La situation actuelle de notre pays fait que le pouvoir c’est scinder en deux parties : la première –la Présidence- est celle qui détient le nerf de la guerre, la deuxième –l’Armée-, celle qui est la seule à pouvoir renverser la première. Entre les deux : nos cruelles inerties. Le clan présidentiel est trop compromis dans des affaires de haute trahison et la logique reptilienne voudra qu’il fera tout pour garder le pouvoir, quelque soit le prix à payer. Réalité triviale. C’est cette logique iblissienne qui a définitivement divisée, de façon irréversible, le pouvoir chez nous. Dans tout les pays du monde, lorsque ceux-ci sont confrontés à des bouleversements sociaux, il n’y a -ne peut y avoir- qu’une seule institution, qu’elle soit bonne ou mauvaise, qui est appelée à maintenir ou à rétablir l’ordre : l’Armée. Ce sont les officiers de l’Armée algérienne, tout corps confondus, qui vont faire face au grand chaos à venir avec, à la clé, ce redoutable impératif : prendre les graves décisions que le contexte va imposer. Une situation qui commence déjà à peser de son poids sur la conscience de tous les concernés. L’élection programmée pour le 10 avril prochain si elle aura lieu, officialisera une gouvernance d’un genre unique dans l’histoire du monde contemporain : une mafia souveraine, -avec l’aval de nos silences et de nos divergences- qui finira certes par être renversée quelques temps après, mais pas dans le sens souhaité. Ce qui arrive est inédit, il est la trame constitutive d’une très grande histoire à venir, à la condition de prendre la bonne décision : une période de transition pour une Algérie éternelle.
Posted on: Sat, 24 Aug 2013 18:52:59 +0000
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