La substance humaine se perd par la stérilisation forcenée de l’identité humaine au nom du progressisme. Ces hommes et ces femmes, se voient être médicalisés à tous les niveaux, diagnostiquée du syndrome de Moebius est la femme attristée par les vicissitudes de sa vie, et l’homme accablé par son environnement déclinant, développe une anxiété quant à la certitude qu’il pourra subvenir aux besoins de sa famille, ce à quoi les antidépresseurs sauront répondre positivement contre son trouble neurologique caractérisé, disent-ils nappés de leur blouse blanche, ces anges du scalpel pharmacologique. Les compétences naturelles propres à chaque individu n’existent plus dans l’apport social en tant qu’acquis car non reconnus par les critères d’évaluation de cette norme faisant du crétin le guide et du génie autodidacte, le cancre. Ainsi, ce que vous étiez au naturel devient inexistant face à ce qui vous sera demandé, votre expérience n’est reflétée que par le nombre de papiers que vous transportez et non par la quantité de pas que vous avez fait au gré de vos pérégrinations. Peu importe vos voyages, vous serez toujours inférieurs au savoir de bureau. L’être humain, mis sous traitement depuis sa naissance et formé pour qu’il ne puisse pas se définir intellectuellement comme entité singulière, se retrouve réduit à cette condition de cobaye servile condamné par le cancer de la bonne santé et rongé par l’intelligence de rester sot. La finalité de tout cela n’est pas loin d’être la fossilisation, à croire que le Darwinisme eut tout fait pour masquer la trajectoire régressive de l’évolution humaine. .
Posted on: Thu, 22 Aug 2013 02:08:42 +0000
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