Laurent Ruquier, lors de l’un de ses passages à ON NE DEMANDE QU’A EN RIRE, a dit de lui « Alain Doucet, on lui pardonne tout ! » Et bien, c’est ce qu’on a fait aux Editions du Basson, on a pardonné à Alain d’être drôle, surréaliste et belge, d’avoir un style imagé, odorant, fleuri, fluide, de parler de la vie un peu romancée de son héro « Alain Doucet » sans concession ni fard, avec des étoiles plein les yeux, des brillantes mais aussi de celles qui piquent. On lui a pardonné d’être humain dans ce que cela comporte de grandeurs et de mesquineries. On lui a pardonné la sincérité, l’autodérision et la tendresse. On lui pardonne tout cela parce qu’on aime ce qu’il écrit, que c’est vivifiant dans la forme et interpellant sur le fond. Et dans le fond, on l’aime Alain, tout simplement. Ce roman drôle raconte les tribulations d’un mec qui a écrit un bouquin et en fait la promo mais pas que, loin de là ! Il se débat aussi avec ses rôles de comédien, de (encore) chauffeur-livreur, de voisin, de père, d’ami et de onemanshowiste ! Ce drôle de roman est bourré d’humour parce que son auteur a l’élégance de la noirceur et l’amour de la lumière. Alain pourrait être un clown triste sauf qu’on se rend compte qu’il n’est ni clown ni triste mais plutôt esquiveur de tuiles, un esquiveur désopilant. On se trouve ici en face d’un bouquin qui n’a aucune prétention philosophique et quand on le referme après l’avoir lu, nous trottent dans la tête de bêtes questions fondamentales sur notre vie personnelle et la façon de l’aborder, de la digérer, d’en profiter… Voici donc un roman que nous sommes fiers de vous présenter ! Bonne lecture !
Posted on: Thu, 06 Jun 2013 07:13:20 +0000
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