La session du comité central annulée par le conseil - TopicsExpress



          

La session du comité central annulée par le conseil d’état Pagaille générale au FLN Coup de tonnerre dans la maison du Front de libération nationale ! En fin d’après-midi et alors que le sort était scellé pour le comité central qui devait se réunir aujourd’hui, jeudi, à l’hôtel Aurassi pour consacrer Amar Saïdani comme secrétaire général, une décision de justice annule tout. Le Conseil d’Etat interdit officiellement l’autorisation délivrée par le ministre de l’Intérieur au groupe d’Ahmed Boumehdi. Kamel Amarni - Alger (Le Soir) Le Conseil d’Etat, pour la précision, est la plus haute juridiction en matière des affaires administratives. C’est l’équivalent de la Cour suprême. Autrement dit, ses décisions sont définitives et sans appel. Dans sa décision dont nous avons obtenu une copie, le Conseil d’Etat se prononce clairement en faveur de l’appel introduit par le groupe de membres du comité central opposé à la décision du ministre de l’Intérieur, puis conforté par la chambre administrative consistant à autoriser le clan de Amar Saïdani à tenir une réunion du comité central jeudi 29 et vendredi 30 août à l’hôtel Aurassi. Cet appel, signé par des personnalités du parti comme Salah Goudjil, Mohamed Boukhalfa, Gezzane Affane Djillli, Abdelkader Bounekraf, Kada Ahmed, Boudjaber Abdelouahed, Saleha Lardjene, Abdelkrim Abada, Meherzi Ibrahim Chelouche Fatiha, Meziane Ahmed Chawki, Bourzam Mohamed, Cherrar Abdelkader etc., annule de fait l’autorisation délivrée le 21 août dernier à Ahmed Boumehdi, Yahia Hassani et Sellougua Mohamed-Salah. Le Conseil d’Etat décide, expressément, «l’annulation du verdict en appel de la chambre administrative, (…) et l’annulation immédiate de la décision objet d’appel qu’est celle de la wilaya d’Alger en date du 21 août 2013». Cette intervention» du Conseil d’Etat provoque un véritable séisme chez les partisans de Amar Saïdani qui occupaient triomphalement l’hôtel Aurassi et ou, quasiment «tout le monde» affluait durant toute la journée d’hier mercredi. La «cooptation» de Amar Saidani était tellement évidente, tellement officielle que même les ministres du bureau politique, dont Abdelaziz Ziari qui était candidat, ont rejoint le camp du «candidat du système». A tel point qu’hier dans l’après-midi, nous avions affaire à un Abderrahmane Belayat déçu, désolé mais serein : «Comme vous voyez, je suis en train de déménager», nous dira d’emblée l’encore coordinateur national du parti. «Parmi tous les autres membres qui composaient le bureau politique, je suis resté seul avec Kassa Aïssi et Abdelkader Mechebek. Tous les autres ont rejoint l’autre camp avec armes et bagages» ! Malgré l’amertume, il poursuit : «Moi, je ne me fais aucune allusion. Mais je ne suis ni un trublion, ni un fou. Seulement, je ne vais jamais cautionner la forfaiture. Et ceux qui ont permis cela, hériteront d’un cadeau empoisonné». Belayat faisait allusion à Ould Kablia mais surtout au détenteur du pouvoir dont, surtout, Abdelaziz Bouteflika. «Moi je suis un homme politique qui assume ses responsabilités. Je ne suis pas une girouette au service de je ne sais qui. Demain, je n’assisterai pas à la forfaiture de l’Aurassi». Nous avions quitté le bureau de Belayat et le siège du FLN dans une ambiance de fin de règne et presque désertique. «Même ma plaque sur la porte, je la prendrai avec moi. Je n’ai pas envie qu’il (Amar Saïdani) vienne chez moi, triomphant». Seulement, c’est finalement lui-même qui retrouvera son bureau triomphant, en fin d’après-midi ! Ce retournement spectaculaire aura désarçonné tout le monde, bien sûr. Et, hier dans la soirée, tout le monde s’interrogeait sur la «suite». Personne n’arrivait à s’expliquer cette décision venue «d’en haut», qui est celle du Conseil d’Etat… K. A.
Posted on: Thu, 29 Aug 2013 06:53:02 +0000

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