « premier pas vers la paix » avec l’Iran. « L’enrichissement nucléaire iranien est gelé pour six mois, mais l’avenir reste à écrire », estime le quotidien. L’objectif principal du compromis est en effet de gagner du temps, écrit le Washington Post. Du temps pour négocier un vrai règlement global. Pour y arriver, les Américains et leurs partenaires ont fait « des concessions inquiétantes » aux Iraniens, estime le journal. Le Washington Post cite par exemple l’autorisation donnée à l’Iran pour qu’il puisse garder ses capacités d’enrichir l’uranium, même si ce n’est que jusqu’à 5%. En fait, l’accord de Genève présente plusieurs risques, selon le quotidien américain, dont celui de se mettre à dos Israël, l’Arabie saoudite et d’autres alliés arabes des Etats-Unis qui refusent l’accord passé avec l’Iran. Toutefois, le Washington Post suggère au Congrès américain de ne pas voter de nouvelles sanctions à l’encontre de Téhéran, au moins pendant la durée des négociations. Un compromis qui tombe à pic pour Barack Obama C’est l’avis du New York Times. « Malmené par l’opinion publique pour les ratages de la réforme de santé, le président a perdu de sa popularité en ce début de second mandat. L’accord de Genève est donc plus que bienvenu », estime le New York Times. Et pour la première fois depuis trois décennies, poursuit le journal, les Etats-Unis pourraient être en mesure de définir une nouvelle approche diplomatique au Moyen-Orient. « Quoi qu’on puisse penser de cet accord, renchérit l’analyste Vali Nasr, qui s’exprime dans le New York Times, il est historique, car il redistribue complètement les cartes dans cette région ». tags: Arabie Saoudite - Barack Obama - Canada - criminalité - Diplomatie - Etats-Unis - Honduras - Iran - Israël - Nucléaire - Québec - Revue de presse Fiche Pays :
Posted on: Mon, 25 Nov 2013 23:25:59 +0000

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